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2,78

sur 79 notes
J'y vais !

Argh... pas si cool.

Ah bah, non, y a pas... j'vois pas, bouhhhh ! Mauvais plan ! Rantanplan !

Si j'abandonnais ? Non ! du cran, voyons ! Allons-y, hardi !

Pour ça, il faudrait d'abord avoir un soupçon d'imagination. Suffisant pour subir la composition...
Trouvons la solution !

(Si j'tordais son joli cou au "canard" (mot pas poli du tout, chut !) qui nous a fait un mauvais gag, vil lascar !)

Du roman, quoi donc ?
Stop aux faux-fuyants ?
OK.

Pas mal. Court. Parfois charmant, parfois bancal ; tantôt vif, tantôt plat. Original mais pas inouï non plus.

Hum, plutôt approximatif tout ça...

So, what ? Ajoutons : Spaak a du chic dans la formulation, non d'un p'tit doigt au chocolat (gros nimp, on croirait du javanais !). Art vivant. Swings narratifs. Trois sorts joints par l'amour. Trois climats distincts.

- 1920, Grand-Maman (Mathy) ou Gatsby au pays du "Tintin à son Milou".

- 39-45 (toujours !) ou Maman (Anny). Par surcroît, là-bas, au nord, on y a connu la capitulation flash, ça fait mal pour toujours.

- Aujourd'hui ou Mrs. Spaak (Isa). du noir, du gris, du blanc ! Photos à tapir au fond d'un carton. Oubli total. Coton sourd. Fraisil pas si fun à sortir, ni du four, ni du placard, au final.

Bazar fou, plombant ; journal distrait qui va d'un point A à un point Z sans toujours y voir un but.

Distrayant, instructif, fort, profond, poignant...
Attachant.
Bravo, Isa !


Challenge MULTI-DEFIS 2024 - Item mystère : Ma critique de ce LIVRE ne comporte pas la lettre E
Challenge PLUMES FEMININES
Challenge ABC 2023/2024
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Dans ce court récit l'auteur part sur les traces de sa grand-mère Mathilde et de sa mère Annie , née hors mariage.

Elle élévera seule sa fille, affrontant avec l'audace ........le brin de folie joyeuse qui la caractérisait la haute société de Bruxelles de l'entre- deux guerres..
A l'aide de photographies et de lettres l'auteur reconstitue minutieusement les traces de ces deux femmes par delà les mensonges pudiques et les omissions hypocrites sur lesquels s'est construite la mémoire familiale ô combien âpre !
Elle explore, avec finesse et subtilité --même si la construction du récit est un peu déroutante ----le destin de sa grand-mère , pressée et fantasque et surtout celui de sa mère, vulnérable, secrète, fière, volontaire, entière, audacieuse et déterminée pendant la guerre lors d'actions cachées...........

L'auteur continue d'explorer la douloureuse mémoire familiale .
N'en disons pas trop !
Une manière pour elle de régler ses comptes sans en finir pour autant avec ses souvenirs , il lui faudra du temps pour solder son passé.
Cette investigation de l'intimité ravagée d'une famille - comme un héritage disgracieux - ressemble à un délicat travail de reconstruction par delà une inconsolable tristesse!
Un récit sensible et fin, émouvant, poignant, surtout dans la deuxième partie , un "imprimé "qui bouscule tout!
-Une-allure-folle !
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Avis mitigé sur ce livre. Je ne connaissais pas l'auteure. C'est un roman particulier, où elle évoque deux figures familiales.

La première partie, la plus longue, ne m'a pas tellement intéressée. Certes, Isabelle Spaak plonge avec une émotion certaine mais aussi beaucoup de pudeur dans les photos et documents du passé pour tenter de reconstruire l'image de sa grand-mère Mathilde et de sa mère, Annie. Deux femmes libres, peu conventionnelles dans le Bruxelles de l'entre deux guerres. Mais je n'ai pas été sensible à la vie insouciante, aisée, protégée par un amant généreux, de la grand-mère.

Par contre, la deuxième partie m'a beaucoup émue . Je ne veux pas déflorer l'intrigue, je dirai simplement que l'auteure va apprendre une nouvelle bouleversante, concernant sa mère...une nouvelle qui lui permettra de renouer le lien, de rejoindre mentalement sa mère , d'adoucir son souvenir d'elle.

Cependant, le livre m'a paru assez brouillon, décousu , et j'aurais aimé ressentir plus d'empathie pour les deux personnages féminins. Une lecture en demi-teintes. Et dont je n'ai pas assez perçu " l'allure folle"...
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Suite à une lettre voulant rendre hommage à sa mère Annie. L'auteure, à travers les lettres d'une correspondance retrouvées, retrace le destin de celle-ci et de sa grand-mère.
Des femmes au destin exceptionnel par rapport à leur époque, des vies passionnantes, extravagantes, différentes, engagées, amoureuses.
Et pourtant je reste un peu sur ma fin, j'ai l'impression d'avoir à peine survolé la vie de ses deux femmes. Heureusement, avant de commencer le roman,je ne connaissais rien de cette famille belge, ni de la mort de la mère, Annie.
Comme quoi, on ne connaît jamais ses parents et grand parents, il nous montrent et nous racontent que ce qu'ils veulent. On oublie souvent qu'avant d'être une mère, une grand mère, ce sont avant tout des femmes et celles-ci ont eu des vies extraordinaires.
Le livre aurait mérité à être plu long et plus étoffé à mon goût, mais à découvrir pour rencontrer et suivre Mathile et Annie.
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Que voici un ouvrage bien étrange à l'ennui abyssal : un style aussi cahotique que son contenu, sans fil conducteur, à l'instar des premiers ouvrages de l'auteur, dont on eut du mal à l'époque où il furent commis à croire qu'ils émanaient de la même plume. Une prose si perfectible, des coquilles de langage et d"orthographe (mais !a responsabilité en revient aussi à l'éditeur) qui agacent. Quant au contenu, alambiqué et pompeux, il est desservi par la fatuité d'un style si laborieux qu'il en atténue l'étoffe, somme toute fort ténue. Viscéralement attachée, quoi qu'elle s'en défende, à d'ataviques marottes, l'auteur s'attelle à une enquête familiale qui ne présente aucun intérêt. Sa propension à se mettre chroniquement en scène est mue par un pathologique besoin à exister, inscrivant son nom dans une généalogie à l'égo et l'ombilic démesurés. Il est par ailleurs intéressant de comparer tous azimuts les critiques émanant de collègues journaleux dont on a peine à croire (voir La Libre Belgique) qu'ils aient lu une ligne de ce qu'ils galvaudent allègrement sans discernement ! Un ouvrage de piètre allure, à la lecture indigeste tant sa prose est obèse de cette fatuité qui caractérise son arrogant auteur ...
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Quel roman puissant et émouvant !
Cela commence comme une enquête documentaire de la narratrice qui part à la (re)découverte de sa famille maternelle. La narration d'abord rythmée par les visites et les documents qu'elle trouve dans des fonds de malles (lettres, photos) nous trimbale délicatement dans la Belgique et l'Italie du début du XXe siècle. Epoque où sa grand-mère Mathilde vivait de ses charmes au sein de la bourgeoisie bruxelloise. Entretenue par un riche italien marié, elle aura une fille illégitime, Annie, qui provoquera beaucoup de remouds chez les gens de bonnes familles.
A travers ces instantanés retrouvés, Isabelle Spaak déroule le fil d'une histoire qu'elle invente et qu'elle raconte avec ses mots si subtilement trouvés. Chaque document, chaque photo, chaque évènement sont autant de jalons entre lesquelles son imagination serpente joyeusement pour livrer un récit de femmes fortes, excentriques et anticonformistes.
Lorsque l'histoire intime rejoint celle de la Seconde Guerre mondiale, le roman décolle complètement et nous embarque pour de bons vers des sentiments universels avec de purs moments d'harmonie.
Que l'on connaisse ou non le tragique dénuement de cette famille, ce sont les mots nous y conduisant qui provoquent l'émotion.
Merveilleux pouvoir et charme de la littérature.
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J'ai aimé l'idée et le thème, mais je n'ai pas réussi à m'attacher à l'histoire et aux personnages, je suis toujours restée à l'extérieur.
Pourtant narré de façon intéressante : une fille part sur les traces de sa grand-mère et de sa mère, à la vie très atypique.
Elle mène une véritable enquête à partir des documents qu'elle a pu rassembler, des lieux qu'elle visite, et des photos dont elle imagine le contexte.
La fin nous réserve bien des surprises, et on comprendra pourquoi la narratrice s'est lancée dans cette enquête familiale.
Mais l'écriture m'a gênée, je suis toujours restée à l'extérieur.
On passe sans transition de l'époque actuelle à celle de ses grands-parents ou de sa mère, beaucoup de sujets sont évoqués.
La dernière partie, plus cohérente, m'a plus intéressée.

En résumé un très bon roman je pense, mais pas vraiment pour moi. (Dommage car cette enquête familiale est un thème qui me passionne).

P.S. : Je suis très choquée en découvrant que le résumé de la version poche spoile la toute fin du roman, ce que l'autrice n'a de toute évidence pas souhaité, vu qu'à aucun moment de lecture on ne peut supposer ce qui s'est réellement passé.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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J'ai adoré ce livre et j'ai beaucoup apprécié ce moment de lecture ! Malgré tout, j'ai bien plus apprécié la seconde partie du roman que la première.

Dans la première partie du roman, la narratrice nous fait découvrir l'histoire de sa grand-mère, Mathilde. Dans la seconde partie, elle nous parle du destin de sa mère, Anny. L'histoire s'étale donc des années 20 aux années 70-80. Nous suivons l'histoire et le destin de deux femmes d'après l' »enquête » de leur fille et petite-fille sur leur vie, afin de savoir ce qui se cachait véritablement derrière leurs erreurs et les rumeurs à leur sujet.

Car ce sont des femmes qui, en leur temps, ont fait preuve d'une modernité étonnante. Sans vous dévoiler quoi que ce soit sur leur histoire, elles ont fait saliver les mauvaises langues par leurs fréquentations et leur train de vie. Même si Mathilde, dans sa façon de vivre, aurait dû beaucoup plus m'émouvoir qu'Anny, c'est le contraire qui s'est produit. Sûrement parce que la vie d'Anny, plus récente, est plus détaillée que celle de Mathilde. Et parce qu'Anny est bien plus proche de la narratrice, cela se ressent dans ses écrits (elle l'appelle Maman, tandis qu'elle appelle sa grand-mère Mathilde).

Le seul aspect qui m'a dérangé dans ce livre est la narration. J'étais parfois perdue entre les dialogues entre les personnages, les propres réflexions de l'auteure, et les réflexions mêmes des personnages. Car on peut avoir tout cela dans un même paragraphe, sans espace, sans guillemets. Alors certes les dialogues sont pour la plupart « pensés », car c'est l'auteure qui retranscrit ce qu'elle pense qui se soit dit, mais parfois j'étais un peu perdue.

A la recherche du passé, la narratrice nous fait voyager là où ses personnages ont vécu, de la Belgique à l'Italie, en passant par la France. On sent dans sa recherche qu'elle imagine les membres de sa famille en train de se prendre en photo, de marcher, de rire. Une telle nostalgie m'a beaucoup touché, car moi-même je m'imagine souvent, dans des lieux gravés de l'histoire de ma famille, tout ce qu'elle a pu y faire.

Ce livre a été pour moi une plongée dans deux destin de femmes avides de vie, qui se souciaient peu des convenances de leur époque, qui se sentaient vivantes grâce à l'Amour. J'ai été bouleversée par Anny notamment, qui passe d'héroïne à paria en quelques pages. Ou comment un mauvais acte peut remettre en cause toute une vie…

Je ne peux que vous conseiller ce joli roman, à la plume si particulière, mais qui a malgré tout su me bouleverser, m'attendrir (et me faire appeler ma grand-mère et ma maman) !

16/20
Lien : https://matoutepetiteculture..
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Aimant découvrir les auteurs de mon pays et ne connaissant Isabelle Spaak (Prix Rossel 2004 avec 'Ca ne fait pas un roman'), j'ai eu envie de découvrir sa plume. C'est notre lecture commune avec Julie.

'Une allure folle' nous présente le destin hors du commun de deux femmes qui ne sont autres que la mère et la grand-mère de l'auteur.

Isabelle Spaak, à partir de documents en sa possession - cartes, photos, lettres .. - reconstitue l'histoire de ses ancêtres féminines. Je ne vais pas vous conter leur histoire mais je peux vous dire que l'on effectue un voyage des années 1920 à 1981, que l'on voyage de Belgique en Italie en passant par Paris.

Deux femmes au destin exceptionnel, deux véritables électrons libres avec des personnalités fortes et différentes.

On passera des futilités, de la légèreté, de l'argent pour Mathilde à la prise de risque mais aussi à la tragédie pour Anny.

L'idée de départ est sympathique mais j'avoue m'être perdue dans les dédales de la narration mêlant en vrac les réflexions de l'auteur, les dialogues et les faits. C'était une lecture à géométrie variable. Une première partie qui a pour ma part suscité peu d'intérêt, celui-ci s'est amplifié pour la seconde partie qui nous parle d'Anny et de son rôle lors de la seconde guerre.

Un récit qui prend son sens très loin dans le récit, ce n'est qu'à ce moment que l'on comprend mieux les moyens d'arriver à son aboutissement.

La plume est fluide par intermittence, l'écriture particulière. Mon attention a vraiment été soutenue et une réelle émotion s'est dégagée en seconde partie du récit.

A la recherche de ses racines et un questionnement, car si aujourd'hui elle a pu reconstituer cette histoire familiale c'est grâce aux traces, photos, écrits.. Quand sera-t-il demain pour les générations futures à l'ère de l'instantané, des réseaux sociaux , de l'éphémère ?


Ma note 7/10
Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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A travers des photos, l'auteur découvre sa grand mère Mathilde et sa mère. Mathilde aura sa mère Annie hors mariage. La haute société Bruxelloise devra faire avec. Et ce n'est qu'à travers des lettres qu'elle retrouve qu'elle comprend que ces deux femmes sous leurs vernis pailletés ont fait parties de la résistance.
Deux destins tragiques et intimement liés. Ce livre se lit comme une histoire que l'on nous raconte auprès de la cheminée.
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