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Mark Bagley (Illustrateur)
EAN : 9781302931070
128 pages
MARVEL - US (23/11/2021)
2.5/5   1 notes
Résumé :
The next amazing chapter in Nick Spencer’s shocking saga of Spider-Man — guaranteed to get your Spidey senses tingling! We literally can’t say any more without ruining it all!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Qualité industrielle
-
Ce tome contient une histoire qui s'intercale entre Amazing Spider-Man by Nick Spencer Vol. 14: Chameleon Conspiracy (épisodes 66 à 68, et spécial Chameleon Conspiracy et Amazing Spider-Man by Nick Spencer Vol. 15: What Cost Victory? (épisodes 70 à 74). Il regroupe les épisodes 1 à 4 de la minisérie, ainsi que 11 pages de prélude de la série Amazing Spider-Man, initialement parus en 2021, écrits par Nick Spencer, avec l'aide d'Ed Brisson pour les épisodes 2 à 4, et dessinés par Mark Bagley, avec l'aide de Dio Neves (épisodes 2 & 4), Carlos Gómez (é2, é3), Zé Carlos (é2, é3), Marcelo Ferreira (é4). L'encrage a été réalisé par Andrew Hennessy (épisodes 1 à 4), John Dell, (é1, é2, é3), Andy Owens (é1 à é4), Carlos Gómez, (é2, é3), Zé Carlos (é2, é3), Dio Neves (é4), Marcelo Ferreira (é4). Ce tome contient les couvertures originales de Bryan Hitch, ainsi que les couvertures variantes de Kael Ngu, Mark Bagley (3 couvertures en double page), Jeffrey Veregge (*4), Carlos Gómez (*3), Marcelo Ferreira (*2), David NakayamaTodd Nauck, Steve Ditko, Gary Frank, Federico Vicentini. Il comprend également quatre fiches de personnage : Electro (Francine Frye), Rhino (Aleksei Sytsevich), Kraven (Sergei Kravinoff), Lady Octopus (Carolyn Trainer).

À Las Vegas, Doctor Strange se trouve dans le casino de Mephisto pour évoquer la douleur de l'âme de Peter du fait d'une perte. Mephisto lui répond qu'il ne peut prendre que ce qu'on lui donne librement. Peter Parker est en costume de soirée, marchant dans les pas de Mary Jane Watson sur le tapis rouge menant à la salle de cinéma pour la première de son film. En avançant, il rejoint le réalisateur Cage McKnight et lui serre la main pour faire connaissance. Mary Jane et le réalisateur avancent devant et il lui demande si elle a avoué la vérité sur son identité à Peter : elle répond que pas encore parce que Peter a horreur des surprises. de son côté, il prépare lui aussi une surprise à Mary Jane. Sur le toit de l'immeuble d'en face, les Savage Six sont prêts à passer à l'action : Stegron (Vincent Stegron), King Cobra (Piet Voorhees), Tarantula (Anton Miguel Rodriquez), Vulture (Adrian Toomes), Rhino (Aleksei Sytsevich) et Scorpion (Mac Gargan).

De son côté, Kindred se tient prêt dans un cimetière : il sait qu'il va bientôt retrouver Spider-Man pour une dernière fois. L'enfer attend. Les invités à la première ont pris place dans la salle de projection. Peter et Mary Jane s'assoient. Il se produit une déflagration. Peter se rend bien compte que ça ne peut pas être le système de sonorisation, si perfectionné soit-il. Les Sinister Six passent à l'attaque. C'est la panique et la ruée vers la sortie. Mary Jane essaye de relever un vieil homme tombé à terre, et elle se retrouve devant Tarantula. Spider-Man intervient, mais King Cobra lui tombe dessus, puis Stegron et Rhino lui décochent un uppercut de concert. Vulture est arrivé pour s'en prendre à son tour à Mary Jane. Cage McKnight s'interpose et il révèle sa véritable identité, ce qui choque Spider-Man et énerve Vulture.

Avant le dernier tome sur la série, Nick Spencer met en oeuvre un événement de grande ampleur qui justifie que les responsables éditoriaux lui demandent d'en faire une minisérie à part entière. Ceci explique qu'il se fasse seconder par un autre scénariste pour tenir les délais, et que, bien qu'il soit très rapide, Mark Bagley ait besoin de l'aide de 4 dessinateurs et de 7 encreurs pour tenir des délais guère raisonnables. le lecteur commence donc cette histoire avec des a priori : un affrontement généralisé gonflé en événement, une narration visuelle plus fonctionnelle qu'autre chose, et vraisemblablement peu de place pour que les personnages puissent exister. C'est exactement ça. C'est l'avant dernière grosse offensive de Kindred contre Spider-Man et cet ennemi a fait en sorte de manipuler une quantité remarquable de supercriminels ayant une dent (ou plusieurs) contre Spider-Man pour une attaque généralisée, avec une prime à celui qui lui ramènera la tête du superhéros. Quoi qu'il pense des dessins, le lecteur admire Mark Bagley pour sa capacité à représenter tous ces costumes sans erreur, et à caser autant de personnages dans les cases, d'un dessin en pleine page à une case plus petite. Premier à passer à l'offensive : les Savage Six. Les Sinister Six ne sont pas loin derrière et entrent en scène dès le premier numéro : Mysterio (Quentin Beck), Electro (Max Dillon), Doctor Octopus (Otto Octavius), Kraven the Hunter (Sergei Kravinoff), Sandman (Flint Marko) et Lizard. En fin de premier épisode, le lecteur découvre un dessin en double page avec une vingtaine de supercriminels tombant sur le râble de Spider-Man. En effet les précédents ont été rejoints par trois équipes supplémentaires. Foreigner's Wild Pack : Taskmaster (Tony Masters), Foreigner, Black Ant (Eric O'Grady), Chance (Nicholas Powell), Slyde (Jalome Beacher), Jack O'Lantern (Steve Levins). Superior foes : Hydro-Man (Morris Bench), Overdrive (James Beverley), Boomerang (Fred Myers), Speed Demon (James Sanders), Shocker (Herman Schultz). Syndicate : White Rabbit (Lorina Dodson), Electro (Francine Frye), Beetle (Janice Lincoln), Trapstr (Main story and flashback), Lady Octopus (Carolyn Trainer), Scorpia (Elaine Coll), Kraven The Hunter (Anastasia Kravinoff).

Comme il peut s'y attendre, le lecteur découvre des planches et des cases assez cliché : Mephisto souriant énigmatiquement, MJ Watson dans une robe de soirée magnifique, Kindred se tenant bien droit dans une posture crispée en train de se parler en lui-même dans des cartouches de pensée, les supercriminels en train d'attaquer en groupe, sans aucune stratégie ou tactique, presque à se marcher sur les pieds, les coups portés avec force sans réel effet si ce n'est de faire valdinguer l'opposant, les superpouvoirs déchaînés sans réel effet, les décors pulvérisés sans rime ni raison, ni risque que toute la structure s'écroule, les personnages courant en avant vers le lecteur à de nombreuses reprises, Spider-Man sévèrement touché mais continuant ses voltiges comme si de rien n'était, Kindred ou Doctor Octopus en train de se lancer dans un monologue, et bien évidemment aucun supercriminel ne profitant d'un instant de faiblesse de Spider-Man pour porter un coup fatal. le lecteur remarque bien de temps à autre que les traits de contour se font plus acérés, ou moins, que les postures se font plus crispées, sans que cela ne le gêne vraiment dans sa lecture. Il reste dans le registre fonctionnel, sans se formaliser du caractère industriel du comics. Pour autant, de temps à autre, une case ou une page retient plus son attention par une caractéristique inattendue ou remarquable : l'élégance naturelle de MJ sur le tapis rouge sous les flashs des photographes, le regard de détresse de Carlie Cooper en cellule, Kraven (Anastasia Kravinoff) enfonçant un large couteau dans le dos de Spider-Man (une licence artistique, parce que quelques pages plus loin il lui suffit d'un bandage de toile pour repartir de plus belle), Sin Eater sortant de sa tombe.

Dans tout ça l'intrigue s'avère aussi basique que le lecteur l'avait subodoré : les supercriminels attaquent Spider-Man encore et encore, jusqu'au retournement de situation attendu. D'un côté, Nick Spencer donne l'impression de brader sa méga confrontation. Cette trentaine de supercriminels passent d'une attaque à l'autre, sans autre trait de caractère que les motifs de couleurs sur leur costume et leur superpouvoir. le lecteur venu pour passer un instant même bref avec l'un d'eux en ressort frustré. Il aurait bien aimé que White Rabbit dispose d'une ou deux répliques de plus, ou que Boomerang puisse exprimer sa personnalité si unique, mais non, il n'y a pas le temps. le summum de l'expéditif est atteint lorsque le scénariste rajoute encore une poignée de supercriminels, parce qu'il n'y en a jamais assez bien sûr, parce que la surenchère augmente les ventes, avec Grey Gargoyle (Paul Duval), Living Laser (Arthur Parks), Morlun, Whirlwind (David Cannon) et Juggernaut (Cain Marko). Si d'aventure, le lecteur se souvient des confrontations mémorables de Spider-Man contre Juggernaut ou contre Morlun, ça lui fait mal au coeur de les voir réduit à l'état de bouche-trou le temps d'une ou deux cases.

D'un autre côté, cette énorme confrontation contre plusieurs dizaines de supercriminels fait sens : Kindred a planifié et organisé un ultime assaut contre son ennemi pour le mettre plus bas que terre. Cela fait également sens d'avoir un grand finale dans lequel le scénariste case tout ce qu'il peut pour un moment spectaculaire. Vu le nombre d'adversaires, ça ne pouvait pas tenir en un seul épisode, car ça aurait été encore plus dérisoire. D'un autre côté, la majeure partie de ces supercriminels surgissent de nulle part, juste le temps de cette guerre plus éclair que sinistre, les dessins sont entraînants tout en étant très convenus, et l'enjeu est artificiel, juste une étape prévisible et obligée avant la résolution. le lecteur se dit que Nick Spencer obéit au plan de production établi par les responsables éditoriaux, avec un degré d'implication relatif du fait de la cadence imposée. Il se trouve conforté dans son idée par le choix des artistes, certainement très professionnels pour être capable de tenir ainsi les délais, mais ne disposant pas du temps nécessaire pour rendre justice à cette succession ininterrompue de combats incessants.
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