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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mettrais-je deux ou trois étoiles ? question embarrassante tant il m'est difficile de donner une appréciation sur ce roman qui n'a cessé de me surprendre désagréablement par ses brusques changements en tous genres. Alors que l'intrigue semble s'orienter dans un sens, elle est subitement interrompue et re diriger, comme si l'auteure passait à un autre sujet.
Le rêve, la réalité, le contrevie, les scènes hypnotiques, les revirements soudain m'ont souvent fait perdre le fil et rendent le récit assez inclassable.
Je m'attendais à un thriller psychologique et j'ai surtout retenu la réflexion sur l'ambition et le pouvoir y compris financier incarné par Jonathan Alkaitis, et qui vous rappellera un scandale célèbre du début de ce siècle.


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L'hôtel de verre d' Emily St.John Mandel
Traduit par Gérard de Chergé
Editions Rivage parution le 3 mars 2021
Je remercie Alain Deroudilhe pour l'envoi de ce livre.

Premières phrases : » Commençons par la fin : je dégringole du pont du navire dans les ténèbres tempétueuses, le souffle coupé par l'effroi de la chute, ma caméra s'envolant sous la pluie. »
Imaginez un magnifique hôtel, perdu sur l'île de Vancouver, au milieu d'une nature sauvage et luxuriante typique de cette zone géographique. Ce luxueux bâtiment rénové il y a peu, est la propriété de Jonathan Alkaitis, milliardaire américain ayant fait fortune dans les placements financiers à très forts rendements.
Placez, au bar, Vincent, une jeune et belle fille native de l'île, ajoutez son demi-frère Paul, ancien et actuel toxico qui travaille grâce à sa soeur comme homme à tout faire.
Maintenant regardez en direction de la paroi vitrée qui surplombe la baie et lisez l'inscription apparue mystérieusement en cours de soirée : »Et si vous avaliez du verre brisé ? »
Vous êtes exactement au moment où les choses se mettent en place, vous êtes la nuit où Jonathan fait une proposition à Vincent, qu'elle ne pourra refuser. La nuit où le frère et la soeur s'éloignent davantage. La nuit où les rancoeurs se concrétisent et s'affichent.

J'ai eu des hauts et des bas avec la première moitié du livre de ce roman, j'attendais tout autre chose, une chose qui ne venait pas. Et puis au fil de ma lecture j'ai trouvé ce que je ne cherchais pas et là j'ai eu pour le coup beaucoup de mal à poser le livre.

Emma aime:
-Etre déroutée
-Imaginer la vue de la terrasse.
-Perdre la notion du temps.
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Comme de nombreux lecteurs avant moi, je me suis engouffrée bille en tête dans ce roman, ayant été préalablement fortement impressionnée par Station eleven. Ma première surprise fut de retrouver dans L'hôtel de verre un personnage de Station eleven dont je tais le prénom pour préserver le plaisir de la découverte des futurs lecteurs.


Bienvenue sur l'île de Vancouver où un hôtel à l'accès difficile reçoit une clientèle friquée qui paye cher pour se sentir hors du temps et de l'espace en admirant la nature sauvage à travers de grandes baies vitrées, sans être réellement plongée dedans. L'hôtel est aussi le royaume de l'argent, une sorte de pandemonium dont le propriétaire, un requin de la finance, a mis au point une géniale arnaque : à partir d'une illusion d'optique bancaire sans fondement, gagner de l'argent bien réel. Les gogos sont attirés par les dividendes extravagants comme les moustiques par la lumière. Aussi, lorsqu'un mystérieux message gravé à l'acide apparaît sur une vitre, c'est un peu le casse du siècle qui met en émoi la communauté et ébranle ses fragiles fondations.


Je n'irai pas par quatre chemins. A mon grand regret, L'hôtel de verre a été une lecture mitigée qui ne remet nullement en cause le talent d'Emily St John Mandel, dont le style et l'imagination sont hors normes. Sous sa plume, les frontières spatio-temporelles se brouillent, s'effacent. Elle entraîne le lecteur dans un monde où le temps et l'espace se diluent, une rêverie, dans lesquels ondulent et flottent des fantômes, aux prises avec une contrevie. Même le sexe des personnages est flou, une femme portant un prénom d'homme. Dans les moindres détails, tout a un rapport avec le temps ou la distance ; je pense au décalage horaire, à la condamnation à 170 ans de prison de l'escroc. D'une décennie, l'auteure fait un espace entre deux galaxies... Sous la surface de ses histoires, se cachent d'autres histoires parfois secondaires puis soudainement prépondérantes dont l'encastrement est virtuose. La construction est vertigineuse. Ce sont justement ces qualités qui m'ont posé un problème. Au fil des pages, je me suis égarée, j'ai perdu mes repères, je n'avais plus de boussole littéraire pour me diriger dans ce trop-plein de tout.


Pour conjurer le sort, j'ai aussitôt L'hôtel de verre terminé, entamé la lecture de la mer de la Tranquillité, mais en y retrouvant, une fois de plus les mêmes personnages et le même macrocosme, j'ai préféré interrompre et différer cette rencontre. Emilie St John Mandel est brillante, mais mon univers de lectrice et son univers de romancière ne sont malheureusement pas parfaitement compatibles. Dommage !
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Depuis 2018, on me propose de lire la sélection du Prix Relay des Voyageurs lecteurs, et c'est toujours une très belle expérience. Je vous présente aujourd'hui le troisième titre sélectionné (A l'heure où je rédige ce billet, j'ai commencé le quatrième titre, en sachant que dès demain soir, à partir de 18h30, vous connaitrez le lauréat du prix sur @voyageurslecteurs sur Instagram).
Emily St John Mandel s'est attachée, dans son roman, à créer une atmosphère hypnotique et nébuleuse qui saisit rapidement le lecteur, pris dans une spirale dont l'épicentre est sans aucun doute l'arnaque de grande ampleur mise en place par Jonathan Alkaitis, le personnage central. La Pyramide de Ponzi (ou système de Ponzi) est un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants. C'est un système simple mais forcément amené à s'effondrer un jour, dès que de gros investisseurs cherchent à récupérer leurs fonds. Etrangement, c'est un graffiti, inscrit sur la paroi de verre de l'Hôtel Caiette, dont l'homme d'affaires est propriétaire, qui en sera le détonateur. Nous retrouvons là Paul et sa soeur Vincent, dont nous avions déjà fait la connaissance quelques pages avant. D'autres personnages entrent en scène, se croisent et donnent une preuve supplémentaire que le monde est décidément bien petit, des investisseurs, des collaborateurs, des victimes, des voleurs, des menteurs… Dans ce tourbillon, généré par un système frauduleux, et qui entraîne avec lui dans sa perte plein d'innocents, peu arrivent à sortir la tête de l'eau. Certains meurent aussi, et viennent alors hanter Jonathan Alkaitis, Vincent ou Paul.
Emily St John Mandel convoque dans son récit une flopée de fantômes, mais pas que, elle donne aussi une part belle à la vacuité, insufflant l'idée d'une drôle d'époque traversée par la mélancolie d'une société qui se sait en déclin. J'ai aimé cette atmosphère désenchantée, assister à la brutalité du scandale, mais le scénario un peu décousu, à multiples tiroirs, m'a dans l'ensemble moins convaincue.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Une lecture en dents de scie en ce qui me concerne.

La quatrième de couverture est plutôt mystérieuse et trompeuse, je m'étais imaginée un décor et une intrigue au sein d'un hôtel, une sorte de thriller convenu mais absolument pas, et je dois dire que voilà un point positif.
Il s'agit en fait d'une histoire de malversations financières orchestrées par le directeur de l'hôtel, lequel est avant tout un homme d'affaire véreux qui verra son édifice frauduleux s'écrouler.

Ça c'est pour le fond, la forme est assez dérangeante car construite sous forme de puzzle, chacun des personnages passant de principaux à secondaires, quand ils ne deviennent pas quasiment inexistants.
Je pense en particulier à Paul, à l'honneur dans les premiers chapitres, puis relégué au second plan voire oublié.
Sauts en avant, retours en arrière, l'histoire prend forme malgré tout, on n'est pas perdu mais cette technique habituellement génératrice de suspens ne parvient pas dans ce roman à tenir en haleine.

Une certaine lassitude s'est installée et les dernières pages m'ont demandé un effort de concentration désagréable...j'avais presque hâte d'arriver à la fin, je "décrochais".
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A l'occasion de la parution du dernier roman de Emily St. John Mandel, La mer de la tranquillité, les éditions Rivages ont sorti en poche un précédent roman de l'autrice, L'hôtel de verre. Il s'agit de son cinquième roman, qui a été publié en 2020. Il est sorti en 2021 en France en grand format.

Le lien avec l'imaginaire est très léger dans ce roman qui prend pour cadre une crise financière et la disparition d'une femme. le mode de narration est particulier, l'histoire suit plusieurs personnages avec des allers-retours dans les époques, les lieux. le roman parle des choix de vies et de leurs conséquences. L'autrice révèle assez tardivement dans le récit les liens qui unissent les différents protagonistes, et les conséquences de leurs actions. Les personnages sont nombreux et ont pour point commun d'avoir rencontré Jonathan Alkaitis, un investisseur milliardaire américain. Cette rencontre va bouleverser leurs vies et même la détruire pour beaucoup. le roman suit plus particulièrement le destin de Vincent, la femme de Jonathan Alkaitis et de Paul, le demi-frère de Vincent.

L'écriture est fluide et l'ambiance plutôt sombre et nostalgique. La thématique principale des malversations financières entraine cette ambiance sombre, car elle a de nombreuses conséquences sur les vies des personnages. le fameux hôtel du titre est au centre de l'intrigue et de nombreux personnages s'y croisent.

Parmi les romans de l'autrice que j'ai lu, celui-ci est celui qui m'a le moins touché. Les thématiques de l'argent et du milieu de la finance me parlent peu. J'ai trouvé les personnages peu intéressants, froids et peu attachants. J'ai éprouvé peu d'empathie pour eux et je ne me suis pas sentie impliquée dans l'histoire. J'ai eu l'impression d'être spectatrice tout au long de ma lecture, à attendre que les choses se passent. Les différentes parties du roman sont assez inégales et d'un intérêt très variable selon les personnages.

L'hôtel de verre est ainsi un roman choral dont l'aspect imaginaire est très restreint. La thématique principale est celle des choix de vie, avec des personnages gravitant autour d'un milliardaire et du milieu de la finance. J'ai malheureusement été assez peu touchée par la plupart d'entre eux et je suis restée au bord de la route.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Après avoir lu ici et là pas mal d'éloges à propos d'Emily St. John Mandel, et notamment pour son dernier livre L'hôtel de verre, c'est avec une certaine attente que j'ai entamé le quatrième roman de cette auteure canadienne.
Il s'agit d'un roman choral dans lequel de nombreux personnages se croisent et se recroisent dans un une intrigue centrée autour d'un hôtel aux murs de verre, fréquenté par une clientèle aisée, désireuse de se couper totalement du monde durant son séjour

La première partie du livre est plutôt réussie, malgré la complexité du récit avec une intrigue qui se met en place tranquillement mais sûrement, des personnages qui dévoilent leur part au compte-goutte, et un scénario qui monte en tension au fil des pages.
Quant à la seconde partie c'est plutôt la frustration qui l'emporte avec une histoire qui part dans une direction totalement inattendue et pas forcément très passionnante, des personnages qui pour certains, disparaissent quasiment…
Une rupture qui fait que l'on a tendance par moment à perdre le fil du récit.
Entre thriller psychologique et critique du capitalisme - avec cette référence évidente à l'affaire Madoff et à sa pyramide de ponzi - l'auteure ne semble pas vraiment ou se situer. Résultat, je suis sorti du livre plus que mitigé. Car malgré un sujet au départ passionnant, une construction très ambitieuse, ce roman a fait pschitt… Dommage.
Lien : https://www.hop-blog.fr/lhot..
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Très déroutant des les premiers chapitres j'ai été tentée de refermer le livre et ne pas continuer la lecture. J'ai quand même persiste sur les conseils d'un lecteur qui avait apprécié ce roman ;j'ai trouvé des moments très intéressants très forts et d'autres pénibles sans trop d'intérêt, j 'ai saute quelques pages..... bref j'ai trouvé ce roman très inégal et il ne m'a pas convaincu
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Ce livre va retracer l'existence de Paul, Vincent et Jonathan sur plusieurs années. Et prendre une tournure à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Loin du crime que j'attendais, on fait une immersion dans le monde de la finance et de ses dérives. Des allers-retours permettent de garder le suspense le plus total sur le chamboulement qu'on voit survenir au loin. J'ai malheureusement trouvé ça un peu confus par moment.
J'ai quand même trouvé ce livre intéressant. Pour autant, je n'ai pas réussi à être totalement embarquée. Les différentes parties étaient pour moi d'un niveau inégal puisqu'elles ne m'ont pas toutes intéressées. Il me manquait aussi un peu d'humanité. Je les ai tous trouvé sans émotions, inaccessibles, et donc pas attachants. Difficile pour moi, dans ce cas, de m'impliquer. Je suis restée en spectatrice, à attendre que les choses se passent. Un peu déçue donc, surtout que j'avais eu un gros coup de coeur pour Station Eleven, et que je m'attendais à être au moins autant surprise.
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Ça m'a beaucoup fait penser au film Norbourg ( film de Maxime Giroux, 2022). la lecture de ce roman (2021). N'empêche que les événements relatés dans le film, l'affaire Vincent Lacroix, datent des environs de 2005.

Ce roman est écrit sous forme de puzzle et on arrive quand même à bien suivre. Ne cherchez pas une suite du groupe de musique du début pendant votre lecture, car elle n'en reparle qu'à la toute fin de volume.

J'ai préféré son excellente oeuvre antérieure: Station Eleven. Toutefois, je tiens toujours à continuer à la lire.
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