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3,38

sur 255 notes
Un polar noir assez lent, dépressif aussi, made in Norway. On pourrait voir une sorte d'hommage aux polars US des années 50-60, tant le rythme lent finit par empoisser l'ensemble des choses.

Varg Veum a tout du raté, façon Bogart. Il loupe tout. Y compris les choses les plus évidentes. Et il est tellement inoffensif aux yeux de ses adversaires que ceux-ci ne prennent même pas la peine de l'éliminer définitivement. La plus grande arme de Veum, c'est cela, justement. Une forme d'opiniâtreté, de jusqu'au-boutisme qui finit par payer.

Ne m'a pas laissé de souvenir particulier. Hormis le fait que la lecture était plaisante, sans plus.
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Avec le Loup dans la bergerie Gunnar Staalesen nous présente Varg Veum, détective privé de son état, ancien salarié à la protection de l'enfance de la bonne vieille ville de Bergen. C'est donc en 1977 que Varg est né avec ce roman, un tome important pour moi qui ai lu les deux derniers tomes de ses aventures. On y apprend qu'il est divorcé, a un fils de cinq ans, que son père désirait plus que tout une fille et que son nom signifie « le loup dans le sanctuaire » (Varg i Veum). On pressent déjà, avec cette symbolique, que le personnage aura un destin tourmenté et traînera derrière lui une étiquette de mec paumé. Mais ça vous le découvrirez au fil de ses enquêtes dans les seize tomes de la série.
Ici Varg accepte une filature pour gagner quelques couronnes, Margrete est femme d'avocat et semble avoir une vie paisible jusqu'à ce qu'on l'assassine. Pourquoi son mari et son frère ont décidé de la faire suivre sans se concerter ? Avec son instinct, son obstination (et un brin de pot aussi) notre détective va remonter le fil jusqu'aux criminels.
L'histoire tient la route, je la trouve toutefois un peu bancale par instant, manquant un peu de logique dans la chronologie des visites du détective. Mais bon on arrive malgré tout à retomber sur nos pattes ! le mystère sur le coupable est gardé jusqu'aux dernières pages : « Bon sang, mais c'était lui/elle ! », ça moi j'adore !
Ce n'est pas un chef-d'oeuvre de littérature, mais un bon moment de lecture malgré tout !
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N°581– Juin 2012.
LE LOUP DANS LA BERGERIEGunnar Staalesen – Gaïa [1977]
Traduit du norvégien par Olivier Gouchet.

Pour Varg Veum, détective privé de son état à Bergen (Norvège), cette période de l'année est plutôt exceptionnelle : deux clients pratiquement à la fois sollicitent ses services. L'un, un avocat connu, William Moberg, pense que sa femme le trompe et souhaite qu'il en fasse la preuve et l'autre, Ragnar Veide veut retrouver sa soeur, Margeret, disparue depuis de nombreuses années et dont il est sans nouvelles. C'est d'autant plus urgent que leur père est à l'article de la mort. Bien qu'il lui faille payer ses factures qui s'entassent dangereusement sur son bureau, il refuse la première enquête mais accepte la seconde... pourtant il ne tarde pas à s'apercevoir, d'après une photo, qu'il s'agit de la même personne ! Après d'ennuyeuses filatures, l'épouse de l'avocat est retrouvée morte et le frère commanditaire de la deuxième enquête s'avère être une autre personne... et la police soupçonne Veum d'être l'auteur du meurtre. C'est donc un classique du roman policier qui nous est ici proposé.

Il y a du Nestor Burma chez Veum, les même ennuis avec les autorités, le même désoeuvrement, la même foule de cadavres qui l'entoure, le même problème avec l'alcool et les femmes, le potentiel de séduction en moins peut-être ? Bref, l'image traditionnelle du privé. le thème abordé ici est le trafic de drogue, ce qui était peut-être original il y a quelques années, à l'époque de l'écriture de ce premier roman,(1977) mais qui aujourd'hui est plutôt banal. Comme cela sera son habitude dans les autres romans, il se livre à une attaque de la société, montrant ici que les bénéficiaires de ce commerce illicite ne sont pas forcement ceux qu'on attend. Il dénonce les agissements d'une couche pourtant aisée de la société norvégienne de cette ville portuaire mais qui se drape dans l'hypocrisie et le faux semblant. Il s'agit aussi de relations extra-conjugales qui conduiront Veum à un réseau de prostitution.

Comme je l'ai déjà indiqué dans le numéro précédent (La Feuille Volante n° 580), j'ai découvert cet auteur par hasard. J'avais déjà noté le style humoristique qui doit sans doute beaucoup à la traduction, mais j'ai toujours un faible pour un livre qui m'accroche dès la première ligne. Au moins cela m'encourage à poursuivre ma lecture. Jugez plutôt la première phrase de celui-ci «  Au commencement était le bureau et au bureau, il y avait moi,les pieds sur la table. le bureau était rangé … A gauche il y avait une pile de facture, à droite il y avait ce que je possédait en argent liquide, dix couronnes et trente ore... » Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai trouvé cela engageant ! J'ai pu vérifier au long du roman qu'il a aussi le sens de la formule.
Il s'agit ici du premier roman de Gunnar Staalesen
©Hervé GAUTIER – Juin 2012.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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* premières pages : Ålesund ou Ølesund ? le premier se prononce Ôlesun, le second Eulesun (en danois) ; c'est Ålesund, comme dans les pages suivantes. de même Fløi et Fløien : Fløi et le Fløi (le "en" à la fin étant un article)

La première enquête de Varg Veum, comme dans tous les autres polars de Staalesen, dévoile le pourquoi de son nom : formule ancienne désignant un proscrit et qui signifie "le loup dans le sanctuaire" (note du traducteur).

Comme d'habitude, je régale à prononcer les noms, ah, quelle douce madeleine... (d'accord, c'est du norvégien, mais c'est proche du danois, la prononciation est différente).

Le décor se plante peu à peu. Comme chez Maj Sjöwall et Per Walhöö, par petites touches, nous découvrons la Norvège et ses travers, le privé est désabusé et se console avec sa bouteille d'aquavit...

En bref : j'ai aimé le style, les personnages, l'intrigue, l'humour, ...
Je vais continuer de découvrir cet auteur.


Lien : http://loiseaulyre.canalblog..
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Varg Veum, détective privé à Bergen, est contacté par l'avocat William Moberg pour filer sa femme qu'il soupçonne d'infidélité. Par principe, Varg Veum refuse l'affaire. Mais quelques jours plus tard, il reçoit la visite d'un certain Ragnar Veide, qui lui demande de retrouver sa soeur. Et par la plus étrange des coïncidences, la photo que lui présente Ragnar Veide est celle de la femme de Moberg. Sa soeur est donc immédiatement retrouvée, mais Veide ne se contente pas de ce résultat. Il demande également à Varg Veum de la suivre pour en savoir plus sur son mode de vie. Cette fois Varg Veum accepte la mission, mais après quelques jours de filature, la jeune femme est retrouvée assassinée…

Roman du norvégien Gunnar Staalesen, le loup dans la bergerie inaugure la série des Varg Veum. On y découvre un héros récurrent dans la lignée de Sam Spade et Philip Marlowe. Renvoyé des services de la Protection de l'enfance pour avoir bousculé un dealer, Varg Veum est devenu le seul détective privé de Bergen, la deuxième ville de Norvège, située entre mer et montagne.

De la vie privée de Varg Veum, nous n'apprenons pas grand chose dans ce premier roman. Nous devinons qu'il a la trentaine et nous savons qu'il a été marié et a un petit garçon de presque cinq ans qu'il voit un dimanche sur deux. Mais Varg Veum est avant tout un solitaire, qui carbure à l'aquavit. Ses motivations dans l'exercice de sa profession de détective sont extrêmement nobles. Alors qu'il travaillait à la Protection de l'enfance, il s'est beaucoup occupé d'adolescents toxicomanes et la lutte contre les trafiquants de drogue est restée son principal cheval de bataille. C'est d'ailleurs pour cela qu'il refuse la première filature que lui propose l'avocat Moberg, car il ne souhaite pas se mêler de la vie privée des gens. En revanche les affaires qui l'intéressent rejoignent souvent son ancien métier, comme la recherche d'adolescents fugueurs. Dans le loup dans la bergerie, l'affaire qu'il accepte semble différente, mais très vite il replonge dans le même contexte social entre drogue et prostitution.

Varg Veum est aussi un narrateur des plus agréables, car il ne manque pas d'humour. J'avoue apprécier particulièrement ses portraits.

Ce premier roman de la série, qui a déjà plus de trente ans, ressemble à ses modèles américains et nous paraît aujourd'hui très classique. Mais l'histoire se tient, le héros est sympathique, plein d'humour, avec le sens de la formule… Pour toutes ces raisons, il va me falloir retrouver très vite Gunnar Staalesen avec un autre titre.
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Gunnar Staalesen nous entraîne à la suite d'un détective qui ne nous épargnera ni les longues journées de filature à attendre avec lui que la proie bouge, ni la virée dans les bas-fonds de la Norvège, nous montrant une image bien loin du modèle social scandinave admiré de beaucoup... Ici, prostitution et trafic de stupéfiants semblent le lot quotidien de la police locale... Et si ces journées d'attente et de filature peuvent faire craindre aux plus sceptiques une lenteur dans la narration, je tiens tout de suite à vous rassurer : rien ne nous est raconté à la légère, et tous les indices sur lesquels tombera Veum seront autant de clés que le lecteur pourra utiliser pour résoudre en même temps que l'enquêteur une intrigue qui laisse présager une suite à découvrir sans plus attendre !
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Roman policier norvégien écrit en 1977 -donc assez longtemps avant la mode actuelle des polars nordiques- qui se passe à Bergen et qui flirte avec les codes des romans du même nom en provenance des Etats-Unis. Varg Veum est blasé, désabusé, et s'il ne boit pas de whisky, c'est parce qu'il aime beaucoup l'aquavit (eau-de-vie scandinave). Il vit seul, séparé de sa femme dont il est toujours amoureux, il est très attiré par le sexe opposé. Son enquête le mène vers les milieux louches, interlopes : bars de nuit, drogue, sexe...

Ce roman policier décrit donc la vie glauque des quartiers chauds, les jeunes filles en perdition, se prostituant pour leur dose de coke ; un côté moins glamour de la Norvège.

Cependant, malgré ce contexte lourd, ou à cause de lui, le roman est truffé d'humour. Varg Veum pratique l'ironie, l'auto-dérision et la moquerie très aisément. Personnage à suivre puisqu'une série d'enquêtes avec lui a été écrite.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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Comme j'avais apprécié ma lecture de Pour le meilleur et pour le pire, c'est en toute logique que je me suis décidée à lire le tout premier tome dans lequel on rencontre notre détective de choc, le bien nommé Varg Veum.
Etrange de le retrouver plus jeune de quelques années, toujours fauché mais surtout un peu moins désespéré. le recours à l'Aquavit n'est pas encore devenu quotidien.
Un avocat réputé, Moberg, demande à Varg de suivre sa femme afin de prouver qu'elle le trompe. Varg refuse, cela heurte son éthique professionnelle. Quelques jours plus tard, un homme lui demande de retrouver sa soeur qui s'est enfui de la maison familiale il y a quelques années. Varg découvre que la soeur disparue est la même personne que l'épouse du riche avocat.
Là où les choses se compliquent, c'est quand la secrétaire de l'avocat découvre Mme Moberg assassinée dans le garage du couple.
Tout en poursuivant ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer cette lecture à ma précédente de Pour le meilleur et pour le pire.
Outre un Varg plus fringant, l'intrigue de ce policier est plus classique. Elle mêle histoires de drogue, d'argent. Varg croise dans Bergen des personnages peu recommandables, ancien joueur de boxe reconverti en garde corps, ancien toxico reconverti en proxénète...
Tout cela se laisse lire, le style est fluide. On se balade en compagnie de Varg dans les rues brumeuses et glacées de Bergen. L'amour de l'auteur pour cette ville transparait à travers presque chaque page.

On ne trouve pas forcément ici une réflexion sur la société et son évolution, on a cependant affaire à un roman policier qui se tient, de bonne qualité.
Lien : http://l-ivresque-des-livres..
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Le roman se passe en Norvège dans les années 70.
Le personnage principal, narrateur, est un détective privé "classique", fauché et alcoolique.
L'histoire n'est pas très originale, mais se lit facilement, grâce à l'humour de la narration et l'auto-dérision du héros.
Les filatures se font de nuit, dans une petite voiture fatiguée. La vente de drogue se fait par échange de sacs à main. Rien de très technologique, pas de sang dégoulinant.
Une lecture distrayante, mais dont je ne garderai peut-être pas un souvenir prégnant.
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polar classique de la fin des années 70 en Norvège, depuis les pays baltiques ont étoffé l'offre; il n'en reste pas moins que l'on passe un bon moment avec ce détective "à la dérive", "à la ramasse" qui avec humour arrive à ses fins.
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