Si je ne devais utiliser qu'un mot pour définir la plume de
Durian Sukegawa, ce serait "délicatesse".
.
Fermez les yeux, une légère brise vous caresse le visage, et quelques pétales de fleurs de cerisier vous effleurent la peau.
Quelques heures m'ont suffi pour lire ce roman empreint d'une infinie sensibilité. Rien de mièvre, rien de gnangnan, rassurez-vous, mais que d'émotions.
.
Sentarô, gérant du Doraharu où sont confectionnés et vendus des dorayaki, gâteaux japonais très populaires, composés de deux pancakes épais et moelleux, garnis d'une pâte de haricots azuki confits, fait la connaissance d'une vieille dame, Tokue Yoshii, qui déplore la piètre qualité de la pâte de haricots industrielle qu'il utilise et se propose d'occuper le poste vacant en la façonnant elle-même.
.
Il n'est pas précisé d'âge sur la petite annonce, donc avoir soixante-seize ans bien sonnés ne lui semble pas incongru. (à suivre...)
.
*******
.
Comme dit plus haut, je me suis délectée de ce roman tout en délicatesse et sensibilité.
.
Les personnages, parfaitement croqués, sont très attachants.
Les moments gais comme les tristes, les bonheurs et malheurs sont abordés avec pudeur, sans mélo, sans pathos.
Mon coeur s'est serré quelques fois, mais un brin de soleil ou un rayon de lune n'était jamais très loin.
.
*******
.
Je remercie mille fois mon ami Éric (CasusBelli) de m'avoir fortement incitée à lire
Les Délices de Tokyo, roman vers lequel je ne serais pas venue de moi-même, à mon avis.
.
Je ne peux que vous encourager à le lire à votre tour.
Ce roman peut séduire chaque lecteur, quel que soit son genre de prédilection.
.
.
.