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Un grand merci à Babelio et aux éditions Dargaud...

1963, Chicago. Cette année-là, Vivian Maier est la nounou des enfants Gensburg. Une nounou attentionnée qui les incite à regarder le monde, à s'ouvrir aux autres et à la nature. Mais Vivian a aussi une passion : la photographie. D'ailleurs, elle ne quitte jamais son Rolleiflex Carl Zeiss, qu'elle porte toujours autour du cou. Ainsi, elle immortalise les scènes du quotidien, les gens qu'elle croise au hasard, la vie urbaine. Si elle imprime certaines photos, elle garde néanmoins des dizaines et des dizaines de pellicules...

Marzena Sowa et Émilie Plateau rendent, à travers cet album, hommage à cette femme qui aura connu la gloire après sa mort. Si son travail de nourrice l'a occupé une grande partie de sa vie, elle passait le reste de son temps libre à photographier la vie autour d'elle. Son travail a été découvert, par hasard, par John Maloof, en 2007, lorsqu'il achète aux enchères tout un fatras de photographies, de planches-contacts, de pellicules non développées, de négatifs et de papiers entassés. Ce n'est que deux ans plus tard qu'il met un nom sur l'auteur de ces oeuvres, au moment où Vivian mourait, dans l'anonymat le plus complet. Cet album a pour vocation de mettre sur le devant de la scène des femmes oubliées. Pari réussi pour peu que l'on n'ait pas vu le documentaire qui lui était consacré (À la recherche de Vivian Maier) ni lu le roman de Gaëlle Josse (Une femme en contre-jour), entre autres. En effet, dans cet album, Marzena Sowa survole la vie de Vivian Maier, s'attarde sur des instantanés sans réelle émotion, sans saisir la complexité et la modernité de cette femme secrète au regard acéré. Elle évoque plus souvent son travail de nounou que sa passion pour la photographie. Graphiquement, Émilie Plateau croque tous ces personnages d'un trait minimaliste et naïf, les faisant évoluer dans des planches sans case, sans bulle. Un dessin original, certes, mais un brin brouillon. En utilisant la couleur pour le présent, le sépia pour le passé, elle redessine en noir et blanc quelques photos de l'artiste.
Un sujet qui aurait mérité quelques mises au point !
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Comment faire part de la déception pour un livre sur Vivian Maier quand elle côtoie chez moi l'admiration pour son oeuvre ? La déception peut être amplifiée par l'attente, évidemment. J'aime l'oeuvre de Vivian Maier et son univers de Street Photography à l'ancienne, le Rolleiflex en bandoulière et l'oeil penché sur l'envers du décor, penché aussi sur la visée ventrale inversée qu'impose l'appareil, comme un symbole d'inclinaison respectueuse envers ses sujets photographiés. J'aime ses portraits, ses jeux d'ombre et ses reflets, l'ambiance figée et trouble qui s'en dégage. Et pourtant je suis souvent déçu par les histoires qui résultent de la vie de Vivian Maier. Et je me pose des questions, plus de dix ans après l'avoir découverte grâce au documentaire qui lui a été consacré, et qui racontait le plus intéressant la concernant à mes yeux, sa révélation posthume et la magie de ses photos.
On a cherché à mieux connaître sa vie et ses origines suite à la découverte fascinante de son oeuvre, sauf que voilà, je suis dubitatif : Est-elle vraiment intéressante pour le lecteur, sa vie de nounou célibataire obsédée de photo ? Elle pourrait peut-être le devenir si on y découvrait des raisons de son obsession vitale à photographier, par exemple. Ou pourquoi pas en prenant résolument le parti de l'exofiction comme dans les romans de Dominique Fortier sur Emily Dickinson, qui réussit à faire vivre l'oeuvre de la poétesse tout en la racontant.
Toujours est-il que j'ai eu du mal à m'intéresser à sa vie – comme dans le roman de Gaëlle Josse, retracée ici de manière fragmentaire et plutôt gentillette avec la sensation d'effleurer les sujets, les parts d'ombre de sa personnalité révélées par le documentaire étant aussi occultées. À vrai dire il ne s'y passe pas grand chose. Une plongée doucereuse dans l'Amérique ségrégationniste, des souvenirs d'enfance avec le retour en France de sa maman notamment, une vie de nounou adoptée par ses familles pour l'essentiel. Et un personnage qui s'apparente plus à une Mary Poppins de la photo qu'à une artiste habitée, secrète et énigmatique. J'ai eu du mal à faire coïncider le portrait de cette Vivian Maier aux traits minimalistes dans le dessin, plutôt sociable et sans réelle part d'ombre, avec la photographe à l'oeuvre empreinte de mystère, ne cherchant pas vraiment à se faire connaître de son vivant ni à développer ses bobines, ne serait-ce que pour elle-même (même si c'est relaté dans la bd).

Voilà, un rendez-vous manqué pour ma part et j'en suis désolé, je pense m'arrêter là avec les histoires sur Vivian Maier que le monde de l'édition ne manque pas de vouloir relater, tant l'histoire de sa révélation posthume a fasciné.

Merci à Babélio et aux Éditions Dargaud pour l'envoi de cette bd dans le cadre de masse critique.
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Cet album, je l'ai attendu impatiemment pendant plus de deux mois.
Une documentaliste m'en a parlé en novembre dernier, alors que nous évoquions Emilie Plateau, auteure de BD.
J'ignorais alors tout de Vivian Maier (1926-2009) et de sa vie surprenante : voyageuse, gouvernante aux USA à partir de 1950, et photographe amateure de génie. Ses prises de vue ont été découvertes après son décès, certaines encore à l'état de pellicules. Il y en a plus de 100 000.
J'ai d'abord pris connaissance de son oeuvre via cet article du Monde 'Pourquoi l'autoportrait ? Vivian Maier' *, et puis d'autres, car ses photos sont fascinantes (on se perd parfois dans des jeux de reflets et d'ombres, notamment dans ses autoportraits).
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J'ai également regardé ce reportage assez troublant : 'A la recherche de Vivian Maier' (John Maloof & Charlie Siskel, 2013). Sa vie y est reconstituée, et des proches témoignent, livrant leurs souvenirs, donnant de cette femme des images parfois totalement divergentes qui laissent perplexe, voire mal à l'aise. Les auteurs de ce doc ont-ils recherché le sensationnalisme ?
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La BD d'Emilie Plateau & Marzena Sowa est plus descriptive, insistant sur les rapports de cette femme libre avec les enfants dont elle avait la garde. Elle jouait avec eux, les encourageait à prendre confiance, leur faisait observer la nature, la ville, les injustices - autant d'ouvertures sur le monde pour ces rejetons de 'bonnes familles' vivant dans des quartiers huppés.
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Je crois que je suis un peu restée sur ma faim, ce qui n'aurait pas été le cas si je n'avais pas vu le reportage avant.
Les photographies de l'artiste sont ici dessinées par Emilie Plateau. C'est amusant d'aller à la pêche ensuite pour retrouver les originaux, mais j'aurais aimé que quelques uns de ses clichés soit présentés, au moins en postface.
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* https://lunettesrouges1.wordpress.com/2021/02/25/pourquoi-lautoportrait-vivian-maier/
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Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée "Vivian Maier : Claire-Obscure".
Qui était Vivian Maier, cette « nounou pas comme les autres » dont on découvrit à titre posthume le talent immense de photographe ?
Vivian Maier décède en 2009, à 83 ans, dans le plus grand anonymat.
On redécouvre ses photos pleines d'humanité et d'attention envers les démunis et les perdants du rêve américain par hasard dans des cartons oubliés au fond d'un garde-meuble de la banlieue de Chicago.
Personnalité complexe et parfois déroutante, femme libre dont le destin s'est écrit entre la France et l'Amérique, elle avait choisi de vivre les yeux grands ouverts.
"Vivian Maier : Claire-Obscure" est un portrait captivant d'une femme que je connais car j'ai déjà lu des ouvrages sur elle.
Les auteurs ont insistés ici sur les rapports de Vivian avec les enfants dont elle avait la garde. Elle faisait tout pour les inciter à avoir confiance en eux, à observer la nature, à s'ouvrir aux autres..
Elle était en avance sur son temps.
J'ai découvert qu'elle était féministe. Je ne me souvenais pas qu'elle l'était à ce point.
Elle était franche, sans faux-semblant, avec un point de vue sans concession sur certaines choses.
J'ai beaucoup aimé le portrait fait ici par les auteurs.
Par contre, j'avoue ne pas avoir accroché aux graphismes. Les bonhommes sont présentés comme des bonhommes bâton, il n'est pas évident de savoir qui est qui. Heureusement, on reconnait Vivian, c'est d'ailleurs la seule réellement reconnaissable.
Cela m'a vraiment déstabilisée.
Heureusement, j'ai apprécié le contenu, et je suis ravie de ma lecture.
"Vivian Maier : Claire-Obscure" est une bonne surprise que je vous recommande et note quatre étoiles :)
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Vivian Maier est une artiste dont le travail me passionne et une femme qui m'intrigue. J'ai commencé à m'intéresser vraiment à elle suite à un reportage sur l'exposition que lui a consacrée le Musée du Luxembourg, fin 2021. J'ai voulu en savoir un peu plus grâce à sa biographie romancée mais fidèle de Gaëlle Josse "Une femme en contre-jour" et j'ai enfin eu la chance de pouvoir voir l'exposition de ses travaux au musée des Beaux-Arts de Quimper au printemps 2022.
Alors pourquoi encore lire sur elle? Parce que cette femme est une artiste enfin reconnue à titre posthume mais qu'elle reste un mystère, ce que rend bien le sous-titre de ce roman graphique "claire-obscure" qui ne fait pas référence qu'à la photographie. Elle interagissait peu avec ses semblables, était assez revêche mais était également pleine d'humanité comme le montrent si bien ses photos. Elles ne s'intéressait pas au beau, au riche mais aux gens, aux anonymes dans la rue, aux pauvres.
J'ai, cette fois, choisi la BD car les auteurs de ce medium, surtout quand il est biographique, doivent faire des choix dans les éléments de la vie de ceux ou celles qu'ils illustrent contrairement à un livre qui peut se permettre d'être assez exhaustif. Et c'est le cas ici; Marzeva Sova a privilégié les relations de Vivian avec les enfants dont elle s'est occupé pratiquement toute sa vie en tant que nounou/gouvernante. L'auteure montre que Vivian a essayé de leur inculquer une conscience sociale et de développer leur sensibilité artistique. Je la découvre également féministe, martelant qu'une femme ne se définit pas en fonction d'un homme, qu'elle n'en a pas besoin pour exister; c'est une prise de position assez courageuse et novatrice dans les années 60. Ce sont deux aspects de la personnalité de Vivian que je ne me souviens pas avoir lus auparavant.
Le trait d'Emilie Plateau est assez enfantin; ses dessins des personnages m'ont rappelé des figurines en pâte à sel ou en pâte à modeler, assez grossières, difficiles à différencier entre elles. Seule la figure de Vivian Maier est clairement identifiable avec son chapeau et son manteau informes mais surtout ne quittant jamais son Rolleiflex autour du cou.
#Vivianmaier #NetGalleyFrance
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Vivian Maier a toujours été libre. Pas de mari, pas d'enfant, et pas de famille. Elle a vécu de petits boulots, faisant surtout nounou pour les enfants ou pour les personnes âgées. A sa mort, on a découvert ses photographies, montrant son talent pour capturer le monde.
J'ai apprécié ma lecture, sans pour autant avoir l'impression d'avoir compris le personnage. L'album s'attache en effet à montrer son travail de garde d'enfants, toujours un appareil photo à portée de main, sans jamais laisser transparaitre ce regard unique qu'elle portait sur le monde. Et c'est probablement là qu'est le mystère de cette femme qui trouvait des sujets d'attention partout autour d'elle.
J'ai également apprécié le dessin, d'une grande simplicité, mais qui appuie le propos de l'album sur la simplicité du personnage sans en donner une image trop détaillée.
Cet album est intéressant, sans pour autant lever complètement le voile sur l'histoire de Vivian Maier. A découvrir.
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Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Dargaud pour la découverte de cet album au sujet de #Vivianmaier.

Marzena Sowa et Émilie Plateau nous proposent ici une biographie graphique de la "nounou qui prenait des photos", Vivian Maier, artiste photographe restée toute sa vie dans l'anonymat.
La vie de Vivian Maier est présentée avec beaucoup de pudeur et de distance, ce qui correspond bien à l'image que je me suis forgée autour de cette artiste. L'album s'attarde sur sa vie professionnelle en tant que nounou et explique sa démarche artistique, loin de l'élitisme. Marzena Sowa et Émilie Plateau donnent aussi des précisions sur l'enfance et l'entrée dans l'âge adulte de Vivian. Elle va ensuite traverser les bouleversements sociaux des années 1960, en particulier les luttes des couleurs, des classes et des femmes aux Etats-Unis...

Malheureusement... Je n'ai pas du tout aimé les dessins... J'ai trouvé l'univers graphique grossier, enfantin, presque schématisé, plutôt désagréable... J'ai eu des difficultés à comprendre certaines actions. Je m'attendais à plus de poésie dans les traits, vu le sujet de l'album, ou au moins une esthétique plus léchée, ou plus en lien avec la photographie (autre que la simple mise en page des vignettes rappelant les clichés)... Grosse déception graphique donc... qui m'a empêchée de ressentir quelques émotions que ce soit...
Heureusement... le thème m'intéresse énormément et le scénario est pertinent et maîtrisé. Les aller-retour temporels sont bien identifiés, la construction est intéressante et intelligente. J'ai découvert, re-découvert et appris des choses à propos de Vivian Maier en lisant cet album : tant sur son histoire que sur son cheminement artistique et esthétique. On sent que c'est un ouvrage sérieux, bien documenté (j'ai d'ailleurs apprécié la chronologie et les références de fin de livre), raconté très simplement, à l'image de Vivian Maier.

#Vivianmaier #NetGalleyFrance
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Viviane Maier Claire- Obscure par Marzena Sowa et Émilie Plateau, Éditions Dargaud

Connaissez-vous Vivian Maier, cette photographe dont les clichés ont été découverts par hasard dans des cartons après son décès ? À la base, Vivian Maier était nounou. Mais elle avait toujours à portée de main un appareil photo et elle photographiait tout ce qui l'entourait.

Émilie Plateau et Marzena Sowa nous dresse un portrait simple mais efficace de cette photographe hors du commun.
J'ai découvert grâce à elles que Vivian Maier était une nourrice appréciée malgré sa personnalité parfois déroutante.
J'ai beaucoup aimé le graphisme de cette bande dessinée . le dessin peut paraître enfantin mais correspond totalement à l'ensemble et à l'ambiance donnée.
Une jolie bande dessinée que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. Je tiens à remercier à #NetGalleyFrance et aux éditions Dargaud pour l'acceptation de ma demande de lecture.
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Vivian Maier est une nounou d'origine française qui vit aux Etats unis. Elle s'occupe de trois enfants, elle s'occupe très bien d'eux mais elle a une particularité. Elle a toujours un appareil photo autour du coup et elle photographie absolument tout. Une passion dévorante qui ne va jamais la quitter.
C'est une histoire vraie et c'est pour cela que je me suis laissée séduire par la 4eme de couverture.
J'ai été très déçue des dessins. Très minimalistes, on dirait qu'ils sont réalisés par un amateur. Des pages sans paysages, des personnages sont très petits.
J'ai été d'autant plus déçue que je m'attendais à avoir au moins quelques photos réelles prise par Vivian, mais il n'y a que des dessins de ses photos.
J'ai néanmoins aimé la personnalité de Vivian, très courageuse, optimiste et qui ne se laisse jamais abattre.
Dommage.
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J'avais découvert l'existence de Vivian Maier avec la lecture de "Une femme en contre-jour" de Gaëlle Josse et depuis cette femme et son travail me fascinent.

Un roman graphique de Pauline Spucches, "A la surface d'un miroir", nous donnait une fiction et un certain regard, ici Marzena Sowa pour le scénario et Emilie Plateau au graphisme nous donnent à voir une autre vision du personnage.

En voyageant dans le temps et dans l'espace à différentes période de sa vie, on découvre Vivian Maier comme une nounou aimante, seule, isolée donnant à voir aux enfants dont elle s'occupe une certaine vision du monde. Vivian Maier est une femme libre, émancipée qui traverse son époque en l'observant, elle s'insurge des injustices du peuple noir et des personnes défavorisées, elle est assez solitaire, indépendante, préfère prendre des photos plutôt que de converser avec les gens, à l'exception des enfants dont elle s'oocupe.

On la voit ici avec une relation privilégiée en particulier avec les enfants Gensburg de Chicago qu'elle cotoyera pendant 17 ans. Elle va emmener Matthew avec elle pour voir une certaine réalité du monde, lui montrer les quartiers défavorisés, les injustices, subies par les afro-américains et les plus démunis. Elle leur montre l'envers du décor. Une femme libre dont on perçoit ici aussi son côté féministe.

J'ai beaucoup aimé le graphisme d'Emilie Plateau, de jolies couleurs pastel douces, les pages sur fond "sépia" pour représenter la France et le noir et blanc pour représenter les photographies de Vivian. On reconnait bien Vivian avec son rolleiflex toujours autour du cou.

Un autre regard qui m'a convaincu, le scénario est clair et pour terminer une petite bio vous permet de resituer la chronologie des événements.

Une très belle réussite.

Ma note : ♥♥♥♥♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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