Je viens de lire Chanson douce, et j’avais envie d’en savoir plus sur la plume de cette jeune auteure. J’ai reconnu son style, plutôt facile à lire et fluide, sans plus, mais cette fois encore je suis restée sur ma faim. Une fin pessimiste où il n’y a aucun espoir de guérir de l’addiction ? Ici, c’est une addiction au sexe, dans des conditions glauques, mais ça aurait pu être n’importe quelle autre forme d’addiction.
Je n’ai pas d’addiction à cette écrivaine.
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Avis mitigé .
D'un coté il y a un style de qualité , que l'auteur maitrise bien .
De l'autre coté il y a beaucoup de clichés , un manque de profondeur psychologique , et le sentiment que l'on à ici une sorte de récupération du dyptique Nymphomaniac de von Trier .
Si l'ensemble se laisse lire , sans passion , ni intéret supérieur , on à quand méme l'impression que von Trier à mis le niveau tellement haut avec son oeuvre philosophique que cet opus apparait comme bien faible ...
De plus les longueurs et les quelques clichés rencontrés ici n'arrangent guére l'impression mitigée que l'on peut avoir par rapport à cet opus .
Au final , pas mauvais mais dispensable .
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Une histoire glauque, désespérante et désespérée, qui n'a pas réussi à me toucher. Pas d'empathie pour le personnage principal d'Adèle, ni pour son mari. Peu voire pas de valeurs humaines dans ce roman, seul le petit garçon de 3 ans semble véritablement vivant.
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J'ai été attirée par le titre du livre. Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais en le commençant... le ton me parait fort plaintif, celui d'une femme avec beaucoup d'attentes et peu de satisfactions, qui ne serait pas comblée, encore faudrait-il que ce soit possible... Elle passe de nympho complètement libérée à femme mariée sage et fermée à tout et à tous, et vice versa.
Au fur et à mesure du récit, je me rends compte que, globalement, cette femme est juste égoïste, purement et simplement. Son mari est utile et utilisé ad libidum. Idem pour son fils, son amie et les autres personnages qui orbitent autour d'elle. Et elle, elle profite de-ci de-là de toutes les occasions qui lui sont présentées ou même qu'elle ne fait que croiser.
Autant l'héroïne m'irrite, autant son mari m'a émue.
Mais ce genre de situations ne peut pas être éternelle, il y a toujours une faille qui devient brèche puis gouffre. Et que peut-on y faire ? Pas grand chose, je suppose.
On ébauche ici plusieurs grandes thématiques, comme la pathologie, car elle est indéniablement souffrante, les traitements, efficaces ou non, et jusqu'à la thérapie, mais est-ce que cela sera suffisant ?
Une lecture qui me laisse perplexe.
Pour le multi défi babélio 2017, je classe ce livre dans l'item 31 un livre d'un auteur journaliste.
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Je trouve cette lecture un peu pauvre et plate, que ce soit du fait de la qualité de la langue, de l'écriture ou du récit. La quatrième de couverture est à peu près fidèle, mais la citation de la critique ("fait monter la température") et la manière dont il est parfois présenté ("torride") n'est pas adapté. Il s'agit en effet bien plus d'un essai de retranscription de pauvreté et désorientation du rapport au sexe, caché par son abondance. Comme l'explique l'auteure, le mari qui veut aider sa femme est en fait lui-même intimement lié à ce que vit sa femme et n'en est pas plus libre qu'elle; les fils psychiques s'emmêlent.
Il y a finalement une certaine homogénéité du style et de la situation des protagonistes qui, malgré, à la fin, un sorte de volonté "d'en sortir", ne mettent en fait rien en oeuvre pour pouvoir un jour tourner la page. Une pauvreté de réaction, un fatalisme, une fuite. La peinture d'une déchéance en quelque-sorte.
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