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3,45

sur 33 notes
Il y avait une seule personne avec laquelle Manuel ne se sentait pas jugé, Soledad, sa nièce. Avec elle qui pose sur lui son regard d'enfant, il peut échanger et rire normalement. Elle le regarde et voit un adulte excentrique différent des autres certes, mais ne pose pas sur lui un regard "social" qui met les gens dans une case. Car Manuel ne rentre pas dans les cases de la société. Manuel est schizophrène.

Ce premier roman est un coup de poing qui nous plonge dans l'intimité d'un homme que la maladie a ravagé, conscient de l'inanité de sa vie, révolté et décidé à faire payer à sa famille cette vie avec une "tête pourrie" dont il ne veut pas.
Une des rares choses dont il a besoin outre le tabac, le coca et l'alcool, c'est d'écrire sa vie ou plutôt la vie du double qu'il s'est inventé, Anaël, sur tout et n'importe quoi, des bouts de carton ou des papiers microscopiques. Soledad héritera de 44 ans de notes avec la mission d'écrire ce que lui n'a pas pu dire. Et avec cet héritage incongru, lui tombera dessus l'angoisse de transmettre à l'enfant qu'elle porte le gène maudit...

C'est violent moralement, c'est bouleversant cette plongée dans la schizophrénie, un monde inconnu et plutôt terrifiant... Pourtant j'ai été embarquée dès les premières pages, partagée entre sidération et empathie. Que de souffrances derrière cette maladie, derrière cette haine des siens, cette haine de soi....

Un premier roman fascinant à l'écriture flamboyante basé sur l'histoire de l'oncle de l'auteur, lu dans le cadre des #68premieresfois (2/18)
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Sans doute l'auteure a-t-elle voulu restituer ce qui se passait dans la tête de son oncle, mais l'extrême confusion de la narration rend la lecture malaisée et peu agréable.
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Impressionnant premier roman!
Grâce à une très belle écriture et une grande maîtrise de la langue, Sol Elias m'a emportée dans une histoire au goût amer mais oh combien passionnante.
La "tête de tambour" est celle de Manuel déclaré schizophrène à l'âge adulte dans laquelle cogne une douleur permanente qui déforme la réalité sans que cela soit visible de l'extérieur. Ce qui se voit ce sont les conséquences de cette descente aux enfers dans laquelle il entraîne toute sa famille.
Manuel devient Anaël, son double malade qui parle de ce qui se passe dans sa tête où résonne le reproche de ne pas être comme les autres, incapable d'aimer, incapable de travailler...
La violence d'abord verbale est omniprésente et seule sa nièce, la petite Soledad semble procurer un peu d'amour à cet oncle coincé dans ses cauchemars. Mais qu'il est difficile de porter cette filiation sans qu'elle la dévore.
Pour raconter cette histoire Sol Elias va utiliser un matériau qui n'est pas le sien, les différentes notes et écrits que son oncle lui a laissés en héritage. Elle va décrypter son écriture incertaine et microscopique car durant des années il a essayé de rédiger Fragments pour une unité, le récit de ses vies, sans jamais conclure ses éparpillements d'écriture.

Alors que ce texte est un roman je dirais que c'est aussi un témoignage sur ce qu'on appelle la folie. J'ai beaucoup aimé la construction du livre qui montre la schizophrénie de points de vue différents.
Elle réussit à se mettre parfaitement dans la peau de son oncle et décrit cette maladie vue de l'intérieur mais aussi vécue par les proches qui ne comprennent pas toujours ce qui se passe. C'est très impressionnant.
D'ailleurs l'épigraphe de Marguerite Duras choisit intelligemment par Sol Élias montre à quel point on porte tous un héritage familial : "Toute première oeuvre est l'histoire d'une vengeance prise sur sa famille."


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Récit très sombre au coeur de la folie, envahissante, douloureuse, dramatique et inexorable.

Douleur intime, pour cet être éternellement en marge, depuis l'enfance et tout au long de sa vie. Avec la conscience aiguë de ce qui le submerge sans pouvoir contrôler quoi que ce soit. Les hallucinations l'enferment dans un monde où la violence et la haine sont la seule réplique, inutile.

Douleur pour les autres, les parents, témoins et victimes impuissantes des errances délétères de leur fils. Coupables de l'avoir mis au monde, condamnés à subir jusqu'à la mort les écarts de conduite qui les laissent sur la paille.

Les voix se succèdent et celle de la nièce vient apporter un peu de lumière à travers cet héritage lourd de conséquences.La collecte et le déchiffrage des innombrables notes laissées après son décès est une tâche énorme, mais aussi un hommage à celui qui fut à la fois victime et bourreau.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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C'est en lisant ce résumé que j'ai eu envie de découvrir ce roman :

Ce premier roman, inspiré de faits réels, plonge le lecteur dans l'histoire d'une vengeance, celle d'un fils, atteint de schizophrénie, prêt à tout pour détruire sa famille. Un redoutable drame en huis clos. Que fait-on lorsqu'on a hérité d'un « paquet de génétique avariée », d'une tête pourrie au « sous-gène » de la psychose ? Faut-il mettre ses parents au tribunal ? Faut-il se maudire ou accepter sans mot dire la condamnation sociale et générale pour « péché de différence » ? Diagnostiqué schizophrène, Manuel s'y refuse et promet d'avoir sa revanche : il sèmera tant qu'il en aura la force la discorde et transformera son foyer et celui des autres en un « âtre de guerre ».


Le sujet m'intrigant beaucoup, j'ai eu envie d'en savoir plus...

Je vous avoue que c'est une maladie qui me fait peur et les personnes touchées m'effraient.

J'avais lu récemment des chiffres édifiants sur le nombre de personnes touchées en France.

La schizophrénie concerne environ 0,7% de la population mondiale et touche près d'une personne sur cent en France. Face à ce chiffre et à la recrudescence des maladies psychiques qui pourraient devenir, selon l'OMS, la première cause de handicap au monde d'ici 2020.

Voilà pourquoi j'ai eu envie de le lire afin de mieux connaitre ce sujet actuel qui fait partie de notre société aujourd'hui.

Pour commencer, ce que j'ai aimé dans cette histoire, ce sont les portraits de Manuel et de Soleda.
Ils m'ont vivement intéressée et j'ai été curieuse d'en connaitre la finalité.

Manuel, diagnostiqué schizophrène que l'on va suivre de son adolescence jusqu'à l'âge adulte.

Une enfance chaotique : des relations conflictuelles avec sa famille, un père qui ne le supporte pas, une mère étouffante, une soeur brillante.
Lui, végétant, exigeant, irresponsable vivant dans ses obsessions, ses crises, ses délires.

Il n'a que haine pour sa propre famille...

Un environnement destructeur et mal sain et une déchéance crescendo..

Sa bouée de sauvetage, sa seule survie est sa nièce !

Un amour sincère et démesuré pour elle...
Il lui sera refusé dû à son comportement instable, l'entraînant encore plus, dans une spirale infernale.

Aussi, il est question dans ce roman de la transmission des gênes.
J'ai trouvé très judicieux et pertinent d'en aborder la question.

Et c'est avec le personnage de Soledad, que l'on va s'immerger dans cette problématique :
Maladies et héritage génétique.

Entre ses souvenirs, les écrits de son oncle et son nouvel état de femme enceinte, Soledad basculera-t-elle à son tour, dans la folie au moment où elle deviendra bientôt mère.

Transmettra-t-elle cette terrible maladie à son enfant ? Ne porte-t-elle pas elle-même ce gêne comme son oncle ?

Même si parfois, j'ai été un peu perdue, dans les différents personnages (Manuel/Anaël), j'ai apprécié cette lecture.
Une maladie grave ayant des répercussions collatérales sur tout son entourage.

L'écriture est percutante, sans langue de bois et d'une grande sincérité.

C'est une histoire bouleversante et j'ai été touchée par cette détresse que l'on ressent dans beaucoup des personnages de ce livre.

Mais je reste perplexe et apeurée, sur la question des maladies psychiques qu'il faut sans aucun doute, prendre en compte autour de nous.

Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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Lorsque je rédige la chronique d'un livre que je viens de terminer, j'emploie souvent les termes "J'aime" ou "Je n'aime pas". Un roman, on l'aime pour certaines raisons, ou pas pour d'autres et même quelquefois les mêmes. Mais pour ce qui concerne "Tête de tambour" le premier de Sol Elias, je ne pourrai vraiment pas les utiliser.

Comment dire que j'ai aimé un ouvrage qui véhicule tant de souffrance, mais comment dire aussi que je ne l'ai pas aimé alors qu'il décrit avec une telle empathie, une telle force, une telle intelligence, une telle véracité les troubles d'un homme atteint de schizophrénie.

Alors ? Sol Elias fait, à mes yeux, preuve d'un talent fou. Elle réussit avec brio à pénétrer la tête, la vie, le coeur d'une personne atteinte de cette pathologie mentale, pour le moins destructrice. La construction du roman elle-même en est teintée, plutôt brouillonne, mal définie, à l'image de la pensée de Manuel. Loin d'être un défaut, elle se révèle habile. Cet homme jeune est en effet le "héros" d'une histoire bouleversante. Nous traversons sa vie mais aussi celle des siens, ses proches qui, naturellement en sont les victimes collatérales. Victimes ou responsables ? Là est la question dont Manuel donne une réponse, sa réponse, assez cinglante : "Je leur faisais payer (il parle de ses parents) le prix pour m'avoir impunément mis au monde. Je serais la croix à porter sur leurs épaules d'hommes pour toute une vie d'homme. Ils ne m'avaient pas tué quand ils avaient vu mon visage cyanosé de bébé tenu pour mort à la sortie du ventre de la mère…"

La vie de Manuel est le prétexte à toute une réflexion, particulièrement fine, de la schizophrénie, par le prisme du malade qui un beau jour en prend son parti "A force de devoir l'accepter, puisque l'on m'avait collé quand même le "schizo" comme une étiquette sur un emballage de saucisses sans date de péremption, j'avais fini par lui trouver quelques charmes (pervers)", de ses proches, du rôle de l'hérédité, mais aussi du milieu médical. Il y a là, quelque part une critique du monde de la psychiatrie et des traitements qui anéantissent. le roman est dur, intime, revisite les liens familiaux et m'a personnellement serré la gorge et fait trembler le corps. Mais l'auteur rend à Manuel, et de ce fait à tous ses semblables, une certaine noblesse en le considérant non comme un schizophrène mais comme un homme atteint de schizophrénie. Ce détail fait toute la différence.

"Tête de tambour" est un premier roman d'une grande puissance. Il m'a particulièrement émue.

Lien : https://memo-emoi.fr/
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La schizophrénie vue par le malade lui même, par ses proches, ses parents, sa soeur et sa jeune nièce. Un texte choc, "fou", qui aborde d'une manière labyrinthique les maladies mentales, la façon qu'elles sont gérées par le milieu médical, scolaire, par la famille et par le malade lui même. Ce premier roman aborde un sujet délicat avec une écriture à plusieurs voix. On s'y perd, on entend la voix de Manuel, ce jeune homme qui ne correspond pas à la norme et qui est déclaré schizo par le milieu médical. La famille va alors essayer de l'accompagner ou pas dans sa folie. La famille ne le lâchera jamais d'ailleurs même quand il prend la fuite. Plus tard, on va rencontrer sa nièce, la mère de celle-ci était la soeur de Manuel. Elle lui envoie des cartons remplis de petits papiers, ce sont des mots que Manuel a collecté pendant toute sa vie et souhaitait que sa jeune nièce, Soledad, qu'il a connu bébé, s'en occupe et pourquoi pas une publication. Cette jeune femme, enceinte, nous parle alors de sa peur de l'hérédité, des gènes dans des familles. Un texte puissant, troublant. Ce premier roman interpelle notre comportement que l'on aurait ou pourrait avoir face à des maladies mentales. Un puissant premier roman. Merci beaucoup aux fées des 68premiéresfois de m'avoir permis de lire ce texte.
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Manuel est schizophrène. Adolescent difficile, adulte irresponsable, il n'a cessé de tourmenter ses parents qui s'endettent pour payer ses dépenses exorbitantes, refusé de travailler ; souffrant de maux de tête terribles, d'hallucinations diverses, il tente plusieurs fois de mettre fin à ses jours, à coups d'overdose de tranquillisants, de coca et de tabac. On le sait fragile, malade, et à 28 ans, le diagnostic tombe. Fasciné par sa nièce, il lui lègue l'oeuvre sur laquelle il travaille, un drôle d'héritage dont d'abord elle ne veut pas, des mots écrits de façon illisible sur d'improbables petits papiers, qu'elle va entreprendre de trier, tout en espérant échapper à la même maladie.

Le récit donne voix tour à tour à Manuel et à Anaël, son double romanesque, ainsi qu'à Soledad, la nièce porteuse de cet héritage maudit. Il nous fait entrer dans le monde étrange, déroutant et violent de la schozophrénie. Manuel est un montre d'égoïsme, incapable de la moindre reconnaissance, saisi d'accès de rage incontrôlable ; il est surtout profondément malheureux, d'une sensibilité trop vive pour le rendre capable de vivre en société et de se comporter en individu "normal", dans un monde qui n'a pas su, pas pu lui venir en aide, à commencer par sa mère. En triant ces notes éparses et folles pour en faire son roman, Sol Elias a rendu hommage à cet oncle mal aimé et nous ouvre la porte sur un univers qu'on connaît très mal.

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Mister Manuel et Monster Schiz

Avec «Tête de tambour» Sol Elias nous propose un premier roman aussi original que dérangeant, en se mettant dans la peau de Manuel, jeune homme souffrant de schizophrénie.

Au hasard des lectures, il arrive de croiser fortuitement un même thème, alors même que ce dernier n'est que peu traité dans la littérature contemporaine. Après On n'efface pas les souvenirs de Sophie Renouard dans lequel une famille est victime d'une schizophrène, voici une manière bien différente, mais tout aussi intéressante, d'aborder ce grave «trouble dissociatif de l'identité».
Quand s'ouvre ce roman, Manuel est en pleine crise d'adolescence. Il doit affronter son père qui ne comprend pas qu'il passe son temps à ne rien faire, même pas à aider sa mère aux tâches ménagères et qui passe son temps à le houspiller plus ou moins sévèrement, suivant ses humeurs. Mais il affronte aussi sa mère qui a choisi à l'inverse, de couver son petit. Cette Maman, surnommée Bonnie Cyclamen, «parce qu'elle avait le coeur si bon et que ses paupières ressemblaient au cyclamen qu'on avait dans le salon» va tout autant subir les foudres de son fils, bien décidé à leur faire payer le prix pour l'avoir mis au monde: «Je serais la croix à porter sur leurs épaules d'hommes pour toute une vie d'homme. Ils ne m'avaient pas tué quand ils avaient vu mon visage cyanosé de bébé tenu pour mort à la sortie du ventre de la mère, ni petit quand on pensait que j'avais une tumeur au cerveau tant j'avais la tête grosse de migraines, ni adolescent quand j'avais l'impression qu'un autre respirait dans mes hanches, ni plus tard, quand les doctes docteurs avaient décrété en choeur que j'avais "des troubles relevant indubitablement de la psychiatrie".»
C'est à un long chemin de croix que nous convie Sol Elias. Un parcours d'autant plus impressionnant qu'il nous est raconté par Manuel lui-même, luttant contre ses démons et les laissant l'emporter, se révoltant contre le verdict des médecins – «La schizophrénie vous a coupé en deux, comme la hache du bûcheron le tronc du chêne» – et leur donnant raison lorsqu'il exploite sans vergogne ses parents, leur soutirant leurs économies.
Passant d'un centre psychiatrique à l'autre et d'une sortie à l'autre, de moments d'exaltation vite rattrapés par de nouvelles crises, il va comprendre qu'il ne peut rien contre ce mal qui le ronge: «La schizophrénie avait gagné la partie sur la vie. Elle avait tout raflé: le rêve, la création, l'amour, l'amitié.»
En lieu et place, il aura gagné la violence, la rancoeur, la douleur et la souffrance. Entraîné dans cette spirale infernale, le lecteur partage cette impuissance, ce malaise, que ni les virées avec son copain, ni même la rencontre avec Anahé, une mauricienne qui a émigré avec sa mère et son enfant, ne pourront contrecarrer.
Le post-it qu'il colle au-dessus de son bureau: «On se suicide pour échapper à la pression de la vie, pour se soustraire aux exigences minuscules et aux parades familiales de l'existence» montre sa résignation. «Il ne lui reste qu'à devenir encore plus fou qu'il ne l'est déjà, qu'à se mortifier, se scarifier pour dire sa haine de lui-même et à se retourner contre ceux qui l'enchaînent et le regardent impuissants – les médecins, les parents, les autres patients. (…) Alors il devient Monster Schiz. »
Passera-t-il à l'acte, effrayé par celui qu'il est en train de devenir? Je vous laisse le découvrir et réfléchir sur le traitement que l'on réserve à ces malades.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Ce roman confus et dérangeant raconte la schizophrénie, schizophrénie elle-même confuse et dérangeante. J'ai commencé cette lecture pleine de compassion pour cet oncle Manuel/Anaël à la tête toute cassée. Mais je suis bien obligée d'avouer qu'au fil des pages n'avoir plus ressenti aucune empathie et, ça aussi, ça m'a dérangé.
La famille décrite par Sol Elias m'a glacée. C'est dans les années 1970 que s'est déclaré la maladie de Manuel. A cette époque on en parlait moins et son entourage semblait refuser de l'admettre. Il était intelligent, beau, brillant, il avait tout pour lui. L'attitude de la mère à la fois victime et manipulatrice est terrible, elle qui n'appelle jamais Manuel par son prénom mais Fils ou Mon Fils comme pour mieux renforcer son instinct de possession.
C'est un récit qui ne peut pas laisser indifférent et j'ai très bien compris la sorte de folie qui s'est emparée de la nièce. Elle était certainement latente chez elle mais n'est ressortie qu'au moment où elle s'apprêtait à enfanter. Les problèmes d'hérédité sont passionnants. N'a-t-on pas toujours peur de transmettre nos tares familiales à nos enfants ?
Sol Elias, par la voix de Manuel, semble accuser la société de ne pas être faite pour le schizophrène. A qui la faute? Pour tous la vie n'est pas facile, il faut faire des efforts et l'attitude de Manuel peut sembler inadmissible tant il ne fait jamais rien pour les autres, vit en véritable parasite et étale une certaine perversité dans les écrits qu'il a laissé.
Et que penser de cette autre mère qui prend la peine d'expédier des cartons remplis des petits papiers de Manuel à sa fille au lieu de les garder pour la préserver? Il m' a été difficile de lire sans juger et ensuite sans me demander et moi, à la place de chacun de ces personnages, qu'aurais-je fait?
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