Les Nuits de la Saint-Jean

Je lis très peu de polars et me laisse encore surprendre. Si vous avez besoin de vous détendre, d'une lecture plus facile, alors "les nuits de la St Jean" vous conviennent bien. J'ai lu d'une traite, au coin du feu et j'ai passé un bon moment, contente d'être au chaud ! J'ai aimé cette superposition de deux époques, 1912-1962 et 2006-2007. le coeur du roman est la disparition d'une jeune fille puis la découverte d'un bras enfuis dans la neige. Mais aussi les problèmes de couple, les relations entre les différents personnages, les histoires familiales que l'on trimbale avec soi, et même de génération en génération.
Roman sans prétention mais plaisant à lire.

Nous sommes aux vacances de la Toussaint sur l'ïle de Sandhamm, où il commence à faire vraiment froid, où les jours sont courts et les nuits longues.
Alors qu'ils sont en train de jouer avec des amis, les enfants de Nora trouvent un morceau de cadavre! Il n'en faut pas plus pour choquer les enfants qui vont quand même finir par avouer à leur mère leur découverte. Celle-ci va bien entendu le dire à l'inspectuer Tomas Andreasson, son ami d'enfance.
Il va en ressortir que ce bras appartiendrait à Lina Rosen, une jeune fille disparue alors qu'elle rentrait à vélo de chez une amie. Les inspecteurs vont se replonger sur ce cas qu'ils n'avaient pas réussi à élucider plus tôt.
En parallèle, on va suivre l'enfance malheureuse d'un certain Gottfrid au début des années 1900, et ensuite on aura le récit de l'enfance de Thorvald, son fils. On ne peut pas dire que cela sera très réjouissant! J'ai bien aimé ces chapitres où l'on suivait ces petits garçons car on a une description de ce que pouvait être la vie à l'époque, avec d'autres mentalités et d'autres moeurs. La vie ne devait pas être simple tous les jours! Et 100 ans (et quelques) plus tard on est quand même globalement mieux lotis.
J'étais intriguée de savoir comment allaient se recouper les deux histoires: l'actuelle avec le cadavre de Lina, et l'ancienne au début du XXème siècle.
Certes ce n'est pas une façon nouvelle d'écrire des thrillers en jouant de ce procédé, mais je ne devine pas à tous les coups quel est le lien! C'est d'ailleurs ce qui me plaît dans les histoires de ce genre: j'aime être surprise, même si parfois je suis un peu déçue de m'être trompée!
Sinon, pour parler un peu de nos héros principaux: Thomas est fidèle à lui-même, il y a même un semblant d'amélioration entre lui et son ex-femme Pernilla. ça fait du bien de le voir aller bien et être heureux.
Et Nora commence sa vie sans Henrik. Elle paraît un peu perdue sur ce qu'elle doit faire, elle est assez à cran. J'espère que par la suite elle ira mieux car dans cette période-ci de sa vie, on ne peut pas dire qu'elle soit au meilleur de sa forme!
Un bon thriller, dans la lignée des précédents, que j'ai bien apprécié. Il n'y a rien de révolutionnaire, mais ça se lit bien, et l'intrigue est prenante même si parfois un peu attendue.

Ce roman policier nous présente une intrigue sans grande originalité qui se contente de reprendre des éléments maintes fois rebattus chez d'autres auteurs de polars, qu'ils soient nordiques ou non : île, rudesse du milieu, maltraitance, problèmes de couple, et bien-sûr ce va-et-vient entre deux époques distantes de plusieurs décennies, voire plusieurs siècles. Ici, l'auteur se concentre plus sur les problèmes sentimentaux de ses personnages, insipides et pas très attachants, que sur l'enquête et j'ai trouvé ça dommage. D'ordinaire, je n'aime pas les polars particulièrement nerveux, mais là, le rythme est poussif et ennuyeux, différent des deux premiers tomes de la série que j'avais plus appréciés.

J'adore les romans de Viveca Sten, qui nous mène toujours dans une ambiance qui me captive. La vie des personnages principaux m'interpellent et j'ai toujours beaucoup de mal de m'éloigner de mon livre

Je ne le conseillerais pas. L'histoire est longue on prend pas de plaisir.

Je n'avais jamais pris la peine de lire un des livres de Viveca Sten malgré mon attrait pour les auteurs scandinaves. Heureuse à l'idée de découvrir un nouvel inspecteur, je me suis jetée pleine d'entrain et vierge de tout à priori dans « Les nuits de la Saint-Jean » pour enchaîner avec « Les secrets de l'île ». Ces livres sont les 3ème et 4ème aventures policières de deux personnages récurrents : l'inspecteur Thomas Andreasson et son amie d'enfance, l'avocate Nora Linde. La série compte actuellement 5 épisodes et ils ont la particularité de tous se dérouler sur l'île de Sandhamn au large de Stockholm.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la narration de Viveca Sten est efficace. Ce livre est un véritable « page turner » à l'américaine. J'avoue l'avoir lu très vite. Et pourtant …. mon impression générale est assez mitigée.
Certes, j'ai apprécié la construction du roman : des chapitres courts et une alternance de récits dans le passé et le présent. le mobile du meurtre est intelligent aussi (difficile d'en débattre ici sans dévoiler les raisons de l'assassinat de la jeune Lina).
Par contre, pour une fois, le décor scandinave ne m'a pas fait rêver, les héros non plus. Thomas Andreasson, malgré les tentatives de l'auteure de le rendre fragile et attachant, n'a pas gagné mon coeur.
En conclusion, si vous devez effectuer un long voyage en train ou en avion, Viveca Sten sera d'excellente compagnie et vous aidera à faire passer le temps très vite mais vous l'oublierez aussi vite une fois le train arrivé à quai.

C'est pas possible, c'est cousu de fil blanc, vous vous direz tout comme moi, je suppose, ce n'est pas possible, Viveca va nous trouver autre chose, et bien non.
Ce n'est pas une prise de tête, ça roule tout seul, tout se passe comme vous l'aviez deviné mais c'est bien écrit.
Ce n'est pas exceptionnel. Mais on s'accroche, on y prend même du plaisir !
Lecture reposante, qui nous emmène dans l'île de Sandhamn, archipel de Stockholm, ballade magique même si nous sommes en hiver et que le climat n'est pas particulièrement clément.
Nous nous promenons le long de la mer baltique, en face de la Finlande, c'est beau.
Rien de transcendant, tout est attendu mais c'est avec plaisir que nous voyons le fil de l'histoire se tendre et le douloureux passé ressurgir, le passé de ces habitants historiques, à l'époque plutôt de "simples" êtres, mi paysan mi pêcheur, bien loin des bobos ou babas qui désormais y ont leurs résidences secondaires.
Les temps étaient difficiles, l'éducation stricte, rigoriste dans toute son horreur.
Le temps a passé très vite, l'époque d'aujourd'hui a oublié ces vestiges du passé et son lot de douloureuses querelles.
Alors le temps d'un livre, le passé revit !

c 'est un roman en deux temps, ce qui pour ma part nuit au suspens.Deux narrateurs,deux epoques le tout pour comprendre le choix de la victime. Je voulais un bon polar " sanglant" et je me retrouve beaucoup plus dans une intrigue psychologique et ce n 'est pas ce que je cherchais.Par contre la partie historique est malgré tout intéressante bien que connue.

Histoire bien tissée du début à la fin.

En novembre 2006, Lina Rosen disparait alors qu'elle rentrait chez elle un soir après une visite chez sa meilleure amie. Quelques mois plus tard, Nora Linde décide d'aller passer quelques jours sur l'île de Sandham où elle possède une maison avec ses deux jeunes garçons. Son couple va mal. Henrik l'a frappée et a une maîtresse. Nora a décidé de demander le divorce. Elle pense se ressourcer dans cette île de son enfance. Mais, les choses vont prendre un tournant tragique lorsque les enfants découvrent des restes de corps humain en jouant dans la forêt. Très rapidement, il s'avère qu'il s'agit de Lina. Thomas Andréasson, un ami d'enfance de Nora, inspecteur de police est chargé de l'enquête.
On retrouve avec plaisir les héros des deux précédentes enquêtes avec en parallèle une autre affaire remontant à des dizaines d'années plus tôt mais qui va s'imbriquer avec l'enquête en cours. Un style d'écriture qui n'est pas sans rappeler Camilla Läckberg, la célèbre compatriote de Viveca Sten. Ce qui n'enlève toutefois rien à la qualité de ce 3ème volet de la série.