Un roman féministe lu il y a six mois et complètement oublié... aujourd'hui.
Donc, cette critique juste pour dire sans prétention que s'il ne m'en reste rien en aussi peu de temps, c'est qu'il ne contenait pas grand-chose.
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Elle a entre vingt et trente ans, est née dans les années septante et ne veut plus perdre son temps en conversations futiles avec les filles. Elle tourne donc le dos à la douceur et la sécurité d'un groupe de copines pour se frotter à un groupe de mâles. Elle aime leurs âpres conversations, leurs soirées sans fin, jusqu'à la sad hour, leur recherche de vérité sans concession. Et puis un jour, elle découvre le couple. Aucun compromis envisageable, même en amour : seule prévaut la virilité.
Toute fille réussie (jetons l'expression garçon manqué aux orties) a été confrontée un jour au choc culturel, voir même civilisationnel, du dîner entre hommes. Et de se poser la question du pourquoi les femmes ont tendance à partager, à parler du privé alors que les hommes auront tendance à affirmer et à aborder des sujets relevant du politique ou du sociétal.
On est en plein dans l'essai de Steinem sur le langage Quand les hommes et les femmes se parlent, si ce n'est que la narratrice décide ici de tourner le dos à son genre, de mépriser les codes plus féminins et de survaloriser la virilité. Elle ferait donc partie, si l'on en croit la féministe américaine, de ces femmes qui ont tellement intégré le patriarcat qu'elles ne jurent que par les valeurs dites masculines : force, affirmation de soi, etc.
Pourtant la narratrice s'affirme comme féministe, et on comprend parfaitement son point de vue sur la société divisée et genrée, sur cette difficulté à se faire entendre en tant que femme, sur cette volonté d'égalité totale entre les sexes.
Entre essai et fiction, à lire pour entretenir le débat !
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Tout d'abord la narratrice est née dans les années 70 et ne semble pas comblée par la place occupée par les femmes.De ce fait elle traînera beaucoup dans les bars, adoptera un style jean rt fuira une forme de féminité. Car pour elle l'homme a la parole, la puissance, l'affirmation passe par la parole politique.
Elle remets donc en cause le diptyque du couple en trouvant une nouvelle tactique du couple.
Les sooirées se passent au bar à discuter lors de la sad hour des nuits entières avec des bandes d'amis.
Elle trouvera aussi une chance d'être en couple et expliquera sa vision des soirées entre filles.
Pour moi cet écrit n'est pas clairement un roman mais une forme d'essai sur une nouvelle dialectique du couple et une autre vision des rapports-hommes femmes.
Pour moi le style est très bon, coup de poing, pas dénué d'humour et un foisonnement d'idées.
Pour moi un must, un vrai témoignage d'une époque.
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Un roman féministe, qui aurait pu être très bien écrit pas une adolescente rebelle et en recherche.
Je pars du principe que si une personne a aimé un roman alors je me dois de trouver pourquoi, en étant le plus ouvert d'esprit, d'autant plus que ce roman a obtenu le prix Flore 2005.
Mais là au vu des critiques peu de membre Babelio ont aimé.
Je pense (je méjuge peut-être), que ce roman a été récompensé pour son féminisme "coup de poing"
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Je n'aurais pas lu ce livre s'il n'avait pas fait partie de la sélection de mon club de lecture. Je l'ai choisi au hasard. Mauvaise pioche !
Le sujet du livre est tout a fait étranger à mon univers personnel et je n'ai éprouvé aucune empathie pour le personnage. "Joy" se comprend peut-être elle-même mais, moi, je ne l'ai pas du tout comprise. Son style de vie, ses intérêts, ses relations, ses interrogations, la recherche de sa voie personnelle, tout est confus, elliptique, illusoire, sous-tendu par des pré-supposés qui resteront occultes jusqu'au bout. En particulier, l'auteure insiste sur son "hésitation" entre le camp des garçons et celui des filles. Mais ce qui semble remplir sa vie - une forme de féminisme (que je saisis mal) et d'interminables discussions oiseuses avec des hommes - m'a laissé perplexe.
Qui peut se retrouver dans un tel personnage ? Personne, peut-être... Pour aggraver encore la confusion du lecteur, la narratrice parle d'elle-même en alternant sans transition "je", "tu" et "elle"...
En lisant ce roman, j'ai perdu mon temps. Heureusement ma lecture aura été courte.
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Assez déçue par ce roman sans queue ni tête, je n'ai pas été conquis par le style ni par le propos. Est-ce être féministe que de vouloir à tout prix parler comme les mecs dans les bars ?
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