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Amazing spider-man tome 6 sur 17

Ryan Ottley (Illustrateur)Francesco Manna (Illustrateur)
EAN : 9781302917272
112 pages
MARVEL - US (14/01/2020)
3/5   2 notes
Résumé :
The aftershocks from Mary Jane's recent decision are felt throughout Spider-Man's life! With that throwing Peter's life into upheaval, a super villain rearing their head is NOT HELPFUL!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Amazing Spider-Man By Nick Spencer Vol. 5: Behind the Scenes (épisodes 24 à 28) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Il contient les épisodes 29 à 31 et Red Goblin: Red Death, initialement parus en 2019, écrits par Nick Spencer pour les épisodes 29 à 31, dessiné et encré par Francesco Manna pour l'épisode 29 et mis en couleurs par Carlos Lopez, dessinés par Ryan Ottley et encrés par Cliff Rathburn, avec une mise en couleurs de Nathan Fairbairn pour les épisodes 30 & 31. Ces histoires se déroulent concomitamment à Absolute Carnage (2019), par Donny Cates & Ryan Stegman.

Épisode 29 - Parfois, c'est comme si rien ne changeait jamais, on est englué dans un cycle où les mêmes événements se produisent encore et encore, quels que soient les efforts que l'on déploie. Mary Jane Watson est en train de répéter le rôle pour lequel elle a été engagée par le réalisateur Cage McNeel, Peter Parker lui donnant la réplique. À la fin de l'échange, il est convaincu que MJ doit accepter le rôle. Quelques jours plus tard, elle finit de se préparer pour partir sur la côte ouest pendant deux mois. Peter lui apporte un dernier paquet en passant par la fenêtre en tant que Spider-Man, Puis il ressort par la fenêtre pour un autre rendez-vous lui promettant d'être à l'heure à l'aéroport pour 19h00. Il va aider May Parker à repeindre les locaux de l'association FEAST.

Nick Spencer annonce la couleur dès les premières pensées de Peter dans la première case : rien ne change jamais, le même cycle se répète encore et encore. Cela produit un effet étrange sur le lecteur. D'un côté, il comprend que le scénariste parle des aventures de Peter Parker : elles n'ont que l'illusion du changement, mais en fait c'est toujours le même cycle qui se répète. D'un autre côté, il peut se dire que le scénariste fait ce constat pour mieux briser le cycle. du coup, il ne sait pas trop s'il doit parier sur le fait que la chance Parker jouera à nouveau à plein, ou le cycle va s'enrayer. L'arrivée de Teresa Parker dans l'histoire semble indiquer qu'il y a un élément neuf, ainsi que la présence de Carlie Cooper, une inspectrice de la police de New York. le scénariste raconte donc une histoire sur la base de savoir si Peter Parker sera à l'heure pour dire au revoir à Mary Jane à l'aéroport ou non. Cela constitue un moteur d'intrigue et un objectif très basique, et binaire : il y arrive ou il n'y arrive pas. le lecteur attend donc qu'il se serve de ce dilemme moral (privilégier ses responsabilités ou sa relation avec sa compagne) pour développer ladite relation, mettre en évidence comment elle fonctionne, n'étant que moyennement intéressé par la mission de sauvetage qui arrive comme un cheveu sur la soupe et concerne un personnage dont on n'a jamais entendu parler. Les dessins de Francesco Manna sont agréables, donnant une apparence un peu jeune aux personnages, avec une présence régulière des décors, même si le repère secret du criminel et les locaux de l'association FEAST manquent un peu de personnalité. Spider-Man prend des poses acrobatiques à souhait. Les expressions de visage des civils et leurs postures sont légèrement dramatisées, ce qui dessert la narration naturaliste et intimiste de Nick Spencer. Une fois la dernière page lue, le lecteur éprouve la sensation d'avoir visionné un épisode de comédie dramatique télé, réalisé par de bons artisans, mais dépourvu d'originalité et de conviction.

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Épisodes 30 & 31 - Kindred se trouve à Ravencroft. Il s'est débarrassé de Quentin Beck, il y a deux semaines. Là, il marche dans les couloirs de l'asile, en se dirigeant vers une cellule en particulier. Il se lance dans un monologue à destination de son occupant, indiquant qu'il pourrait le libérer, qu'il a longtemps été terrifiant, mais que là il se retrouve impuissant. Il est en train de parler à Norman Osborn. Au temps présent, dans une autre aile de Ravencroft, Spider-Man est en train de lutter contre plusieurs incarnations de Carnage, aux côtés de Venom (Eddie Brock). Parker est en train de se souvenir comment il a appuyé au hasard sur un bouton sur la planète du Beyonder, ce qui a entraîné le fait qu'il a ramèné le symbiote sur Terre, et a initié la chaîne d'événements qui a mené à l'avènement de Carnage. Là maintenant tout de suite, il essaye de mettre Normie Osborn (Norman Harold Osborn, le fils de Lizz et Harry Osborn) et Dylan Brock en sécurité. Il les place dans une pièce à l'abri des combats, et se retourne pour faire face à Carnage, le symbiote couplé avec l'hôte Norman Osborn qui, lui-même, n'est pas tout seul dans sa tête.

Le lecteur est partagé quant à la participation de la série Amazing Spider-Man à l'événement Maximum Carnage, initié dans la série Venom, écrite par Donny Cates. D'un côté, il est indispensable que Spider-Man soit de la partie pour ce déchaînement de Carnage. de l'autre côté, Nick Spencer n'est pas toujours à l'aise dans ces récits impliquant beaucoup de personnages pour des enjeux très élevés, et ça interrompt encore une fois ses intrigues au long cours, comme celle relative à Kindred. En fait, pas tout à fait complètement pour cette dernière puisque Kindred apparaît au début de l'épisode 30 pour un monologue avec Norman Osborn, pour des propos qui ne révèlent quasiment rien sur Kindred, et qui servent plutôt de réflexion sur la haine d'Osborn à l'encontre de Peter Parker / Spider-Man. le récit se concentre donc sur le combat de Spider-Man contre Carnage (Norman Osborn / Cletus Kasady). Ryan Ottley s'amuse bien avec l'apparence de Carnage et ses postures, reprenant celles développées par Mark Bagley, et ses successeurs, sans réellement innover par rapport à ces versions initiales. Il profite de ces combats spectaculaires pour s'affranchir de dessiner les arrière-plans, ce qui donne une impression étrange : les corridors et les salles de l'asile de Ravencroft semblent pouvoir s'étirer et se dilater tellement les affrontements prennent de la place, sans que jamais Carnage ou Spider-Man se heurtent à un mur, ou ne soient gênés dans leurs mouvements.

En parallèle à ce combat entre Spider-Man et Carnage, l'esprit de Peter revient sur ses relations avec Harry Osborn, et par voie de conséquence avec son père Norman. le lecteur (re)voit une fête d'anniversaire d'Harry en présence de Peter, MJ, Flash Thompson et d'autres, Harry alité rendu malade par les effets secondaires de la drogue, encore convalescent et tremblant inquiet pour son père dont les affaires périclitent. Là encore l'intérêt du lecteur dépend de ce qu'il connaît déjà de ces passages. S'il les a déjà lus, il n'apprend pas grand-chose, et la mise en perspective n'a rien de révélateur. Les dessins d'Ottley semblent rendre hommage à Sal Buscema, plus qu'à d'autres artistes ayant laissé leur empreinte sur la série. C'est moins cru que du Sal Buscema, mais pas beaucoup plus nuancé. Un lecteur novice prend conscience de l'historique entre Peter les Osborn, mais par échantillon, ce qui diminue l'impact émotionnel correspondant. Ces 2 épisodes se lisent rapidement sans déplaisir, mais sans emporter le lecteur, ni dans la fureur du duel entre Spider-Man et Carnage, ni dans le drame qui se joue dans l'esprit de Norman Osborn supplanté par moment par celui de Cletus Kasadi, ni dans les drames plus humains d'Harry Osborn.

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Red Goblin: Red Death, histoire 1 : 10 pages, scénario de Rob Fee, dessins de Pete Woods - Il y a peu de temps que Norman Osborn a mis à exécution sa décision de retrouver sa mémoire en accueillant le symbiote Carnage. Les 2 testent encore le mode de fonctionnement de leur cohabitation : Carnage réclame de se nourrir régulièrement, et Osborn fait tout pour réguler le nombre de victimes du symbiote. Osborn prend conscience qu'il n'est pas toujours capable d'arrêter le symbiote dans ses séries de meurtres. La narration est assez plate, et les dessins un peu légers.

Red Goblin: Red Death, histoire 2 : 10 pages, scénario de Sean Ryan, dessins de Pete Woods - Osborn croise par hasard un ancien camarade de lycée et ils vont prendre un verre ensemble. Les dessins se font plus vivants, et le scénario est beaucoup plus personnel et plus cruel que dans la première histoire, pour un résultat très prenant.

Red Goblin: Red Death, histoire 3 : 10 pages, scénario de Patrick Gleason, dessins de Ray-Anthony Height - Un jeune garçon voyage dans un bus avec le reste de sa classe pour se rendre dans le Queens afin de sonner de porte en porte et de récupérer des bonbons en ce soir d'Halloween. Normie Osborn fait partie de sa classe, et son grand-père Norman Osborn va venir le rejoindre dans son habit de Carnage. L'histoire est plus originale que les 2 précédentes, avec un regard sur les peurs de l'enfance. Les dessins sont plus tactiles que dans les deux histoires précédentes, plus denses en texture, mais un peu enfantins par moments. La narration a du mal à trouver le point d'équilibre entre la farce et l'horreur diminuant d'autant l'impact émotionnel.
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