Un roman dans lequel j'ai eu du mal à rentrer, j'ai lutté comme Yetu, pour me faire à cette écriture parfois alambiquée... Ce roman est essentiellement porté sur la réflexion autour des souvenirs et du devoir de mémoire. Ne vous attendez pas à y lire des scènes d'action, il n'y en a pas. La 4ème de couverture était pleine de promesses et je reste un peu sur ma faim. J'en attendais davantage sur le commerce triangulaire et ces esclaves jetées par dessus bord. Elles ne sont finalement qu'un prétexte pour parler plus largement des racines d'un peuple et de ce qui peut mener à sa fin cependant l'auteur n'en dit peut-être pas assez. de plus, la fin est peut-être trop simpliste à mon goût...
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Ici, nous suivons Yetu une Wajinrus, sorte de sirène. Elle a un rôle très important pour son peuple, elle est historienne, une sorte de réceptacle pour tous les souvenirs de leur histoire. Ce rôle la fait trop souffrir alors elle décide de partir après une cérémonie de Don de mémoire. Les souvenirs sont trop puissants et trop horribles, en effet ce sont les souvenirs de ses ancêtres esclaves, femmes enceintes jeté des négriers car elles ne rapportaient pas assez.
Nous sommes dans une sorte de récit initiatique sur l'importance de l'histoire et des souvenirs. Je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à ça et j'ai été plus que déstabilisé au début de ma lecture. J'ai mis un certain temps pour le lire pour pouvoir apprécier au mieux ma lecture. Et c'est vrai que j'ai passé un bon moment même si je ne suis pas sûre d'avoir tout compris et d'avoir pu apprécier pleinement les messages qui y sont développés. Je pense que cela est dû au blocage que j'ai fait au début de la lecture. Je pense que c'est un très bon livre mais qui n'est pas fait pour moi. Trop de narration, peu de dialogue et peut-être trop métaphorique pour moi.
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