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4,1

sur 6118 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un classique que je voulais découvrir depuis si longtemps !

Malgré la réputation de l'histoire et sa traversée des âges, je la trouve très intéressante pour plusieurs raisons. D'abord ses personnages : Il n'y en a pas des dizaines et pourtant beaucoup d'entre eux ont suivi l'histoire à travers les décennies et ils sont devenus des monuments et des références. Pas besoin d'énormément de détail, on nous donne simplement ce que le ou la lecteurice a besoin de savoir et le reste se fait tout seul.

Ensuite, l'ambiance : Alors que nous restons à peu près tout le temps dans la même ambiance terne et froide, ce qui pourrait devenir un problème, l'auteur a eu l'idée brillante de ne pas se concentrer que sur un seul personnage. Mais surtout, plus nous passons du temps avec l'un deux plus le mystère s'épaissit et plus les taux se resserrent.

On sait tout ce qui se passe, mais de constater que même avec ça, l'on a cette chose indéterminée toujours présente quelque part. Cela renforce l'angoisse que nous transmettent les mots et fait de ce récit un chef-d'oeuvre. Toujours aussi efficace de nos jours je me demande comment cela se passer à la fin du 19e siècle…

Pour continuer, les décors : Pas besoin d'énormément de paragraphes, une pincée plus l'ambiance et notre imagination fait le reste.

C'est aussi la force de l'oeuvre, il donne suffisamment pour ne pas que le ou la lecteurice n'en demande trop et va le laisser faire tout le reste. Ce n'est pas le premier ouvrage de cette époque chez qui je le remarque et je trouve cette manière de faire très intéressante, mais surtout très attirante.

Donc évidemment, je recommande à 100 %
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[ Journal inachevé de Berni_29, Bistritz, 2 mai ]

Pendant longtemps, j'étais parvenu à me tenir à distance de l'histoire de Dracula, je ne sais pas pourquoi, je m'en faisais sans doute une représentation erronée, je le reconnais bien volontiers aujourd'hui. Sans doute m'en faisais-je l'image d'une histoire fantastique totalement abracadabrantesque, cousue de fils blancs, si invraisemblable qu'elle pourrait en paraître risible et grotesque aux yeux de quelqu'un censé être empli de bon sens. Une histoire de vampire incarné par un homme au visage de craie, à la silhouette mortifère, qui se passe en Transylvanie, pensez donc !
Je m'aperçois aujourd'hui de ma stupide erreur et je ne sais d'où vient ce malaise ce soir à l'approche d'écrire quelques mots sur cette lecture. Je ne sais si mon erreur ne va pas me jouer un tour pendable, comme l'idée d'une malédiction qui me poursuivrait désormais.
Allons, je n'ai jamais été superstitieux...
Il me faut à présent poser un ressenti sur cette lecture que je viens de terminer. Ne croyez pas que l'exercice soit simple.
L'histoire à peine terminée, je me pose seulement cette question lancinante : et si tout ceci était bien réel ? Et si tout cette histoire n'était pas totalement achevée, comme le laissait croire la fin du récit ?
Je viens de m'enfermer dans mon bureau afin de trouver la quiétude nécessaire pour commencer à rédiger mon billet. Dehors, le vent s'est levé, ils annoncent une tempête terrible pour la nuit, j'ai pris soin de fermer tous les volets de la maison.
Une de mes chères amies dont j'apprécie tout particulièrement la compagnie, une certaine Mina Murray, est passée me rendre visite ce soir. Elle a cru bon vouloir me déposer quelques gousses d'ail, un crucifix, un pieu et une brouette. « On n'est jamais trop prudent », m'a-t-elle dit d'un sourire craquant qui laissait entrevoir deux magnifiques canines bien acérées. « Je comprends l'ail, le crucifix et le pieu, lui ai-je dit, mais pourquoi la brouette ? » « Il faudra bien un moyen pour transporter le cadavre », me dit-elle sur un ton d'une évidence désarmante.
Je dois reconnaître que ce Bram Stoker m'a totalement bluffé, le bougre. Quelle puissance d'évocation dans le récit ! Quelle ingéniosité dans la construction du schéma narratif ! Quel sens du suspense ! J'y repense encore en commençant ce journal.
Ce récit est construit comme un puzzle, reliant les différentes pièces qui égrènent le rythme des pages et viennent peu à peu couturer le récit : des missives, des journaux intimes, des articles extraits de journaux... Elles émanent des protagonistes du récit et leurs voix nous invitent à plonger dans leurs ressentis et émotions intimes, à vivre sous nos yeux les événements sidérants qu'ils ont vécus...
Dans cette art de raconter une histoire qui tient en haleine, l'écriture de Bram Stoker certes classique, ciselée à merveille, joue pleinement son rôle : elle est désuète à souhait, ce qui lui donne une manière de mieux coller à l'esprit envoûtant de l'histoire en l'enrobant du halo de son époque.
Mais surtout, ce qui est la force du roman, c'est que son protagoniste principal, le fameux compte Dracula, est quasiment invisible presque tout au long du récit.
Invisible, j'entends par ce mot qu'il est invisible sous nos yeux, mais pas dans l'imaginaire de celles et ceux qui racontent l'histoire, qui lui donnent ainsi peu à peu une réalité folle, vertigineuse, une forme qu'il va peu à peu incarner et se révéler dans cette longue attente insoutenable, de sorte qu'il occupe tout l'espace dans cet abîme d'un temps abyssal qui nous mène à lui ou plutôt qui le mène à nous .
Alors, bien sûr, c'est un roman du XIXème siècle écrit par un homme du XIXème siècle, mon amie Mina Murray n'a cessé de me le dire et répéter ce soir : « Tu écriras quelque chose là-dessus, n'est-ce pas ? » Je le lui ai promis. Elle a raison, ce récit a un charme gothique qui lui donne une résonance furieusement romantique, mais force est de constater que l'ami Bram Stoker ne donne pas forcément la part belle aux héroïnes de son histoire. D'aucuns diront qu'il faut remettre tout ceci dans le contexte de l'époque...
J'espère que Mina Murray me sera reconnaissante lorsqu'elle lira ce détail dans mon journal.
En me quittant ce soir pour rejoindre son fiancé Jonathan Harker qu'elle s'apprête à épouser et qui fut tout d'abord notre ami commun, elle m'a glissé un baiser mordant dans le cou, je n'y ai pas prêté attention sur le moment, Mina Murray a toujours des gestes très affectueux... C'est machinalement en allant vérifier tout-à-l'heure un des volets qui faisait du bruit que je suis passé devant le grand miroir du couloir. J'ai examiné le côté gauche de mon cou d'où émanait une douleur encore insignifiante, il y a avait deux petites traces rouges, presque invisibles...
C'est alors que l'électricité s'est interrompue, plongeant la maison dans les ténèbres. À chaque tempête, c'est ainsi, j'ai l'habitude. Il y a des chandeliers et des boîtes d'allumettes répartis aux quatre coins des pièces de la maison. J'ai pu regagner sans peine mon bureau afin de poursuivre la rédaction de mon billet.
C'est alors qu'on frappa à la porte. Qui donc pouvait venir ce soir à pareille heure et sous un pareil déluge ? J'ai pensé que quelqu'un était en perdition, égaré, en difficulté sur son chemin tout près. Je suis allé ouvrir mais il n'y avait personne. En revenant à mon bureau, les feuilles sur lesquelles j'avais commencé à poser ces premiers mots étaient dispersées, tombée au sol, sans doute à cause du vent qui s'était engouffré dans la maison.
Il me faut reprendre le cours de mon billet, l'écrire à la lueur du chandelier.
Je disais donc que l'esprit du texte est ancré dans la tête d'un écrivain du XIXème siècle, cependant voyez-vous, j'aurais bien aimé lire une version enrichie de Dracula écrite par Jane Austen, cela aurait ajouté une saveur supplémentaire à l'histoire et peut-être en définitive une fin bien moins conventionnelle que celle qui vint sceller le récit à mon grand regret.
Mes pensées se mêlent au bruit du vent, tandis que des papillons de nuit viennent s'enivrer dans le faisceau des chandelles. J'étais en train d'imaginer justement une autre fin lorsqu'on vint de nouveau frapper à la porte. J'hésitai cette fois à me lever pour répondre à cet appel. Mais les coups redoublèrent d'intensité.
Allons, je dois aller voir qui s'acharne sur cette pauvre porte, cela ne prendra que quelques minutes et je pourrai enfin revenir clore ce billet où j'ai encore tant de choses à dire. À tout de suite...
...
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[Lu en BD]

À fond dans la littérature gothique après ma découverte d'Allan Poe, j'ai enfin décidé de m'attaquer à un autre fondateur de ce genre: Dracula de Bram Stocker.

Et alors ?

Eh bien c'était incroyable.
L'ambiance gothique et sombre est très bien réussie, et les dessins splendides aident beaucoup à rentrer dedans et dans l'histoire.

Parlons du rythme maintenant.
Celui-ci va graduellement, le suspense est très bien manié, monte petit à petit, tour comme l'action.
Le manière dont tous les événements, qui à première vue, n'ont aucun réel rapport entre eux se lient est maligne et bien exécutée.

J'ai également fortement apprécié les personnages, que ça soit Jonathan, Dracula bien-sûr, Lucy et surtout Mina, qui apparaît comme une femme forte et courageuse, qui n'a pas peur de se dévouer et de braver le danger, en compagnie des hommes.

Et enfin… La fin.
Eh bien c'est une bonne fin, bien que je l'ai trouvée un peu facile.
Je ne vais pas trop développer, mais ceux qui ont lu le livre verrons (peut-être) de quoi je veux parler.
Je m'attendais à un petit peu plus de difficultés. Juste un chouïa. (Après, ma vision est peut-être biaisée par le format BD, qui sait ?)

Bien que je ne sache pas ce que ce livre vaut ‘'pour de vrai'' (dans sa forme originale j'entends), je le conseil vivement.
Pour un starter à la littérature gothique, ou juste comme un bon classique à lire.
Lancez-vous !
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Si tout le monde, ou presque, connaît Dracula, ils sont en revanche beaucoup moins nombreux à avoir réellement lu le roman (si, si, faites le test autour de vous...). Or, c'est en le lisant qu'on comprend à quel point AUCUNE des adaptations ciné/télé n'est véritablement fidèle à ce roman culte du fantastique.

Le personnage de Dracula est en réalité une menace absolue, qui n'a rien de romantique comme dans le film de Coppola par exemple. Il est une incarnation du Mal à l'état pur, mais dont on ne prend pas tout de suite conscience de la dangerosité car ses véritables intentions et ses pouvoirs sont installés de manière assez diffuse, voire indirecte dans le récit (cf le fameux chapitre sur le Demeter). Impression renforcée par le fait que les évènements de l'intrigue sont vus à travers les points de vue (les lettres et les comptes rendus) de tous les protagonistes, sauf justement celui du Comte ! Rien que la première partie au château en Transylvanie est un modèle d'angoisse permanente, alors même que rien d'horrifique (ou presque...) ne s'y passe.

Certes, le style est globalement assez daté (en même temps, il remonte à la toute fin du XIXè...) et certains passages sont assez risibles du point de vue d'un lecteur du XXIè siècle. Mais quelle puissance, quel effroi lorsqu'on réalise que les héros sont en permanence à deux doigts de perdre la partie face à un ennemi plus fort et plus rusé. On termine la lecture avec le même sentiment qu'eux: satisfait d'avoir vaincu !
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Coup de coeur 💝 !!

En lecture commune avec Nicolas (Nick1905) j'ai découvert cette plume magistrale, et le mot est faible.

Tout d'abord je tiens à remercier Nicolas pour ces moments de partages d'anecdotes, de questionnements, et de ressentis très enrichissants, ça a été du pur bonheur. En plus, grâce à toi, j'ai pensé à faire le parallèle avec Salem de Stephen King, et ça c'est juste génial pour la fan que je suis. On a été de bons enquêteurs !

Maintenant, en ce qui concerne ce grand classique, j'ai découvert un auteur de talent, qui nous transmet les émotions de manière incroyable. Il y a un peu de tout : suspense, angoisse, tristesse, anxiété, peur, compassion, rire aussi, j'en passe et des meilleures, vraiment une lecture de qualité indispensable pour tout amateur du genre.

L'histoire en elle-même est très addictive, menée de main de maître, et quand je pense que ça a été écrit il y a presque 150 ans je suis épatée et j'éprouve le plus grand respect pour Bram Stoker, un génie !

Pour une immersion amplifiée, j'en ai lu une bonne partie le soir, avec le volet ouvert, ça a été efficace !

Bonnes lectures à vous !
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Il y a des livres qui sont écrits à quatre mains et il y a aussi des livres qui s'apprécient à quatre yeux par le biais d'une lecture commune. Merci beaucoup Magali, mon âme soeur de plume, pour ces échanges au cours de notre lecture, ce fut un réel bonheur à réitérer sans modération.

Bon, revenons à nos moutons, euhhh !!! pardon, à notre vampire, le comte Dracula.

La première chose qui me marque est la qualité de la plume de Bram Stocker, c'est habillement écrit et par conséquence magnifique à lire. J'en profite pour féliciter le travail fait par Lucienne Molitor qui est à l'origine de la toute première traduction en français de Dracula parue seulement en 1963.

Le livre a été publié pour la première fois à la toute fin du XIXème siècle, je trouve que son âge ne se ressent pas. Bien évidemment, il subsistera toujours une certaine désuétude due aux comportements humains et aux expressions, il faut savoir faire preuve d'indulgence (légitime). de plus, j'estime que c'est cela qui donne la quintessence même au roman, j'ai adoré ça.

La qualité de Dracula repose également sur son schéma narratif qui peut paraitre à première vue déstructuré. Bram Stocker à rédigé son chef-oeuvre en mélangeant tout du long des passages de journaux intimes, des relations épistolaires et des coupures de journaux. En progressant dans l'histoire ce qui peut paraitre décousue de cohérence, au premier abord, prend tout son sens. Une mention spéciale au personnage du Dr van Helsing, je l'ai trouvé attachant et essentiel pour donner le cap à la progression de nos protagonistes dans le récit. Etrangement dans le dernier tiers du livre, il lui est apparu un accent qui m'a fait beaucoup sourire (merci Magali).

Bien évidemment, pour celles et ceux qui commence un tantinet à me connaitre, je suis obligé de faire un parallèle avec le roman Salem de mon auteur de coeur Stephen King. Avec l'aide précieuse de ma complice de lecture, nous avons remarqué des similitudes indéniables qui confirme que Stephen King a été influencé par le roman Bram Stocker.

Je tiens à vous dire, si cela ne transpire pas dans les lignes ci-dessus que Dracula est devenu en progressant dans la lecture un gros gros coup de coeur. C'est un grand classique du fantastique qui mérite à juste titre son succès.

Bonne lecture à vous.

Quelques conseilles de dernière minute avant de commencer la lecture, fermer les volets, ayez un peu d'ail frais, un crucifix et, si possible, quelques hosties bénis, c'est-on jamais.
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Dracula : Une plongée dans les ténèbres de la Transylvanie
Londres, 1897 - En tant que journaliste d'investigation, je suis habitué à côtoyer l'obscurité humaine. Mais jamais je n'aurais pu imaginer l'horreur qui m'attendait en Transylvanie, dans les pages du journal de Jonathan Harker.

Le récit de son séjour au château du Comte Dracula est glaçant. L'atmosphère est oppressante, chaque page suinte le danger et le mystère. le personnage du Comte, à la fois fascinant et terrifiant, hante l'esprit du lecteur dès sa première apparition.

Bram Stoker tisse une toile de suspense implacable, distillant goutte à goutte la peur et l'angoisse. L'ombre du vampire plane sur chaque mot, chaque geste, chaque recoin du château. On tremble à l'idée de ce que la nuit peut receler.

Le style de l'auteur est envoûtant, à la fois précis et poétique. Il décrit avec une précision clinique les horreurs auxquelles Harker est confronté, tout en insufflant à son récit une dimension fantastique qui nous glace le sang.

Plus qu'un simple roman d'horreur, Dracula est une exploration des profondeurs de l'âme humaine. C'est une réflexion sur la peur, la mort et la nature du bien et du mal.

En refermant ce livre, je me suis senti profondément marqué. L'univers de Dracula m'a hanté pendant des nuits entières. C'est une lecture que je ne recommande pas aux âmes sensibles, mais qui saura ravir les amateurs de sensations fortes et d'épouvante littéraire.

Un avertissement : une fois que vous aurez ouvert les portes du château de Dracula, il sera difficile de les refermer. Vous êtes prévenus...
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Je pense que, comme Mina, mon âme s'est totalement éprise du comte Dracula ! Ou serait-ce mon habituelle tendance à tomber amoureuse des mal aimés, des créatures abîmées ?

À l'image de Caïn, Dracula est un homme qui a été abandonné, rejeté et damné par Dieu, condamné à vivre éternellement sur Terre. C'est ce qui, je pense, m'a le plus touché chez ce personnage ; la souffrance de devoir « errer à jamais », tout en étant rejeté par les autres, en raison d'être une créature qui oscille entre les frontières de la vie et de la mort, de l'homme et du monstre. Frontières que l'être humain tente sans cesse de rejeter, de nier, et où l'ambivalence n'a pas sa place ; en effet, comment saisir un contraire ? comment concevoir qu'une partie de notre être appartient aux ténèbres ?

C'est en cela que le récit est BRILLANT, car Dracula questionne cette limite : celle entre la bête et l'homme, celle entre la vie et la mort, celle entre le Bien et le Mal, et bien d'autres encore ! Cette histoire est en réalité la nôtre ; tenter de comprendre, de saisir, de concevoir la nature de l'âme humaine dans toute sa splendeur, mais aussi dans toute sa laideur, dans ce qu'elle a de plus noire. C'est ainsi que dans Dracula le monstre peut devenir tendre et doux, et l'humain, féroce et cruel.

Dracula interroge le monstrueux qui est en chacun de nous.

Nous sommes donc à la fois homme et monstre ; cette ambivalence est profondément présente dans la série Penny Dreadful ! Tout comme pour les personnages de Dracula, aucun de ceux de cette sublime série ne sont totalement moralement irréprochables. Ils vivent avec leur part d'ombre, tentent de composer avec, et c'est en cela qu'ils incarnent si poétiquement, « le tragique » de l'âme humaine.
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Un de mes classiques, "Dracula" est LA légende qui inspire encore et toujours les films (+ séries)de Vampires encore aujourd'hui. Il est indémodable et bien que l'histoire soit assez lente à se dérouler, le récit est très agréable et nous donne envie de connaître la fin.

Une lecture à lire et relire pour les fans de Vampires ou non.
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Tout le monde connait Dracula. Dracula est un vampire de Transylvanie, facile ! Et sinon quoi d'autre ?? et bien pas grand chose pour moi. Je ne m'étais jamais beaucoup intéressée aux vampires avant Twilight et Vampire Diaries. Je ne connais donc que la mythologie inventé par ces 2 oeuvres.

Pourquoi ai-je décidé tout d'un coup de lire Dracula, roman classique plutôt sombre et fantastique? Alors que jusque là, je me limitais à des oeuvres plus légères craignant les insomnies. Tout d'abord, et c'est une bonne nouvelle, j'ai beaucoup moins d'insomnies depuis quelques temps, mais je fais des rêves super étranges ! Ensuite, lors de ma ballade à Angoulême pour le FIBD 2024 (et oui encore lui !), j'ai découvert dans le pole manga, le magnifique stand des éditions Ki-oon à l'effigie du manga #DRCL midnight children que j'ai acheté.

Lire ce manga m'a donné envie de découvrir l'oeuvre original. et bonne nouvelle, elle se trouvait dans ma bibliothèque. J'ai donc commencé à le lire il y a quelques semaines. mais j'ai mis du temps pour le finir. C'était très intéressant mais très dense, très détaillé, très fantastique et sombre.

Ce roman est un roman épistolaire écrit au 19ème siècle. La langue d'écriture a un peu changé et nous ne sommes pas sur un roman « page turner » comme on dit aujourd'hui : où on tourne les pages sans pouvoir s'arrêter. le format épistolaire est très intéressant et rare (au moins dans mes lectures) : il permet d'avoir un très bon aperçu des ressentis et sentiments des personnages mais diminue l'action. Les points de vue changent régulièrement, les évènements nous sont rapportés par plusieurs personnages sauf le plus important : Dracula. Il s'agit évidemment d'un roman fantastique, puisque dans la réalité classique du 19èe siècle, un élément perturbateur apparait (le comte) et les héros vont devoir s'y adapter. Il est aussi assez sombre, puisqu'il évoque la mort, la folie, le meurtre, la torture, la violence…

... suite de la critique sur mon blog
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