AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,79

sur 169 notes
5
23 avis
4
30 avis
3
6 avis
2
4 avis
1
0 avis
Population: 48 est un roman très original.

J'ai adoré cette lecture, déjà, pour l'idée de base plutôt géniale. La ville de Caesura, ou Blind Town constitue le cadre d'un huis-clos absolument palpitant.

A cette situation effrayante, il n'existera qu'une seule issue : la violence. On laisse aux lecteurs le soin de découvrir comment elle se manifeste, en lisant cet excellent page turner.
Commenter  J’apprécie          00
Population : 48 est assez inclassable. L'accroche fait son effet : tout le monde est coupable, personne ne sait de quoi. le ton est donné.
L'auteur nous emmène découvrir le passé de personnages douteux que l'on découvre au fil des chapitres.
Chaque arrêt sur personnage est assez court ce qui permet de créer un dynamisme et une tension croissante dans une narration qui évolue pourtant dans l'espace d'un village artificiel et clos.
L'écriture est fluide, le suspens constant, aussi ce roman se dévore à vitesse grand V !
Commenter  J’apprécie          00
Si vous avez envie de vous évader en plein milieu du désert sans aucune trace de vie à moins de 150 kilomètres aux alentours et que vous aimez les Huis Clos où les personnages principaux sont tous des pourris amnésiques, ce livre est pour vous!
Ambiance Western contemporain, sous fond d'expérience psychologique. le thème principal reste la quête de l'identité perdue quoique pour certains, il vaut mieux qu'elle reste enfouie très profondément...
Incipit plutôt bien amené, un meurtre dans cette "ville-Prison" CAESURA, où aucune arme ne circule exceptée celle du Sheriff...
Des évènements qui s'enchainent rapidement dans ce trou à rats...des individus dont on découvre le passé...des tueurs en séries, des anges de la mort, bref, un beau petit monde réuni dans des baraquements lugubres qui cuisent sous le soleil du desert.
Ensuite, tout s'accélère et invite le lecteur à passer à la vitesse supérieur...des meurtres...du sang...de l'action...
Le tout, rondement mené par le Sheriff et ses deux adjoints que je vous laisse découvrir...
Points Forts: La richesse des personnages secondaires. Les 48 auraient pu y être décrits mais cela aurait été trop long...quoique...
Un scénario originale qui tient la route et une bonne fin!!!
Points faibles...la traduction, des coquilles où des fautes de syntaxes se glissent et parfois des erreurs de frappes.
Envie de chaleur, de soleil et d'un livre HORS NORME?
Rendez-vous à CAESURA!!! Vous m'en direz des nouvelles!!
Commenter  J’apprécie          00
Caesura, au Texas. Alias Blind Town. Une bourgade perdue au milieu de nulle part, dans le désert, une série de baraquements en préfabriqué, une haute clôture en grillage qui entoure le tout. Et ses habitants, 48 au total, arrivant par vagues successives. D'eux, on ne sait rien parce qu'ils ne savent rien d'eux-mêmes: ils sont là parce qu'ils l'ont choisi, sur proposition de l'Institut, un organisme mystérieux qui leur promet une vie sinon meilleure, du moins oubliés de tous. La seule chose à faire: se faire effacer la mémoire. À l'arrivée, ils choisissent un nom et un prénom, sur une liste d'acteurs et de vice -présidents des Etats-Unis. Ils pourraient être les criminels les plus horribles de tout le pays, ou de simples témoins à protéger, ils n'en savent rien. Même l'autorité sur place, en la personne du Shérif Calvin Cooper (encore un nom d'emprunt) ignore qui ils sont. Ils n'ont ni téléphone, ni ordinateur, aucun moyen de communiquer avec l'extérieur. Ils ne peuvent qu'entrer une fois, s'ils ressortent, c'est définitif. Et puis, coup sur coup, un des habitants se suicide, et un autre est assassiné dans le bar local. le Shérif Cooper se voit contraint d'enquêter, mollement, poussé par le zèle de son adjointe, l'Institut envoie un de ses agents pour faire le point sur la situation à Caesura. Et si les morts cachaient en fait une énorme machination, au risque de dévoiler à chacun qui ils sont réellement?
Bienvenue à Caesura ! Ce roman posé sur ma PAL, avait échappé pour un temps à ma vigilance, voilà donc cette fâcheuse erreur rectifiée, d'autant qu'il mérite largement qu'on s'y arrête. L'intrigue initiale est assez classique, déjà éprouvée dans quelques romans ou films. Pour les connaisseurs, elle n'est pas sans rappeler celle de la mythique série télévisée de Patrick McGohan, le Prisonnier. Ici, pas de numéros, des hommes et des femmes libres en théorie, mais que l'habitude et également la crainte de l'extérieur font qu'ils n'osent pas franchir le grillage qui les séparent du dehors. Et ensuite il faudrait qu'ils parcourent des dizaines de kilomètres jusqu'à la ville la plus proche, sans savoir si quelqu'un ne les attend pas avec une arme. Quelques personnages se détachent: le shérif Cooper bien sûr, fier de son étoile de pacotille et regrettant l'absence d'un chapeau, son adjointe Dawes, qui prend trop à coeur sa mission, Fran Adams et son fils Isaac, seul enfant de la ville, dont on se doute qu'il aura un rôle important, Bette Burr qui semble être là pour un raison bien précise, comme une autre personne dont je ne dévoilerai pas le nom pour éviter ces fichus spoils. Un récit qui se déroule progressivement, presque lentement je dirais, mais sans temps mort, comme pour mieux renforcer l'impression d'étouffement et de chaleur, de ce huis clos en plein désert. Jusqu'à un final très dans le ton des Western à la John Ford et son inévitable « gunfight ». Un récit plutôt bien construit tout au long de ses 420 pages, même si certaines évidences sautent rapidement aux yeux. (on comprend ce que représente le gamin par exemple, à travers les interrogations de sa mère et ses recherches sur son identité). L'auteur parvient même à rendre certains protagonistes assez sympathiques à défaut d'être véritablement attachants, ce qui n'est pas forcément évident lorsque l'on sait que tous ont quelque chose dans leur passé à se reprocher.

Au final, Adam Sternbergh nous trousse là un très sympathique roman, qui nous tient suffisamment en haleine pour n'en garder que du plaisir une fois refermé. Une plume assurément à suivre!
Mes remerciements aux Éditions Super8 pour leur confiance
Commenter  J’apprécie          00
un huis clos qui n'en pas un, une prison qui n'en pas une et une nouvelle vie sous contrôle.
Quand un mystérieux institut décide d'offrir une seconde chance à 45 personnes que vous soyez coupable,victime ou simple témoin les apparences sont souvent trompeuses.
Roman noir,polar et un peu d'anticipation pour un roman très efficace et addictif.
Un one-shot original et très réussi
Commenter  J’apprécie          00

Population 48 est le troisième roman de l'auteur Adam Sternbergh. Ce roman est très original de par son pitch et de par son traitement.

Une petite ville dont la population serait composée de témoins protégés par un mystérieux instituts. Les habitants ignorent ce qui les a menés jusque là car on leur a effacé la mémoire. Sont-ils d'anciens criminels ou de pauvres innocents qui ont dû témoigner à un procès?
Cette ville est "dirigée" par le shérif Calvin Cooper, ainsi que ses deux adjoints. Même eux ne savent pas qui est qui, ils sont juste là sous contrat, cherchant à se faire oublier également.

Lorsqu'un des habitants est assassiné, c'est le début d'un déferlement de violence qui va anéantir tout ce que la ville et ses habitants avaient construit en huit ans...

L'auteur nous place sublimement un décor et une ambiance anxiogène. Quand la violence débarque dans cette bourgade, tout le monde est susceptible d'être coupable et un étrange jeu va se jouer entre les habitants de la ville et les forces de l'ordre extérieures en contact avec l'institut à l'origine de cette expérience.

J'ai trouvé les personnages très intéressants et bien dépeints et l'ambiance de ce roman au croisement du western et du post-apo.
Deux genres que j'affectionne, ce qui fait que j'ai eu une très bonne lecture.

Ce n'est pas un coup de coeur car j'ai trouvé la fin un peu trop gentillette à mon goût (attention, il y a beaucoup de morts mais mon esprit sadique en voulait sûrement plus^^).
Une lecture très originale, totalement dépaysante et à la plume ciselée et fluide.

Un roman à découvrir pour passer un très bon moment :)

Lien : https://aufildesevasionslivr..
Commenter  J’apprécie          00
Si ce roman n'a pas forcément rempli toutes les promesses de sa quatrième de couverture, notamment sur l'aspect « férocement drôle » qui me paraît complètement inapproprié après la lecture, il aura eu le mérite de me surprendre et de ne pas du tout me décevoir, bien au contraire. Parce que Population: 48 est très original et nous fait vite oublier, par tous ses atouts, que ce n'est pas tout à fait ce à quoi on s'attendait. J'ai adoré cette lecture, déjà, pour l'idée de base plutôt géniale. La ville de Caesura, ou Blind Town constitue le cadre d'un huis-clos absolument palpitant. La [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be !
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
Commenter  J’apprécie          00
Caesura Texas, une population de quarante-huit habitants a accepté d'être enfermé dans un camp. Tous ont passé un contrat pour oublier qui ils étaient et se donner une seconde chance...

Réunissez des inconnus coupables dans un endroit clos, constatez les premiers décès : faites monter la pression, laissez agir !

Ce roman est une bombe à retardement qui interroge dès le début, et inquiète ensuite...

L'auteur a l'art et la manière de planter le décor, préoccupant, anxiogène. Il y a quelque chose de grotesque, de sidérant dans ce qu'ont accepté les personnages de ce récit. Mais ont-ils eu vraiment le choix ? Tout est sous contrôle jusqu'au jour où le sang commence à couler ; toutes les questions sont en droit d'être posées, soupesées, étiquetées...

Le doute, la peur peut dès lors s'insinuer partout, même au plus profond de soi. Tous voudront savoir ce qui se passe et savoir à qui ils ont affaire. Malheureusement, toutes les vérités ne sont pas bonnes à être dévoilées et ont un prix à payer. Un climat de violence émerge, d'une situation latente et sur le point d'exploser. Tout s'accélère et ne fait que dégénérer par la suite.

L'écriture est réaliste, acerbe, pulsionnelle. Elle nous précipite vers quelque chose d'affolant, d'extrême, de déroutant et bientôt consternant.

Périlleux et incontrôlable, une poignée de personnages va se battre contre ce système et peut-être regagner une forme de liberté...
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
Commenter  J’apprécie          00



Autres livres de Adam Sternbergh (1) Voir plus

Lecteurs (387) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2871 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}