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4,06

sur 2828 notes
"Être à l'écoute de ce qui nous entoure..."

Une histoire poétique et gourmandes.

Les détails de la culture Japonaise si douce et pudique.

Un régale et de la tendresse, une piscine sur l'acceptation de sois-même mais aussi des autres, de se faire confiance et trouver sa place.
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Un livre qui se lit vite et donne à réfléchir avec l'histoire des 2 personnages principaux tout 2 confrontés à une interruprion de parcours dans leur vie.
Sentarô se cherche suite à une erreur de jeunesse que l'on ne connaitra pas mais qu'on devinera et se confrontera à une propriétaire toujours prête à lui remémorer sa faute passée, l'empêchant ainsi de prendre son envol.
Tokue, une petite grand mère au crépuscule de sa vie et au passé douloureux, donnera l'inspiration à un Sentarô réticent au début mais bien décidé à trouver sa voie.
En trame fond, une réflexion sur le sens de la vie ou comment des personnes marquées par la mise au ban de la société (Tokue a été obligée de passer la plupart de sa vie en complète autarcie dans une communauté, Sentarô s'est racheté aux yeux de la justice mais pas encore auprès de sa propriétaire) ont donné un sens à leur vie.
En marge ce livre m'a donné une furieuse envie de goûter aux dorayaki ;)
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Les délices de Tokyo est un livre mi-contemplatif mi-historique, chargé en émotion, amour et compassion. Une magnifique rencontre amicale chargée en signes et good vibes. J'ai adoré le lire et suivre l'aventure des personnages principaux, se retrouver à cette époque 💖
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Un des premier livres que j'ai lu sur ma liseuse, et celui-ci m'a laissé un très bon souvenir de lecture. Une petite parenthèse dans un autre pays, une autre culture. Nous sommes assez vite dépaysés, mais on prend vite le rythme. Pas prise de tête, il suffit de se laisser porter par sa lecture.
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J'ai toujours aimé la littérature japonaise mais cela faisait bien longtemps que je n'en avis plus lu. Aussi, lorsque j'ai mis la main sur cet petit ouvrage, j'espérais que je n'allais pas être déçue, que mes souvenirs de cette littérature si propre à ce pays qui me fait tant rêver n'allait pas me décevoir, que j'allais retrouver toute la poésie et cette philosophie très optimiste et proche de la nature propres selon moi à ces auteurs. Grand soulagement après avoir refermé cet ouvrage car, loin de m'avoir déçu, je me suis rappelé à quel point j'aimais la littérature et la culture orientale et cela n'a fait que renforcer mes vieux souvenirs et mon envie de renouer avec ces auteurs.

Ici, Durian Sukegawa nous offre un univers bien particulier : celui des traditions culinaires du Japon, son savoir-faire et sa transmission à travers les générations. Oui, certes, vous me dire que cela n'exista pas qu'au Japon, que la cuisine est un art universel qui rapproche toutes les générations et fait se rencontrer bien souvent des gens qui ne se seraient peut-être jamais croisé qu'autour d'un bon repas, que les bons mets délient les langues etc etc et je ne vous contredira pas car ici, je rends hommage à ma défunte grand-mère paternelle, italienne, qui cuisinait comme personne et qui a transmis à ses dix enfants et petits-enfants (je dois être une exception dans cette famille) sa passion pour sa "pasta chutta", toutes sortes de pâtes qu'elle maniait à merveille dans pour autant n'avoir rien appris. Elle s'est fait toute seule, parce qu'elle savait, comme Tokue Yoshii, la "grand-mère de cet ouvrage", être à l'écoute ds aliments. "Mamie, cet dédicace est pour toi car tu exaspérais tes enfants lorsqu'ils te demandait la recette de tes plats avec les proportions exactes et que tu leur répondait "oh, tu rajoutes un peu de ça... Mais combien ? Oh, je ne sais pas, tu vois...".

Excusez-moi pour cette petite parenthèse et revenons à notre ouvrage : Sentarô Tsujii travaille dans une boutique qui confectionne et vend des Doraharu, sorte de petit beignet sucré cher à la culture japonaise mais si il travaille là-bas,ce n'est pas par passion mais parce que l'ancien propriétaire lui a donné se chance, une chance de se racheter auprès de la société en devenant un homme respectable et après avoir épongé ses dettes.Et aujourd'hui, c'est Sentarô qui rembourse les siennes en travaillant auprès de la propriétaire. Il n'a pas toujours été un homme respectable et sa rencontre avec Tokue va changer sa vie à jamais. Cette dernière est une vieille femme qui sans arrêt lui propose de venir travailler à la boutique mais Sentarô sans arrêt l'éconduit en raison de ses vieux doigts déformés. Comment une femme avec une telle malformation pourrait être capable de manier les haricote, aliments de base pour la confection de cette pâtisserie ? En leur parlant, lui explique-t-elle ! Foutaises pour Sentarô qui cependant va bien être obligé d'admettre que les Doraharu que va lui faire goûter Tokue ont quelque chose d'unique, de magique...Il faut parfois dépasser les préjugés pour voir ce qui se cache derrière la façade, telle est pour moi, la grande morale de cet ouvrage que je ne peux que vous inciter à découvrir !

Un roman très bien écrit et moralisateur mais à fable dose, qui traite d'amitié, d'entraide, de soutien, de fausses apparences...sans oublier la cuisine bien entendu ! Une petite pépite, pour ne pas dire un délice (l'ouvrage" que je vous conseille de consommer sans modération - contrairement aux Doraharu, à consommer cette fois-ci avec modération mais de toute façon, étant donné que vous ne trouverez jamais ceux confectionnés par Tokue, cela m'étonnerait que vous en abusiez !
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Savez vous ce que sont les dorayakis? Il s'agit d'une spécialité pâtissière du Japon : Cette friandise tient son nom du mot japonais "dora" gong qui explique la forme ronde composée de 2 petites pancakes fourrées avec de la pâte de haricots rouges confite dans du sucre. Je sens déjà que vous avez l'eau à la bouche!

Chez Doraharu (marchand de dorayakis), Sentarô fait chauffer ses plaques pour fabriquer les petites spécialités sucrées qu'il vend à une clientèle composée essentiellement de lycéennes. Un jour, il va rencontrer une délicieuse vieille dame qui va, malgré son âge et ses doigts déformés, tenter par tous les moyens de se faire embaucher pour fabriquer le "an", la fameuse pâte de haricots rouges qui constitue la garniture des dorayakis. Une fois engagée, Tokue, la mystèrieuse petite dame va apprendre Sentarô à soigner la recette de cette pâte en lui expliquant toutes les composantes de ce qu'elle considère comme un art!
C'est cette rencontre qui va composer la garniture (toute en douceur) de ce très beau récit, écrit avec les pétales de fleurs de cerisiers, plein de délicatesse et beaucoup de poésie et nous offrir ce que sont les véritables délices de Tokyo : En plus des exquises petites pâtisseries proposées par notre équipe improbable, ce sont aussi ces charmants personnages (Tokue, Sentarô et Wakana, jeune lycéenne qui s'attache à la petite vieille) et ce cadre fleuri des cerisiers qui évoque petit à petit le changement des saisons tout au long de l'histoire.

Une histoire toute en finesse, avec une écriture élégante pleine de poésie qui fait appel aux sens et aux émotions que je vous souhaite de découvrir en en goûtant tous les délices.
Un coup de coeur tout en douceur!
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Si je ne devais utiliser qu'un mot pour définir la plume de Durian Sukegawa, ce serait "délicatesse".
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Fermez les yeux, une légère brise vous caresse le visage, et quelques pétales de fleurs de cerisier vous effleurent la peau.
Quelques heures m'ont suffi pour lire ce roman empreint d'une infinie sensibilité. Rien de mièvre, rien de gnangnan, rassurez-vous, mais que d'émotions.
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Sentarô, gérant du Doraharu où sont confectionnés et vendus des dorayaki, gâteaux japonais très populaires, composés de deux pancakes épais et moelleux, garnis d'une pâte de haricots azuki confits, fait la connaissance d'une vieille dame, Tokue Yoshii, qui déplore la piètre qualité de la pâte de haricots industrielle qu'il utilise et se propose d'occuper le poste vacant en la façonnant elle-même.
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Il n'est pas précisé d'âge sur la petite annonce, donc avoir soixante-seize ans bien sonnés ne lui semble pas incongru. (à suivre...)
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Comme dit plus haut, je me suis délectée de ce roman tout en délicatesse et sensibilité.
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Les personnages, parfaitement croqués, sont très attachants.
Les moments gais comme les tristes, les bonheurs et malheurs sont abordés avec pudeur, sans mélo, sans pathos.
Mon coeur s'est serré quelques fois, mais un brin de soleil ou un rayon de lune n'était jamais très loin.
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Je remercie mille fois mon ami Éric (CasusBelli) de m'avoir fortement incitée à lire Les Délices de Tokyo, roman vers lequel je ne serais pas venue de moi-même, à mon avis.
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Je ne peux que vous encourager à le lire à votre tour.
Ce roman peut séduire chaque lecteur, quel que soit son genre de prédilection.
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Comme d'autres romans japonais que j'ai lus ces dernières années (par exemple les pentalogies de Shimazaki ou le Goûter du lion d'Ito Ogawa), celui-ci ressemble à un bonbon qui laisserait longtemps sa subtile saveur sur la langue. Il y a la précision et l'économie de la langue. Il y a aussi l'attention portée aux choses qui semblent les plus banales, et aux êtres vivants quels qu'ils soient. Cette attention est intense et délicate, comme une dentelle posée sur le monde. L'essentiel du roman se passe dans une minuscule échoppe qui vend des dorayaki, pâtisseries très populaires au Japon, à base de pancakes et de pâte de haricots rouges. Sentaro, pâtissier improvisé, s'attelle chaque jour à sa tâche en renâclant jusqu'au jour où il embauche la vieille Tokue. La clientèle se met alors à affluer car les mains de Tokue, bien que déformées par un mal mystérieux, semblent insuffler aux dorayaki la saveur et la magie qui leur manquaient. Tokue ne se contente pas de mélanger les ingrédients, elle « écoute » les haricots et les fait cuire jusqu'à ce qu'ils aient une consistance parfaite. le roman met en scène la rencontre entre trois personnages au passé mystérieux, qui vont apprendre à se connaître et à s'aimer.
J'ai bien aimé ce très court roman, qui se lit facilement, mais j'ai regretté malgré tout une tendance appuyée aux bons sentiments. C'est ce qu'on pourrait appeler de la « feel good » littérature, qui plus est bien écrite, qui m'a cependant laissé une impression d'inachevé.

Lien : https://www.babelio.com/monp..
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J'ai beaucoup aimé la lecture de ce livre rempli de poésie. Derrière une histoire qui ne paie pas de mine, on trouve un récit emprunt de métaphores et de philosophie. J'ai trouvé ce roman très doux, très juste, qui laisse le lecteur réfléchir au message qu'il porte. Il manque une étoile à ma note car évidemment, on aimerait que la fin de l'histoire aille un petit peu plus loin, qu'elle nous donne à voir ce qu'il se passe un mois plus tard par exemple.
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Ce livre est avant tout l'histoire d'une rencontre. Une rencontre entre deux mondes, entre deux générations et finalement entre deux solitudes. (Aussi l'histoire de ma rencontre avec le doriyakis, mais celle-ci est beaucoup moins passionnante !)

Sentaro va voir son existence remise en cause par la rencontre de Tokue, passionnée de cuisine et de la vie elle-même. Elle viendra bousculer d'une manière poétique et sucrée tout le petit monde de ce gérant d'échoppe, perdu dans une société dans laquelle il ne trouve pas sa place.

L'auteur nous amène subtilement sur un des sujets les plus lourds de l'histoire du Japon, tout en gardant une pudeur et une sensualité propre à ses personnages.

Peu familier de la littérature japonaise, Durian Sukegawa s'est montré comme un ambassadeur de luxe à travers ce petit bijou que je recommande à tous les amoureux de la cuisine ou du bon goût, tout simplement.
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