AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,94

sur 35 notes
5
6 avis
4
9 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Jean- Guy Soumy a acquis ses superbes " lettres de noblesse " avec son extraordinaire trilogie des " Moissons délaissées " . C'est un incontestable écrivain , qui , depuis cette première production , n'a eu de cesse de varier ses écrits et montrer l'étendue de son immense talent .Hélas , ce premier succès lui a valu un classement " auteur du terroir " qui , sans être péjoratif, loin de là , l'a quelque peu " marginalisé " . Ajoutons - y une discrétion tout à fait louable de sa part , mais malvenue dans un milieu sans concession , et nous aurons l' explication d'une reconnaissance très largement insuffisante eu égard à son rayonnement . Jean - Guy Soumy excelle dans bien des domaines et a su aborder des sujets trés variés : ruralité, régionalisme, psychologie , histoire , aucun domaine ne lui est interdit .
Dans ce roman , nous faisons la connaissance de Blanche , une retraitée qui , avec sérénité , coule des jours paisibles sans se douter que l'intrusion dans sa vie d'une certaine Pauline va bouleverser son paisible quotidien . le " problème " exposé, c'est un parcours peu commun qui va amener à se rencontrer deux femmes que rien ne semblait devoir réunir. Et pourtant . C'est mal connaître L Histoire. C'est mal connaître Jean - Guy Soumy . C'est mal connaître la vie ....
Bien sûr, le thème n'est pas inédit. Une vieille dame qui , au terme de sa vie , croise celle d'une jeune femme... Les juifs et la guerre , oui , pas forcément novateur mais...
La route est longue mais l'osmose s'opère... L'une revit son passé, l'autre prépare son avenir et , pour cela , doit s'appuyer sur certains aspects méconnus de son histoire .... Deux destins . Une quête commune , deux mains enlacées , deux mains plus fortes et les réminiscences du passé pour l'apaisement et l'espoir . Combattre les vieux démons pour se libérer et ...se construire .
Jean- Guy Soumy nous fait suivre la destinée de ces deux femmes si différentes et finalement si proches qui éclaboussent le roman par leur omniprésence . Les personnages secondaires sont tout aussi émouvants mais...ne sont que secondaires . Ils n'en sont pas moins indispensables...
Jean - Guy Soumy écrit bien . Il le confirme . Ses personnages sont travaillés et bien campés dans leurs rôles, notamment les émouvantes Blanche et Pauline .Ce roman suit une courbe qui va " crescendo " et si le dénouement n'est pas inattendu , il n'en reste pas moins émouvant.
Après, oui , il manque peut - être un peu d'émotions dans les propos et attitudes des personnages . Peut - être. Mais le lecteur est tellement pris que , de lui - même, il la maîtrise , cette émotion, mieux même , il la vit ....Je suis chauvin . Soumy est limousin , moi aussi . Il aime la Creuse , moi aussi . Et alors ? Cette lecture est super et ...je vous la conseille . Blanche et Pauline , vous allez forcément les aimer..
La CREUSE regorge de talents .Jean - Guy Soumy en est un .
Commenter  J’apprécie          603
Je ne connaissais pas Jean-Guy Soumy et je dois dire qu'une femme juste est une très belle découverte.
Une sorte de sésame pour les enfants cachés de la seconde guerre mondiale. Cette phrase citée d'Hanna Arendt dans le roman imprègne celui-ci.
" Pour être confirmé dans mon identité, je dépends entièrement des autres".
L'écriture de ce roman est douce, tendre à l'image d'une histoire d'amour unique.
Blanche, une enseignante à la retraite vit paisiblement dans sa maison de Draguignan jusqu'au jour où Pauline, une jeune femme perdue dans ce monde, la rencontre.
Cette rencontre n'est pas fortuite, Pauline sait que Blanche fut une amie de sa mère.
Mais elle ne connaît rien de son histoire, de sa vie..
Jean-Guy Soumy avait une écriture parfaitement maîtrisée va nous restituer pas à pas les morceaux de ce puzzle qui relient ces trois femmes.
Il serait dommage de dévoiler ces secrets dela grande Histoire et de celle d'êtres humains.
Je vous laisse la découvrir, avec cette belle écriture qui s'enroule autour du Temps, de lieux comme cette région : La Creuse qui paraît si froide pour qui ne l'a connaît pas.
Un petit roman bouleversant qui rend hommage aux courages des hommes dans le malheur, dans la noirceur de la guerre.
Un petit roman qui honore la mémoire de ceux qu'on appelle aujourd'hui : Les Justes.
Commenter  J’apprécie          498
Une femme juste de Jean-Guy Soumy est publié aux Presses de la Cité.
C'est toujours avec beaucoup de plaisir que je retrouve la plume de cet auteur.
Cette fois-ci il nous entraine sur les pas de Blanche ... Nous la retrouvons à Draguignan où elle s'est installée avec son époux depuis de nombreuses années. Veuve depuis bientôt 10 ans elle est intriguée par une R5 garée juste devant chez elle. Au volant ... elle le découvre au petit matin une jeune fille qu'elle identifie immédiatement. Tu es la fille d'Hélène, entre tu es ici chez toi.
Comme elle avait recueillie Hélène en 43 elle prend Pauline sous son aile et lui raconte enfin ce que sa mère n'a pas su ou pu lui dire. Comment Pauline va t'elle réagir devant le gouffre qui s'ouvre devant elle? Blanche sauta t'elle trouver les mots? Auront t'elles le temps?
Un beau roman sur la transmission, sur la mémoire. Tout est dit avec délicatesse. On avance sur la pointe des pieds, la douleur, la tristesse sont comme camouflées aux regards, c'est le choix de l'auteur je le respecte.
Un roman à découvrir c'est certain. Un grand merci aux éditions Les Presses de la Cité pour ce partage.
#Unefemmejuste #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          300
C'est en rentrant du cimetière que Blanche a été intriguée par une voiture garée devant chez elle.
Elle n'y avait pas prêté attention en quittant son domicile.
La vague silhouette aperçue derrière le volant lui avait évoqué une planque policière comme elle en voyait au cinéma.
Lorsqu'une jeune fille en sortit en sonna, Blanche fut à peine étonnée, comme si un rendez-vous secret était prévu entre elle et l'inconnue.
« Alors, je t'en prie, toi que je ne connais pas, dérange-moi. Bouscule quelque chose de l'équilibre qui me tient lieu d'existence. »
Elle s'appelle Pauline, elle souffre de ne rien savoir de la vie de sa mère qui vient de mourir.
Blanche, elle, a bien connu Hélène qu'elle a sauvé du camp de Rivesaltes et des nazis.
C'est un pèlerinage que Blanche et Pauline entreprennent, sur les traces d'un passé douloureux.

Jean-Guy Soumy nous livre la vie de Blanche qui s'est employée à sauver des enfants, à leur redonner le sourire en leur offrant une famille.
Malgré la lourdeur du sujet, l'auteur nous évite le larmoyant.
Pour ma part, j'aurais aimé ressentir un peu plus de passion. L'ensemble m'a semblé manquer de nerfs.
Les personnages, tous attachants auraient mérité d'être décrit avec plus de détails.
Je n'ai pas vraiment ressenti leurs peurs, leurs espoirs, leurs solitudes face à la folie meurtrière.
L'écriture simple est agréable.
Je connaissais Jean-Guy Soumy pour avoir lu trois de ses livres que j'avais beaucoup aimé : « La belle Rochelaise », « le soldat fantôme » et surtout « le voyageur des bois d'en-haut ».
Cette fois-ci, je ne suis pas totalement convaincu, mais je resterai fidèle à l'auteur.




Commenter  J’apprécie          270
Blanche est une vieille dame âgée qui vit à Draguignan. Un jour, on sonne à sa porte ; c'est une jeune femme, Pauline, qui à la mort de sa mère, Hélène, a retrouvé le nom de Blanche dans ses affaires. Elle veut savoir qui était la vieille dame pour sa mère. Blanche va alors lui raconter l'histoire de celle-ci, sauvée du camp de Rivesaltes en 1942 après l'arrestation de sa famille d'origine juive. Blanche et Marcel, qui deviendra son mari, ainsi que d'autres, ont hébergé et sauvé des enfants juifs de la menace nazie d'abord à Biot puis à la campagne, dans un village de la Creuse. Pauline, désireuse de voir les lieux, pousse Blanche dans un long voyage géographique et dans ses souvenirs.

J'ai découvert ce roman parmi les nouveautés de la médiathèque de ma commune et j'ai été attirée car j'avais lu précédemment un ou deux livres de Jean-Guy Soumy que j'avais appréciés et le thème de l'histoire me parlait.
C'est un livre qui se lit facilement, adapté à un lectorat masculin ou féminin. le style est simple et agréable, les pages se tournent rapidement.
L'idée de départ est intéressante même si personnellement j'aurais aimé que l'auteur creuse davantage l'antisémitisme de cette époque, la vie dans les camps de détention comme celui de Rivesaltes ou le contexte historique. J'ai trouvé ces aspects trop vite abordés.
En revanche, l'accent est mis sur le sauvetage des enfants juifs par ceux qui deviendront des Justes et la vie quotidienne pour ces enfants rescapés et leurs bienfaiteurs.
Je me suis attachée au personnage de Blanche qui est sympathique et a le coeur sur la main et l'affection qu'elle porte au chat errant qu'elle nourrit m'a touchée également.
En revanche, la fin du livre m'a étonnée et je l'ai trouvée un peu expéditive, j'ai été déçue.
Commenter  J’apprécie          230
Pauline se rend au domicile de Blanche, retraitée qui vit paisiblement à Draguignan.
Blanche identifie immédiatement Pauline comme la fille d'Hélène, une jeune juive qu'elle a protégée pendant la guerre.
Entre elles, c'est une reconnaissance affective immédiate.
Pauline ne connaît rien du passé de sa mère.
Blanche va l'éclairer et elles iront même dans la Creuse, remuant les souvenirs de l'une et ouvrant une identité à l'autre.
C'est une belle, douce et douloureuse histoire.
Parfaitement bien écrite.
Que de délicatesse dans l'approche de ces deux femmes, que de tendresse entre elles.
Les liens se tissent en pudeur et en respect mutuel.
J'ai passé un délicieux moment en leur compagnie.
Commenter  J’apprécie          220
***

Lorsque Blanche remarque une R5 garée devant chez elle, une silhouette frêle au volant, elle est loin de se douter que c'est une toute une partie du passé qui refait surface. Cette jeune fille, qu'elle va apprendre à découvrir, à aimer et à protéger, est la fille d'Hélène, une des enfants que Banche a caché des nazis pendant la guerre. Pourquoi Pauline semble-t-elle si perdue ? Et si blessée ? Pourquoi Hélène n'a jamais évoqué son enfance, ses racines, et son difficile chemin vers la liberté ? Autant de questions auxquelles Blanche devra répondre, affrontant une fois encore les douleurs du passé...

Jean-Guy Soumy est un auteur que j'apprécie beaucoup. Avec ce roman, il attire une fois encore notre attention sur des faits historiques, des réalités de notre Histoire qui ne peuvent laisser indifférent.

Toute en douceur et en pudeur, il évoque ces hommes et ces femmes qui ont risqué leur vie pour sauver celles d'enfants juifs, coupés de leur famille, orphelins et sans racines. Ces Justes, qui ont tenté d'illuminer les jours sombres de cette guerre sans âme.

L'histoire de Blanche, Hélène et Pauline pose également parfaitement ce sentiment de culpabilité qu'éprouve les survivants. Cette peur du lendemain, où tout peut basculer. Ce besoin ancré au fond du ventre, de ne s'attacher à rien, pour ne pas souffrir de la perte.

Un roman sur les liens qui se tissent, qui se défont et qui se resserrent...

merci à NetGalley et aux Editions Les Presses de la cité pour leur confiance...

Lien : https://lire-et-vous.fr/2020..
Commenter  J’apprécie          210
Jean-Guy SOUMY. Une femme juste.

J'ai commence ce livre ce jour à 14h 30. Je n'ai rien fait d'autre, lire et à 18h 30, en séchant quelques larmes, je l'ai refermé. En une après midi j'ai suivi le pèlerinage que Blanche a fait en trois mois. Dans les années 1980, Blanche, quatre-vingts ans, institutrice à la retraite vit à Draguignan seule. Son époux, ancien instituteur est décédé, il y a une dizaine d'années. Elle réside dans un petit pavillon, impasse des Mimosas. Une après midi de septembre, une jeune femme sonne et se présente. C'est Pauline, la fille d'Hélène que Blanche a connue lors de la seconde guerre mondiale et qu'elle a recueillie, avec d'autres enfants, sortis des griffes des nazis. . En effet, en 1942, Blanche, avec l'aide d'amis,,Vlasta, Marcel a sauvé du camp d'internement de Rivesaltes des enfants, orphelins, juifs, polonais, fils de résistants, etc.… Blanche offre l'hospitalité à Pauline. Une relation de confiance se noue entre les deux femmes, l'une au seuil de sa vie, l'autre à l'arrière-saison, au bout de son chemin….. Ce roman est porté, alternativement par les deux principales héroïnes, Blanche, la résistante, et Pauline qui désire revivre la jeunesse de sa mère.

Pauline découvre que sa mère est d'origine juive, mais cette dernière ne lui a jamais fait part de sa judéité. c'est l'ombre qui obsède cette jeune femme. Elle désire voir les lieux où sa mère a vécu pendant une année et demie. Mais la maison d'accueil de Biot n'existe plus. En effet tout a été loti. Et ce refuge a cessé d'exister lorsque les allemands ont occupé tout le territoire français. IL a fallu évacuer une soixantaine d'enfants, le personnel encadrant et le bétail, la volaille, les ânes. La terre d'asile sera le château du Breuil, en Creuse, département d'origine de Blanche, sis près de la ferme familiale à Hivernesse, près de Gentioux. Un paradis pour la soixante d'enfants secourus grâce à l'OSE, (Oeuvre de Secours aux Enfants).

Les deux femmes décident de partir, de refaire le parcours emprunté, il y a quarante ans par Hélène, Blanche, Marcel et tous les autres. Pauline a hérité de la R5 de sa mère et elle conduit donc Blanche. Elles vont traverser un quart de la France, depuis Rivesaltes, Biot, quelques étapes, et les voilà sur le plateau creusois. C'est là que Blanche a connu l'amour. En sera-t-il de même pour Pauline qui veut mettre ses pas dans ceux de sa maman ? Quel périple semé d'embûches et la découverte de ce département, la Creuse, terre d'asile. Une véritable odyssée et un retour sur le passé...

Avec beaucoup de tendresse, de sensibilité, d'humanité, Jean-Guy SOUMY nous relate une part de la seconde guerre mondiale avec ce sauvetage d'enfants. Oui, Blanche fait partie des « Juste » ; elle a sauvé des enfants et aurait pu avoir son nom inscrit sur le mur des Justes du Mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem. Une belle histoire qui se mêle à la grande Histoire de notre pays ( 09/03/2021).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
Commenter  J’apprécie          110
Années 1980, à Draguignan. Pendant un jour et une nuit, une R5 est restée garée, devant une maison. La conductrice est sortie, une seule fois, de son véhicule, pour aller vérifier le nom inscrit sur la boîte aux lettres. Au matin, la voiture a disparu.


Le jour d'après, elle est de retour. Blanche, une retraitée, ne tergiverse plus, elle veut savoir qui l'observe. Lorsque la personne descend de voiture, la vieille dame sait, immédiatement, qui elle est. Elle ressemble tant à Hélène, cette fillette qu'elle a sauvée pendant la guerre. Pauline ne connaît rien du passé de sa mère. A sa demande, les deux femmes entreprennent un voyage dans le passé et visitent les lieux dans lesquels a vécu Hélène.


En 1942, Blanche était volontaire à la maison d'accueil de Biot, près d'Antibes. La mission première de la Maison était de sauver des enfants, pourchassés par les nazis, mais elle servait aussi d'asile à tous les persécutés. le 26 août, à la suite de rafles, six mille cinq cents Juifs ont été emprisonnés au camp de Rivesaltes, une antichambre de Drancy et Auschwitz. Quelques jours après, Vlasta, le directeur du refuge, et Blanche s'y sont rendus, avec l'espoir de libérer des enfants. Épaulés par l'OSE, l'Oeuvre de secours aux enfants, ils ont sauvé, ce jour-là, deux orphelins. Au moment de repartir, les yeux de Blanche se sont posés sur une petite fille. Pourquoi elle ? Aujourd'hui, elle ne le sait toujours pas. C'est ainsi qu'Hélène est entrée dans sa vie et a intégré la Maison.


A vingt-deux ans, Pauline découvre ce que sa mère lui a toujours caché. Elle ne savait même pas qu'elle était juive. Toute sa vie, elle a cherché à satisfaire Hélène, mais celle-ci est toujours restée distante avec elle. Blanche lui révèle, par petits morceaux, la vie de celle qui lui a donné la vie. Elle avance à petits pas : elle ne dévoile que ce que la jeune fille est prête à entendre. C'est difficile, pour elle aussi, car elle revit des moments douloureux. Les souvenirs l'engloutissent, avec la menace de la submerger. En effet, les épreuves ont été terribles. Lorsqu'elle raconte, l'émotion est forte. Elle décrit la peur quand l'approche des nazis les a obligés à quitter la région, elle rend hommage à toutes ces personnes qui les ont aidés et sans qui, ils n'auraient pas survécu. Une scène m'a particulièrement bouleversée. Elle est la clé qui permet de comprendre la mère qu'Hélène a été, elle montre que ce que sa fille a pris pour de l'indifférence, était une volonté de protéger son enfant. Cela m'a fait mal que Pauline n'ait pas su avant le décès de sa maman qu'elle agissait par amour. de son vivant, elles ne se sont pas comprises.


La suite sur mon blog...


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          90
C est avec plaisir que j ai renoué avec jean Soumy que je lis depuis de nombreuses anñees
J ai retrouve la Creuse et son histoire
Un magnifique roman où l histoire de cette région a toute son importance
La vie de ceux que l on a appelé "les justes" est poignante
A noter aussi la description des paysages qui est magnifique.



Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (82) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3211 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}