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3,8

sur 703 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Oufti ! (Comme on dit à Liège, mais pas à Bovenmeer...)
Oufti...
Quelle plume ! Quel choc ! Quelle violence drapée dans un récit à l'air de ne pas y toucher.

C'est l'histoire d'un village soi-disant sans histoires. Un bled de la Flandre profonde, la vie morne d'un village ordinaire.

Et en filigrane, l'amitié d'un trio d'enfants inséparables, comme on peut la lire dans maintes histoires, de la guerre des boutons au Petit Nicolas, faite de bêtises, de serments et de jours ordinaires.

Entre ces deux fils, se tresse le troisième, par petites touches, toujours l'air de rien....celui du récit de l'été où les enfants ont laissé place à des ados, et leurs bêtises innocentes à un jeu débile. de débile, le jeu devient malsain puis carrément sordide.

L'articulation des trois récits est aussi bien construite que l'écriture est efficace...

À ne pas mettre entre toutes les mains, sans doute, mais si vos mains n'ont pas peur d'être bousculées, à mettre au sommet de votre PAL 😜
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Encore un livre que je pensais lire en prenant mon temps, peine perdue, la lecture est tellement prenante, qu'on s'y colle pour de bon.
Quelque part dans un petit village des Flandres ne naissent la même année que deux garçons et une fille,Laurens, Pim et Eva ; ils vont passer toutes leurs années scolaires ensemble et dans une petite classe improvisée, à quelques bancs des plus âgés .Cette promiscuité fera d'eux peut-être plus que des triplés; puis arrivera l'adolescence et tous ses dangers, ils peuvent être terribles voire meurtriers. L'environnement familial n'est pas non plus exemplaire d'une maison à l'autre où dans ce village tout se sait et se colporte.Les vacances se passent toujours au village.
Des années plus tard Eva, installée à Bruxelles revient au village à la suite d'une invitation pour commémorer la mort de Jan (décédé « accidentellement » à 17 ans) , frère de Pim. Eva rentre dans la maison familiale, repart sans bruit et sans avoir vu ses parents, son ultime but est la grange de la ferme de Pim où en sa compagnie et celle de Laurens, elle a vécu les pires moments de sa vie.
Une énigme était la base de leurs jeux malsains à l'époque et sa vengeance sera d'en donner la clé. Et « Débâcle « donne tout son sens au titre du livre.
Sous une écriture somme toute classique , cette jeune femme qu'est Lize Spit peut nous donner froid dans le dos, et la traduction du néerlandais au français semble impeccable.Je me suis parfois perdue dans les âges des gamins, entre 10 et 14 ans il y a quand même de grosses différences , et le comportement idiot de gamines un peu trop uniforme, mais cela n'enlève rien à cette lecture pour le moins marquante, et surtout la photo de la couverture ajoute au malaise diffus qui court dans toutes les pages, je ne peux ni ne veux voir Eva sous les traits de cette fillette.
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Cette histoire est dérangeante comme cette première de couverture : l'innocence d'une petite fille habillée en rose et cette cigarette qui se consume.
Dans le petit village flamand de Bovenmeer, trois enfants seulement sont nés la même année :Eva, la narratrice, Pim et Laurens. Ils sont inséparables. En 2002, l'année de leur 14 ans, pendant l été, les garçons inventent un jeux dangereux et malsain, faire déshabiller les p'us jolies filles du village en les notant, si elles ne parviennent pas à résoudre l'énigme préparée par Eva, à chaque erreur, elles devront alors enlever un de leurs vêtements. Cet été les marquera à tout jamais..
13 ans plus tard, Eva retourne au village pour se venger.
Le roman est écrit en alternant les chapitres sur cet été caniculaire, leur enfance et le retour d'Evq dans le village.
Il y a plusieurs intrigues :ce qui s'est réellement passé cet été là, la mort du frère aîné de Pim, Jan, le bloc de glace, la soeur d'Eva qui est malade....
Un livre dense, una ambiance pesante, angoisante, cette jeunesse qui serpe, des parents peu présents.
C'est une lecture qui peut être à la limite du supportable mais uqi montre aussi la solitude des adolescents, de leur construction psychique, de la méchanceté.
J'ai beaucoup aimé mais il faut être averti de cette cruauté.
Livre glaçant qui reste en mémoire.
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C'est pendant la période un peu surréaliste du confinement dû au COVID-19 et au conseil téléphonique de mon libraire que j'ai acheté en drive « Débâcle ».
Quand j'ai découvert la première de couverture, j'ai retrouvé le même malaise que la première fois où il m'avait fait de l'oeil. de loin, les couleurs et le portrait d'une enfant m'avait attirée pour m'électriser à la compréhension de cette photo. La quatrième de couverture m'avait fait passer mon chemin. C'est finalement, lui, qui est venu à moi, il a dû sentir que j'étais prête. Prête est un bien grand mot et pourtant j'ai dévoré ce livre, j'ai adoré l'écriture et la mise en place du scénario. L'émotion et la boule au ventre m'ont aveuglée de ce qui était tellement évident. Ou alors, j'ai voulu me protéger de ce que je pressentais avec ce bloc de glace.
Dans ce premier roman, l'auteur aborde le thème principal de l'adolescence. Difficile et un peu casse-gueule comme thème je trouve. Elle le prend à bras le corps de façon criante.
Oui, c'est noir, oui c'est glauque, oui c'est cruel, oui c'est dur mais c'est débordant de vérité. L'auteur m'a convaincue par son récit car je sais bien que si l'enfance et l'adolescence sont des phases du développement humain physique et mental, il faut reconnaître à l'adolescence le pouvoir de la transgression. La puberté et l'apparition du désir sexuel chamboulent et peuvent nous entraîner dans des situations dramatiques. Mais l'adolescence n'est pas la seule excuse, la carence familiale, la manipulation, l'humiliation et malheureusement l'amitié peuvent nous faire basculer.
Eva, Pim et Laurens sont inséparables. Leur enfance et leur adolescence, c'est ensemble qu'ils la traversent. Ils font les 400 coups, même le 401ème l'été de leur 14 ans. Adulte, difficile pour Eva de se construire, alors quand elle reçoit une invitation de la part de Pim pour fêter le souvenir de son frère décédé et l'inauguration de son exploitation agricole, Eva n'hésite pas car elle a des comptes à régler.
Il y a beaucoup dans ce premier roman et je suis contente qu'il ait croisé ma route. Beaucoup de choses sont dénoncées pour expliquer la prise de risques, le passage à l'acte et l'immense détresse d'un être. Eva m'a profondément bouleversée, j'y ai vu au delà d'une vengeance, une réelle tristesse et une destruction irréparable de son être.
« Débâcle » est aussi une fresque sociale qui dépeint la vie d'un village paumé de Flandre avec des taiseux, des familles où la dépression, l'alcoolisme et la misère sociale sont de mises. Lize Spit n'utilise pas la violence pour en faire une histoire tendue, non, elle va plus loin, elle la décortique, la dénonce et de par son écriture observatrice, certes crue, elle donne une explication de son mécanisme.
La dernière fois que je suis sortie d'une lecture si assommée c'était avec le roman « Il faut qu'on parle de Kévin » de Lionel Shriver.
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J'ai acheté ce livre car la couverture m'intriguait et rendait une impression de malaise...

Malaise que l'on retrouve au fur et à mesure de la lecture, et qui ne fait que s'accroître.
L'histoire se déroule en trois séquences qui se superposent, au présent, avec Eva, notre héroïne principale, et au passé dans les années 1990 avec ses deux amis d'enfance, durant deux périodes distinctes. Il y a un "avant" et un "après", mais de quoi ?

J'aime beaucoup les livres où tout prend un sens à la fin de l'histoire et où le dénouement est totalement inattendu. La tension est palpable du début à la fin de ce livre et l'auteure nous emporte ici avec elle.

Bien que les critiques soient partagées, je vous conseille de vous faire votre propre opinion afin d'être convaincu ou non.
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A peine plus de dix pages sont nécessaires au lecteur pour comprendre qu'il se trame quelque chose de grave. de très grave. Quelque chose d'indicible même, puisque, malgré les stigmates essaimés tout au long de l'ouvrage, ce n'est que dans les dernières pages que se révèle le bouleversant dessein de la narratrice. Cet épais roman, au scénario puissant, est de loin ce que j'ai lu de plus dérangeant, de plus déroutant, de plus troublant de ces derniers mois. J'ai d'abord été littéralement happée par la couverture de l'ouvrage. Actes Sud a fait le choix d'une photographie terriblement significative. Une image qui ne peut que vous inviter à pénétrer dans cet univers étouffant, dans les profondeurs de cette bande-son malsaine ; à vous plonger dans l'histoire d'Eva, une histoire née de trois fils entrelacés, qui tout au long de l'histoire s'alternent et résonnent d'une funeste musique.

On rencontre d'abord Eva adulte : la jeune femme est professeur d'arts plastiques à Bruxelles et retourne, pour la première fois depuis neuf ans, à Bovenmeer, son village natal.

On la retrouve ensuite à l'été 2002, été moite et caniculaire, durant lequel la jeune Eva, alors âgée de 14 ans, voit son monde s'effondrer, son amitié s'émietter pour disparaitre dans d'abjectes tourments. Laurens, Pim et Eva, les trois seuls enfants du village nés en 1988, sont inséparables. Insidieusement cependant, alors que l'adolescence s'empare d'eux, leurs rapports se fissurent. Décidés à troubler leurs suffocants après-midis d'ennui, les deux garçons conçoivent un plan auquel Eva doit prendre part si elle veut conserver leur amitié : faire se déshabiller devant eux, et plus si possible, les plus jolies filles du village. Pour cela, ils imaginent un stratagème : chaque fille devra résoudre l'énigme proposée par Eva. A chaque erreur, il lui faudra ôter un vêtement. Ce petit jeu, on le devine très vite, n'a rien d'un jeu innocent d'adolescents en recherche. Il se révèlera funeste, et terriblement violent.

Et puis il y ces bribes de l'enfance d'Eva, venues éclairer avec force et douleur cette tragique narration. Une enfance bercée par une devise familiale tristement vécue et insidieusement inculquée : « être là juste pour ne pas faire défaut ». Une enfance dans une famille terrassée par le mal-être de parents pathétiques, noyés dans l'alcool, le désir de suicide et les antidépresseurs. Un cocon inexistant et pourtant trop pesant. Un cocon dont Eva cherche à s'échapper à tout prix en misant tout sur son amitié avec Laurens et Pim ; une famille que Jolan, son grand frère, s'applique à fuir en se passionnant pour les insectes ; une tribu dont sa petite soeur Tessie finit par s'échapper en développant des troubles obsessionnels compulsifs chaque jours plus envahissants et une anorexie ravageuse.

Si le tableau est sombre, l'écriture est radicale, hyperréaliste, glauque, sans fioriture, délicieusement subtile. le roman est mené d'une main de maître, avec force de panache, guidé par un rythme haletant, un suspens indéniable, des personnages excessivement attachants et une impeccable maîtrise des ressorts de la fiction. Comment ne pas être touché par la douce Tessie? Celle qui tous les matins se redresse dans son lit, secoue la boule à neige posée sur sa table de nuit, se rallonge et attend que toutes les paillettes soient tombées ; une Tessie pour laquelle cette boule, c'est sa touche « réveil différé » ? Tessie, c'est de la magie à l'état pur, un personnage comme on en trouve rarement dans les romans, puissante et éthérée, fragile et sage. La fratrie de Wolfe nous entraine, petit plaisir sucré dans ce monde âcre. Elle nous touche, nous émerveille par sa puissance, sa luminosité, son inventivité. Mais la blessure est trop grande. Elle est béante même pour Eva à qui il faudra neuf ans pour se libérer de ce poids.

Ce roman est une véritable claque. Une claque soigneusement administrée sur votre coeur qui saigne face à tant de noirceur et sur vos yeux qui ne peuvent s'empêcher de se relever tantôt à la recherche d'un souffle plus doucereux. Mais qu'importe, parce que c'est beau, c'est juste, c'est puissant. La Débâcle est présenté partout comme un véritable « coup de tonnerre » dans le paysage littéraire des Pays-Bas et de la Belgique, une déflagration. Il y a tout dans ce roman, il a l'adolescence destructrice livrée à elle-même, l'exclusion sociale, la vie quotidienne étriquée dans un village dans lequel tout n'existe qu'en une version, mais il y a aussi l'ironie, l'insouciance ainsi que de jolies petites lumières dans la nuit. Et il y a surtout une grande joie, celle de savourer un roman superbement mené.
Lien : http://www.mespetiteschroniq..
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Débâcle est le premier roman de Lize Spit, née, elle aussi comme Eva de Wolf l'héroïne de son roman en 1988 dans la région d'Anvers.

Eva est professeur d'arts plastiques à Bruxelles, elle reçoit une invitation de la part de Pim qui a repris l'exploitation agricole pour commémorer la mémoire de son frère Jan qui aurait eu 30 ans ce 30 décembre 2015.

Eva quitte Bruxelles pour rejoindre son village natal Bovenmeer, où elle n'a plus remis les pieds depuis 13 ans emportant avec elle un immense bloc de glace dans le coffre de la voiture !

Eva est née en 1988, la même année que Pim (fils de fermier) et de Laurens (fils du boucher du village), ils étaient inséparables étant enfants, on les surnommait les trois mousquetaires. Ils étaient inséparables jusqu'à l'été 2002 qui scella la fin de leur amitié.

Habilement Lize Spit va nous raconter ce qui pousse Eva à revenir à Bovenmeer, ce par le biais de trois périodes successives.

Elle décrit heure par heure la journée du 30 décembre 2015, jour après jour l'été 2002 et enfin parsème le tout d'anecdotes, d'événements familiaux, de souvenirs d'enfance.

C'est lent, très visuel, de manière presque cinématographique, on s'imprègne de l'ambiance, on voit défiler les images.

On découvre la famille d'Eva, son frère Jolan passionné d'insectes, on ressent l'ombre de Tess sa soeur prédécédée, sa soeur Tessie l'anorexique remplie de Toc, ses parents , une mère alcoolique, un père peu impliqué, une famille dysfonctionnelle.

La vie du village est bien décrite, la mère de Laurens à la boucherie qui aime colporter les ragots et petites histoires du village, tout le monde s'observe, tout se sait. Il n'y a pas grand chose à faire pour tromper l'ennui.

L'été 2002 est chaud, lourd, poisseux comme l'atmosphère du roman. Nos trois mousquetaires ados ont élaboré un jeu cruel où Tessie participe malgré elle, de crainte de perdre l'amitié de Pim et Laurens qui découvrent la sexualité, faut dire que les hormones travaillent un max, les corps des filles les émoustillent.

Eva est chargée d'inventer une énigme, devinette qui sera au coeur de l'intrigue. Les filles invitées par les garçons devront la résoudre et perdront un vêtement à chaque mauvaise réponse.

Cette cruauté entre eux tournera au drame.

Ce livre est noir, très glauque mais reflète bien je pense la vie de ce petit village campagnard et ce milieu social où il n'y a rien à faire pour braver l'ennui.

Lize Spit a une écriture extrêmement réaliste. La construction et le suspense sont magnifiquement maîtrisés. C'est glauque, malsain, collant, poisseux, cruel. Elle décrit à merveille la cruauté des adolescents.

Quelle claque ! Quelle imagination, un livre qui secoue, qui bouleverse, certaines scènes me poursuivent encore quelques semaines après la lecture. C'est lent, mais au fur et à mesure de la lecture, la tension monte, le mystère reste entier, on veut savoir ce qui est arrivé à Jan, le frère de Pim, savoir ce qu'Eva a vécu, quelle sera la vengeance d'Eva. Petit à petit les choses se mettent en place, l'écriture nous porte, une prouesse.

La couverture du livre est dérangeante, surprenante, elle n'a rien à voir avec l'histoire mais correspond bien à l'atmosphère du roman.

Une plume à suivre et à découvrir de toute urgence.

Ma note : un coup de ♥
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Voilà un roman qui détonne et qui intrigue. Une couverture qu'on n'oublie pas et un récit qui ne laisse pas tout à fait indemne.
Impossible pour moi de résumer le titre de la jeune flamande. Je préfère vous en parler comme d'un orage du plat pays. le roman commence, la brise souffle mais il ne fait pas froid mais soudain on frissonne. Une odeur de fer vous monte au nez. Au loin des nuages qui se rejoignent, s'assombrissent et deviennent plus noirs que la nuit. le vent se déchaine et la pluie fait vibrer tout votre être!
Lize Spit vous propose un voyage sombre et fort dans la campagne flamande à la fin des années nonantes. À ne manquer sous aucun prétexte.
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Avouez que cette couverture est démente. Choquante. Dérangeante. Elle prend au ventre. Débâcle de Lize Spit, c'est un roman de l'enfance mais c'est tout sauf innocent. J'ai adoré suivre les moments tragi-comiques d'Eva la narratrice.

Débâcle se déroule sur 2 époques (en gros) mais c'est clairement celle de l'enfance (12 ans) qu'est le coeur du roman. Lize Spit raconte, avec une langue crue, les angoisses, les affres mais aussi les bonheurs. On rit et on frissonne. Car la jeunesse que l'autrice décrit n'est pas tendre. La violence y est omniprésente, physique comme psychologique. La solitude derrière les amitiés.

Lize Spit signe un 1er roman perturbant. Très bien construit, Débâcle maintient une tension sourde tout du long. On sent que tout y est possible. Certaines scènes peuvent choquer, j'en conviens mais ce n'est pas une raison pour éviter de lire Débâcle.

Je n'ai pas du tout eu l'enfance que décrit Lize Spit et je me fait l'effet d'être un enfant de choeur car si ce que raconte l'autrice peut arriver ou lui est arrivé, j'ai mal à la jeunesse. En tous cas, le ton que donne Lize Spit à ce roman à travers la vision de sa narratrice ne plombe pas du tout l'histoire et l'équilibre est parfaitement trouvé entre le fond et le ton. On est porté par cet âge des possibles, cette période d'insouciance où le drame tutoie les crises de rires.
Lien : http://livrepoche.fr/debacle..
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Je viens de me prendre une grosse claque littéraire, ce roman m'a envouté, impossible pour moi de le lâcher jusqu'à la fin.
Il restera gravé dans mon esprit pendant un certain temps, il me faudra du temps pour le digérer.
En refermant ce livre j'avais des larmes aux yeux et j'ai ressentie une émotion indescriptible.
Je remercie ceux qui me l'ont conseillé et surtout ceux qui ont critiqué la couverture, c'est grâce à eux que j'ai découvert ce chef d'oeuvre.
Mon esprit indiscipliné et mon côté " J'en ai rien à foutre" me font découvrir des joyaux, car pour choisir un livre j'écoute souvent mon instinct, pour le moment, il ne m'a pas souvent déçu.
Ce livre est tellement beau et bien écrit, je me suis attachée aux personnages abimés par leur quotidien, une famille usée par l'alcoolisme des parents, une situation qui les mènent au bord d'un précipice.
"L'alcool détruit tout sur son passage et fait souvent exploser les familles par des drames
violant qui traumatisent à vie. "
Une ambiance parfois glauque dans ce petit village où les gens parfois préfèrent cacher les vérités.
La violence de l'adolescence qui fait découvrir la vie d'une façon terrifiante.
Dramatique, l'histoire des trois Mousquetaires m'a vraiment déchirée le coeur, parfois il y a des moments tellement insoutenables que vous devrez lever les yeux de votre lecture pour respirer.

Je vous conseille donc de lire ce roman choc, il est excellent, c'est beau et dur mais surtout il m'a coupé le souffle, bravo à Lize Spit, quel talent.

Lien : https://sabineremy.blogspot...
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