Du sang sur la Baltique

Pour ce second tome j'ai été davantage transportée que pour le premier. J'ai vraiment préféré l'enquête de celui-ci. Les chapitres sont courts et captivants, ils alternent entre les différents personnages, créant desl iens inévitables avec chacun d'eux. J'ai aimé retrouver les personnages principaux de Thomas et Nora. Je m'y suis encore plus attachée cette fois et je n'ai qu'une hâte les retrouver dans le tome suivant.

L'autrice nous livre là une enquête précise, efficace, bien écrite, facile à lire.

L'auteure raconte son histoire tranquillement en passant d'un personnage à l'autre à la recherche du coupable.

Thomas, l'inspecteur, mène une enquête difficile car il y a peu d'indices pour résoudre les deux meurtres. de plus, il est engagé dans une histoire sentimentale avec la fille de son chef qui est bien plus jeune que lui.

De son côté, son amie, Nora, elle, connait des difficultés dans son couple. Son mari est un être détestable. Cela ne l'empêche pas d'aider son ami d'enfance.

J'ai été très surprise par le dénouement de ce polar.

Viveca Sten écrit des romans policiers passionnants. Tous les personnages sont analysés d'un point de vue psychologique ce qui les rend très intéressants. Chacun peut être le coupable au début. Puis peu à peu le lecteur comprend que c'est une femme qui a commis les assassinats. On saisit vers la fin qu'Indi est l'amant du deuxième homme tué. J'entrevoyais deux femmes coupables potentielles. Elles le sont toutes deux.. L'une a tué et l'autre a volé une fortune.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre car je mélangeais pas mal les personnages étant donné qu'il y en a pas mal. Puis petit à petit, j'ai pu m'immerger et comprendre qui était qui et qui faisait quoi. Il y a pas mal de personnages qui se relaient à chaque chapitre. Et comme les chapitres sont courts, on se mélange vite les pinceaux. La fin est étonnante et j'ai bien aimé.

Le début : un meurtre. Celui d'une personne très connue, Oscar Juliander, très populaire, au sommet de sa gloire. En parallèle, Nora, épouse et mère de deux petits garçons, tiraillée entre le désir de respecter les voeux de Signe et celui de ne pas couler son mariage.

Un roman comme ceux que j'ai pu lire de Camilla Lackberg. Un policier qui tient en haleine, un roman lu rapidement tellement j'ai été prise dedans. Cela m'a donné envie de lire les autres livres du même auteur.

Dès les premières pages d'un roman de Viveca Sten, je me sens en terrain connu. Peut-être parce que j'ai lu et relu tous ses romans. Peut-être parce qu'au texte, se superposent dans ma tête les images de la série TV tirée de ses titres. Mais aussi parce qu'elle a su créer des personnages récurrents avec lesquels on peut s'identifier, et qui évoluent dans un havre enchanteur: Sandhamn, île touristique de l'archipel de Stockholm. Thomas et Nora dont on connait tout de leur vie de famille, vont se retrouver confrontés, dans du sang sur la Baltique, à un meurtre sur un yacht, au départ de la régate du Tour de Gotland. Comment a-t-on pu abattre d'une seule balle dans le coeur le skipper d'un voilier, au milieu d'autres bateaux en mouvement, et ce, loin de la côte?


Justement les problèmes de famille occupent une large part du récit. Thomas qui sort avec Carina, beaucoup trop jeune pour lui, s'interroge. Il la désire, elle l'aime, mais il se rend compte que ça ne marche pas. Il dit « Je pensais me sentir plus jeune avec elle, mais c'est le contraire, elle me fait sentir vieux et fatigué. » Mais il n'arrive pas à rompre. Nora, quant à elle, est bouleversée parce que son mari Henrik veut vendre la Villa Brand dont elle a hérité et dont elle ne veut pas se séparer. Mais comment le faire comprendre à Henrik, qui a déjà des projets d'achat d'une grande villa, avec l'argent dont ils vont tirer de la vente de la Villa Brand? C'est Thomas qui remarque: « il était clair qu'un fossé se creusait entre Nora et Henrik ». Henrik cédera-t-il? Nora sauvera-t-elle son couple?


Pendant ce temps Thomas et Margit, tous deux de la police de Nacka, recherchent dans le passé occulte du skipper assassiné - avocat de son métier - d'éventuelles pistes à suivre. Maîtresses, drogue, affaires litigieuses, financement de son yacht. Tout est passé au crible. Et puis, ils reconstituent le plus précisément possible la position de chaque bateau en mer, au moment du coup de feu. de quel bateau le coup est-il parti? Avec Viveca Sten, c'est sérieux, vraisemblable et facile à suivre. C'est un très bon roman policier, mais, un peu plus d'émotion et de suspense auraient été les bienvenus.

Sur la ligne de départ de la plus grande course de voiliers du nord, le vice président du club nautique est tué à la barre de son bateau. Thomas et son équipe enquêtent aussitôt sur tous les participants de la course et les habitants de cette petite île de Sandhamn. de son côté, Nora se retrouve confrontée à un dilemne concernant la vente de la grande maison dont elle a hérité et qui met bien à mal son mariage. En s'entraidant, les deux amis d'enfance vont-ils réussir à dénicher le coupable et trouver la solution au dilemne ?
Cette deuxième enquête de Thomas et Nora est la suite de "La reine de la Baltique" qui nous avait fait découvrir cette île paradisiaque suédoise de Sandhamn où la petite vie tranquille peut se révéler quelquefois tumultueuse !

Comme tous les polars nordiques, l'histoire prend son temps ; on voit l'intrigue se poser peu à peu et les personnages se dévoiler progressivement. On fait connaissance avec eux, on peut les situer et les mémoriser tranquillement.

Malgré tout l'histoire démarre sur les chapeaux de roue avec un meurtre spectaculaire d'entrée de jeu et qui plus est, perpétré aux vues et aux sus d'un sacré paquet de personnes en plein départ d'une frégate au large de l'île de Sandhamn en Suède.

S'en suit le détail de chacun des possibles suspects et l'auteur nous balade de fausses pistes en petites révélations (à petite dose, point trop s'en faut). On sent bien l'enquête piétiner et faire du sur-place. On suit pas à pas le raisonnement des enquêteurs, on s'embourbe avec eux. Mais loin d'être ennuyeux, ce rythme nonchalant mais persévérant me convient tout à fait.

A l'instar d' Arnaldur Indridason, les enquêtes dévoilent les caractères des personnages qui sont au final presque plus importants que le « crime » en lui-même ; en tous cas nécessaire à la compréhension des différents mobiles des uns et des autres des protagonistes.

Évidemment, je ne le nie pas, pour les adeptes du trash, du gore, des enquêtes menées tambour-battant avec un rebondissement à chaque page, ça risque de les décevoir.

Pour ce qui me concerne et très bizarrement, je suis également une adepte inconditionnelle des Thilliez, des Grangé et autre Chattham, Beuglet, Sénécal et bien d'autres, qui nous laissent essoufflés à chaque chapitre.

Mais, j'avoue que j'aime les changements de genre, de rythme dans les histoires pour ne pas rester dans une routine de lecture et se cantonner à un seul style. Ici on fait plus dans le psychologique à dose homéopathique. Il faut aimer. Moi, vous l'aurez compris, cela me convient.

Pour ce qui est des enquêteurs, Thomas et Nora, ce sont apparemment des personnages récurrents. Je n'ai pas lu le tome précèdent mais ça n'a gêné en rien la compréhension de celui-ci.

Je ne vais pas m'appesantir sur le résumé de l'histoire, la quatrième de couve le décrit parfaitement. Je dirai juste qu'il est question dans cette histoire, de malversation, d'évasion et de paradis fiscaux, de conquêtes féminines, de jalousies, de manipulations et du monde de la mer avec ses magnifiques voiliers qui coûtent une blinde.

Pour ce qui est de la chute, je l'ai trouvé originale et surprenante, même si j'avais deviné quelques petites choses avant. Je dis « surprenante » car peu (voire pas) de polars utilisent ce genre de mobile. Maintenant je n'ai pas lus tous les livres et peut-être que cette ficelle-là a déjà été utilisée, mais c'est une première pour moi. Par contre la scène finale dans la forêt m'a paru un peu trop ... grandiloquente et pas trop crédible, mais ce n'est que mon humble avis.

Pour conclure, je dirai que je suis très contente d'avoir découvert cette auteure mais que je ne ferai pas de ses romans mes livres de chevet. Je lirai par contre volontiers à l'occasion un autre livre d'elle pour voir si elle saura ne pas tomber dans les récurrences systématiques et développer la psychologie de ses personnages fétiches que sont Thomas set Nora.

J'ai entendu dire également qu'il y avait une adaptation TV qui existait. J'irai voir aussi volontiers si elle est convaincante. A suivre…

Le très huppé Yacht Club royal de Suède (KSSS) organise sa régate annuelle autour de l'île de Gotland au coeur de l'été. La mythique course de voiliers attire le gotha suédois qui se presse pour assister au départ. C'est à cet instant de tension maximum que le favori, le sélect avocat d'affaires Oscar Juliander, est tué d'une balle en pleine poitrine.
Consternation au KSSS dont Juliander était le président sans ennemi connu. L'équipe de policiers de Sandhamm mène l'enquête. Une longue enquête de plus d'un mois qui part dans tous les sens : maîtresses, argent sale, cocaïne, milieu de l'art, de la recherche médicale, mafia russe...
Dans cet univers très privilégié la gente féminine est binaire. Il y a celles qui pleurent sans cesse le bel Oscar, et celles dont les dents rayent le plancher, des mondaines, de véritables harpies. Les maris, les prétendants au siège de président, sont plutôt falots et constituent une masse plus homogène, moins victime de ses nerfs.
On retrouve aussi les héros récurrents de Viveca Sten, Thomas, policier et Nora, sa meilleure amie, avocate justement en villégiature dans une vieille maison de Sandhamm chère à son coeur.
La lecture est plaisante, sans temps mort et l'épilogue inattendu. Pas plus que les policiers je ne l'avais pas vu venir. En revanche j'ai eu beaucoup de mal à lire les courts chapitres en italiques, sortes de parenthèses dans le récit, rédigés sur le ton de la confession d'un personnage mystérieux. On comprend bien que le but est de densifier le récit, non pas de placer des indices mais d'induire des questionnements et d'apporter une tonalité sombre. Selon moi c'est frustrant et contre-productif. J'ai juste envie de les lire quand je connais le dénouement car je sais alors ce que j'ai raté. Vous l'avez compris, c'est maladroit.
J'ai apprécié les démêlés de Nora avec les éventuels acheteurs de la maison. Des chapitres qui font passer de l'émotion dans ce roman policier où elle est finalement assez peu présente à l'exception d'un autre personnage que je m'interdis de citer. Non que les riches n'aient pas leurs tourments et ne méritent pas notre compassion mais manifestement ce n'est pas cette fois-ci qu'ils parviendront à nous attendrir.

Un policier intriguant mais reposant ! C'est le premier livre de Viveca Sten que je lis. L'intrigue policière est adroite et très bien écrite. Alors que la plupart des romans policiers nous suspend au bout de l'intrigue nous laissant parfois sans souffle, le rythme de du Sang Sur La Baltique nous laisse profiter de l'histoire de tous ses personnages. Entre sentiments et tragédies, problèmes de couple et amitiés profondes, jalousie et amour, vous profiterez de l'histoire de ce livre qui se passent dans des lieux qui nous amènent au voyage. Les plus qui font un bon policier !!!!