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Un scénario signé Scott Snyder est très souvent gage de qualité, c'est encore une fois le cas avec un scénario original modernisant le thème des sirènes (dernièrement il a revu le mythe des sorcières avec Wytches).
L'histoire est découpée en deux grandes parties distinctes. Premièrement la découverte, l'aventure, la peur, puis en deuxième moitié de récit on passe dans un futur plus lointain avec les conséquences et le chemin que l'humanité a prise après les découvertes du début.
Bien maîtrisée, l'histoire est complexe et bien compréhensible à la fois, pas une minute d'ennui en 240 pages.

Pour la partie visuelle, Sean Murphy a su donner un très bon design aux créatures, profilées et agressives voir aérodynamiques, j'ai beaucoup aimé cette partie des dessins, le reste est assez classique mais pas désagréable à l'oeil. La colorisation est assez vive, cela pourra plaire mais je n'ai personnellement pas trop accroché aux couleurs, ce n'est qu'un détail au vu du reste.

Les amateurs de monstres marins et/ou de sirènes doivent absolument lire ce comicsbook, pour les autres, tout dépendra de votre sensibilité à un monde sous-marin et aux fins extravagantes.

Voir la chronique sur mon blog :

Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Après le très bon Punk Rock Jesus, l'excellent Joe l'aventure, il nous revient, avec Snyder au scénar, avec The Wake, un album à mi-chemin entre la SF et l'épouvante à la Carpenter (The Thing...). Waouh. Quelle baffe monumentale ! Non seulement les amateurs de comics vont adorer, mais les lecteurs amateurs de SF/thriller vont eux aussi devoir se laisser happer, parce qu'on tient sans doute déjà un des albums phare de l'année dans le genre ! On suit plusieurs trames temporelles (parfois très courtes, d'une page ou deux), mais deux en particulier : notre présent et 200 ans dans le futur. Tout commence par la découverte d'un son étrange, proche de celui émis par les baleines. La sécurité intérieure des Sates rappelle une cétologue casse-bonbon bannie des organisations nationales pour percer ce mystère. Aurait-on découvert un peuple marin... proche des sirènes ?
En tout cas, préparez-vous, l'apocalypse n'est peut-être pas très loin !
Voilà un album ÉBLOUISSANT, plein de suspense, de personnages forts. Une mise en scène parfaite, dynamique, ajoute à la qualité du récit. Un bijou qu'on vous dit !
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The Wake est surtout une série extrêmement ambitieuse qui nous emmène aux confins de l'origine de l'humanité. Pour cela, il faut passer par une phase un peu amphybique avec les Sirois. Ce que l'on dénomme ainsi sont des sirènes au masculin. le lecteur sera intrigué d'emblée par ces mystérieuses créatures.

J'ai bien aimé le fait de passer d'une époque à l'autre malgré les artifices pour faire le lien. Cependant, le récit va nous offrir un final un peu décevant. le début était pourtant assez prometteur. Il y avait une ambiance qui ressemblait au film Abyss sur fond d'expédition scientifique sous-marine.

Au final, The Wake peine à convaincre sur le devenir de l'humanité. Pour autant, ce n'est pas franchement mauvais. C'est juste un coup d'épée dans l'eau.
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Il s'agit d'un récit complet et indépendant de tout autre initialement paru sous la forme de 10 épisodes de juillet 2013 à septembre 2014. le scénario est de Scott Snyder, les dessins et l'encrage de Sean Murphy, et la mise en couleurs de Matt Hollingsworth.

La première séquence se déroule dans le futur, Leeward (une jeune femme) survole les flots qui ont envahi une ville américaine, avec une aile delta disposant de moyen de propulsion. Elle est suivie par un dauphin dans l'eau. 200 ans dans le passé (de nos jours), Lee Archer (mère de Parker, un garçon) suit une baleine en zodiac. Elle est interrompue par Astor Cruz, un représentant du gouvernement qui vient la recruter pour une mission secrète d'une semaine. Lee Archer se retrouve dans une base sous-marine clandestine (dédiée au forage pétrolier) au large de l'Alaska, à la tête d'une équipe de 4 personnes : le docteur Marin (expert universitaire en mythologie et folklore), Meeks (chasseur professionnel, spécialisé dans les espèces dangereuses en voie de disparition), Bob Wrainwright (son ancien patron), et Cruz lui-même. Sur place elle découvre une créature agressive, mi-homme mi-poisson (une sorte de sirène mâle) et Cruz lui fait écouter son cri.

En 2013, cette histoire bénéficie de l'aura de ses créateurs. Scott Snyder pilote la série Batman depuis sa relance dans le cadre du redémarrage à zéro de l'univers partagé DC (à commencer par La cour des hiboux). Sean Murphy a marqué les esprits avec Punk Rock Jesus et Joe l'aventure intérieure (ce dernier avec Grant Morrison).

Le début du récit indique clairement qu'il se déroule à 2 époques différentes (et même un peu plus puisque des mammouths apparaissent dans une courte scène) et qu'il comprend une composante horrifique (la dentition et l'agressivité de la créature poisson ne laissent planer aucun doute).

Dès la première page, la qualité des dessins de Sean Murphy transporte le lecteur dans un environnement très concret présentant une grande capacité évocatrice. Les personnages sont aisément reconnaissables et un peu typés du fait de la présence d'angles obtus discrets dans leur physionomie. Chaque personnage dispose de sa tenue vestimentaire propre, avec une mention spéciale pour la veste rayée de l'agent Cruz.

Murphy dose avec intelligence et pertinence la présence des décors en arrière plan, de manière à ce que les cases ne paraissent jamais vides, ni trop surchargées. Il réalise régulièrement de magnifiques décors, comme par exemple l'intérieur du sous-marin, ou l'avion qui sert d'habitation à Leeward. Qu'il s'agisse de l'époque actuelle ou du futur, les personnages évoluent dans des endroits spécifiques, ne donnant jamais l'impression de carton-pâte. Lorsque le lecteur pénètre avec les personnages dans la cabine du navire de Lee Archer, il peut en examiner le plancher, les équipements électriques et électroniques et le niveau de bazar.

Snyder a pris le parti de montrer la grosse bébête qui fait peur dès le premier épisode du récit. Murphy s'est montré à la hauteur de la tâche, en lui donnant des dents bien acérées, un visage dépourvu d'humanité et une silhouette gracile et allongée, raccord avec son statut de poisson capable d'une grande agilité dans l'eau.

Côté scénario, Snyder présente avec grâce ses personnages et attaque rapidement dans le vif du sujet puisqu'à l'issue du premier épisode tout est en place. Il consacre la première moitié du récit au temps présent pour l'affrontement contre le monstre, avec une prise de conscience progressive de l'ampleur des dégâts et de la menace. 200 ans plus tard, le lecteur retrouve l'humanité et ce qu'il reste de sa civilisation pour un nouvel affrontement à la forme très inattendue.

Du début jusqu'à la fin, l'intrigue tient bien la route, avec de nombreuses surprises et une résolution évitant les stéréotypes. du côté narration proprement dite, Snyder se montre un peu moins habile. Pour la première partie, il commence par intégrer des informations scientifiques sur la faune marine, tirant ainsi son récit vers le haut, au dessus des approximations et généralités en la matière. Mais lorsque que les personnages doivent sortir de la base sous-marine, ils n'éprouvent aucune gêne du fait de la pression (en contradiction avec les précisions apportées par l'agent Cruz lors de la descente). de même lorsque qu'une bébête vraiment beaucoup plus grosse sort de sa cachette, il n'y a pas d'explication à sa taille démesurée par rapport à celle des autres.

De la même manière, le développement de la technologie 200 ans dans le futur laisse rêveur. Il est difficile de réconcilier le recul de la civilisation humaine, avec des progrès scientifiques qui permettrait de faire voler une forteresse d'une telle ampleur (Murphy n'améliore pas les choses en rajoutant un biplan de la première guerre mondiale dans le même espace aérien).

De son côté, Sean Murphy intègre également quelques éléments visuels qui apportent un coté ludique aux images, aux dépends de la cohérence interne du récit. Sa conception graphique des sirènes est tellement convaincante, que le lecteur a bien du mal à croire que les êtres humains puissent disposer de la moindre chance contre eux dans leur élément naturel. Avec un tel corps fait pour le milieu aquatique et leur rapidité, aucun être humain ne peut rivaliser, ou même leur tenir tête plus de 10 secondes. le corps de ces créatures présente de petits cercles lumineux, dont le lecteur est bien en peine de pouvoir déterminer leur fonction, ou même l'évolution de l'espèce qui a pu conduire à leur apparition.

Dans la deuxième partie (200 ans après), Sean Murphy concocte une monde post apocalyptique des plus séduisants, avec des images attestant de la récupération des réalisations du passé, par les vivants (un superbe paquebot avec des rangées de rame, la récupération de la carlingue d'un avion, etc.). Mais dans le même temps il montre des réalisations technologiques qui attestent d'une civilisation industrielle et technologique plus avancée que la nôtre, ce qui est en décalage avec le récit. Quand il montre ce même paquebot s'abîmer dans les flots, il ne prend pas en compte l'effet des remous sur les individus présents dans l'eau à proximité. Lorsque les protagonistes se retrouvent sur la banquise, leurs tenues vestimentaires ne sont pas adaptées à la température.

Ces incohérences narratives internes finissent par nuire au charme et à l'intelligence du récit. Si le lecteur se laisse emporter par l'ampleur du récit et les 2 héroïnes pleine d'entrain et de ressources, il est possible qu'il ne les remarque pas. Dans ce cas, cette histoire mérite ses 5 étoiles pour une intrigue retorse et singulière, des scènes d'action spectaculaires et des dessins créant un environnement très étoffé. S'il ne pas passer outre ces maladresses, son plaisir de lecteur s'en trouvera un peu diminué, 4 étoiles.
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J'ai aimé mais je ne dirais pas que cette lecture va me laisser un grand souvenir. C'est dommage, il y a trop d'aller-retour, passé, futur, présent et puis dans le futur cela ne va pas vraiment avec ce qu'il reste du passé. La technologie est un peu trop avancée par rapport à l'histoire, ça fait un peu bizarre dans le deroulé ....
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Publiée en 2013, The Wake est une bande-dessinée écrite par Scott Snyder (American Vampire, Batman), dessinée par Sean Murphy (le génial Punk Rock Jesus bientôt en chronique sur le MdR) et colorisée par Matt Hollingsworth (remarqué pour la série Preacher). Un trio qui a travaillé en bonne symbiose pour un résultat plutôt génial. Un scénario solide, un dessin sec et incisif et des couleurs splendides malgré une histoire tout en noirceur. le bleu des profondeurs, bien réussi, est oppressant. D'ailleurs, inspirez profondément, c'est l'heure de plonger dans les abysses. Ou dans vos propres chimères.

L'histoire débute avec la biologiste marine Lee Archer, recrutée par le gouvernement pour une expédition secrète en plein Arctique. Une étrange créature a été capturée dans les fonds sous-marins. Lee Archer, spécialiste de la faune sous-marine, découvre avec stupeur une réelle chimère marine. Sirène impressionnante, imposante, rapide, et pour le moins, agressive. L'équipe de recherche est constituée d'un professeur de folklore et mythologie, d'un mercenaire, d'un agent du gouvernement et d'un autre professeur des fonds marins. La base, située sous la mer et accessible par un petit submersible, est un hommage certain aux deux films cultes, The Abyss et The Thing.

D'ailleurs, la première partie est un huis-clos stressant, nerveux et oppressant, servi par une histoire rythmée, intéressante, dans laquelle se mêlent des mythes et légendes chers à Scott Snyder. Quelle est cette chimère ? D'où vient-elle ? Que recherche-t-elle ? Beaucoup de questions, et des réponses qui viendront ingénieusement dans la deuxième partie. Il faut également noter l'originalité de certaines idées : la base sous-marine, un catamaran sous-marin de combat et d'autres surprises... A souligner aussi l'effet hallucinogène du poison émis par la créature marine qui instille en nous nos propres peurs et souvenirs. La chimère s'infiltre dans notre esprit. Sonde notre âme. L'abysse s'analyse ici comme métaphore de notre inconscient qui ressurgit par une descente en profondeur. Une première partie abyssale, sombre et glaçante.

La deuxième partie de The Wake change assez radicalement. Les couleurs sont plus chaudes, on y observe un ton jaune orange qui accompagne très bien l'univers post-apocalyptique que l'on découvre dès les premières pages. Notons encore une fois l'excellent travail de Matt Hollingsworth qui a d'ailleurs colorisé toute la bande-dessinée en une seule fois. Pour ce travail, il s'est inspiré du fameux peintre d'estampe sur bois japonais, Hiroshi Yoshida.

L'histoire n'est plus confinée, l'action se passe géographiquement sur plusieurs fronts et s'élargit vers d'autres horizons insoupçonnés. Pour converger vers une fin habile, surprenante et maîtrisée. Les idées et théories proposés par Scott Snyder ne sont ni hasardeuses, ni à mettre au placard. Elles nous poussent même à réfléchir aux questions métaphysiques qui traversent notre esprit et ont traversé l'esprit de bons nombres de nos ancêtres. Qui sommes-nous ? D'où vient-on ? Où allons-nous ?

Conclusion

Pari réussi pour The Wake qui revisite magistralement les origines de l'espèce humaine et l'évolution de l'humanité, tout en nous emmenant dans les tréfonds des abysses pour exorciser nos propres démons.


Lien : http://lemontdesreves.fr/the..
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Cela fait longtemps que j'avais envie de découvrir le travail de Scott Snyder, considéré comme l'un des meilleurs scénaristes actuels aus USA. The Wake me semblait une bonne porte d'entrée: un récit complet assez long et multi-primé.
The Wake s'articule en 2 parties disctinctes. la première est très classique et se déguste comme une bonne série B. Une scientifique un peu tête brulée rejoint une expédition ultra-secrète. Il s'agit d'étudier une mystérieuse créature capturée lors d'opération de forage sous-marin. Cette étrange créature est en faite une chimère d'homme et de poisson: une sirène qui se révèle mortellement dangereuse. La suite est un survival-horror classique mais bien mené.
Puis vient la deuxième partie, qui se déroule dans un futur post-apocalyptique.
AU dessin, Sean Murphy s'est manifestement fait plaisir à imaginer un univers complètement déjanté. Par contre le scénario sombre très vite dans le n'importe quoi confus et pompeux. le récit est ambitieux, mélant aventure, science et philosophie mais il est surtout horriblement brouillon. Les péripéties se succèdent sans prendre le temps de mettre en place un seul personnage. Les explications confuses et nébuleuses sont à la fois frustrantes et risibles. J'ai fini la lecture au forceps. Une grosse déception.
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Grosso modo, on est dans la science-fiction épouvanto-futuristo-post-apocalyptique. L'originalité de l'histoire tient au fait qu'elle est racontée en deux parties bien distinctes : la partie avec Lee Archer et une seconde partie qui survient plusieurs centaines d'années après le dénouement de la première partie. La réussite de la première partie tient justement dans l'atmosphère d'épouvante qui règne dans cette base sous-marine et dans la présence de ces créatures ancestrales qui trainent autour. Autant un film d'épouvante, je n'aime pas mais pas du tout, autant, dans ce comics, ça passe bien. Avec des petits frissons dans le dos, ça va sans dire. Si la seconde partie se déroule essentiellement dans l'avenir, l'histoire fait également le lien avec la première partie mais aussi les flashbacks de la première partie dont on pouvait diffiilement comprendre l'intérêt. Au final, l'histoire est originale et cohérente, bien rythmée et on se laisse porter par ce délire d'auteur.

Le découpage est conforme aux standards du comics, avec des chapitres courts, denses. le dessin quant à lui, sans être monumental, est plutôt agréable. Les couleurs collent à l'ambiance, souvent sombre. Les personnages sont bien distingués et les traits plutôt anguleux. Quant à la créature des fonds des mers, hé ben elle fout bien les miquettes !! Au final, the Wake est une très bonne histoire, bien racontée, bien foutue qui mettra un petit peu d'ambiance dans vos fins de soirées sous la couette.

Regardez derrière vous, une créature rôde peut-être...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Après avoir lu -et beaucoup aimé- Punk Rock Jesus de Sean Murphy, je me réjouissais de le découvrir au travers d'une autre histoire de Science-Fiction.

Le pitch de présentation très prometteur, et le dessin de Sean Murphy -en couleur- est top, avec une super composition des cases et des pages...

Et là... patatras! Après quelques dizaines de pages, les clichés du comics US entachent totalement ma lecture : personnages caricaturaux, surenchère de l'intrigue avec des explications abracadabrantesques et des explications à la va-comme-je-te-pousse, le tout parsemé ça et là d'allers-retours temporels indigestes d'une ou deux pages (sur Mars il y a quelques milliards d'années, sur des hommes des cavernes il y a quelques millénaires...). C'est le genre d'ellipses qui, bien réalisées, créent un puzzle intrigant et servant la narration. Là, j'ai trouvé ça nul.

Nul également le scénario, où on ne comprend pas comment en deux temps trois mouvements les côtes se retrouvent sous le niveau de la mer, ni comment -malgré tout- la technologie a pu continuer à se développer, ni comment le Dr Lee Archer arrive à vivre 200 piges à quelques kilomètres sous la surface des océans... L'explication pseudo-scientifique sur les larmes a, à la limite, une espèce de portée poétique. Mais arrivant après tout le ramdam, ça fait chou blanc. Quant à la fin, no comment.

Bref, un comics à la sauce américaine, sans raffinement aucun. Amateur de SF, passez votre chemin. Je n'aurais mis qu'une étoile s'il n'y avait pas eu le dessin de Sean Murphy, qui, quelque part, m'a incité à aller jusqu'au bout...
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Après leur collaboration sur American Vampire Legacy, Scott Snyder et Sean Murphy se retrouvent pour un récit qui plonge le lecteur dans les abysses de l'océan.

Ce one-shot récompensé par l'Eisner Award du Meilleur Dessinateur et de la Meilleure Mini-série est découpé en deux parties de cinq épisodes situés à deux époques différentes. le présent invite à découvrir l'histoire de Lee Archer, une biologiste spécialisée dans l'écoute sonar des mammifères marins, qui se retrouve embarquée dans une expédition gouvernementale top secrète sous la calotte glaciaire. le futur permet de découvrir une Terre post-apocalyptique presque totalement submergée. Certains passages remontent également à la préhistoire, afin de revenir sur les origines de la mystérieuse créature sous-marine qui se retrouve au centre de l'intrigue.

L'univers aquatique mis en place par les auteurs happe littéralement le lecteur, tout comme cette intrigue mêlant science-fiction et horreur qui offre non seulement une plongée passionnante dans les fonds marins, mais qui s'intéresse également à l'évolution de l'humanité. Si l'ambiance est prenante et que le cocktail fonctionne à merveille, la conclusion du récit m'a par contre un peu moins enthousiasmé. Visuellement, Sean Murphy (Joe l'aventure intérieure, Punk Rock Jesus) prend visiblement plaisir à dessiner ses créatures sanguinaires et ses engins futuristes et nous gratifie de quelques belles doubles pages.

Du bon divertissement !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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