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4,33

sur 2556 notes
Je ne sais pas faire des critiques de quinze pages, ce n'est pas mon style. On aime où on n'aime pas un livre, soit on abandonne la lecture dès le début du roman, soit on arrive au bout en quelques heures, et là, c'est la magie de la lecture.

Ici, avec «Octobre» de Soren Sveistrup, on est plongé à la fois dans une enquête criminelle et dans une disparition d'enfant pour notre plus grand plaisir. Les petits bonshommes en marron en sont le fil conducteur. C'est plein de rebondissements et c'est un polars qui se lit très vite. L'énigme nous tient en haleine du début à la fin. C'est un roman plein de rebondissements.

On n'a pas envie de s'arrêter de lire ce roman et on souhaite en connaître le dénouement le plus rapidement possible. Trouvez le, lisez le, vous ne serez pas déçu.
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J'ai adoré. Pour un thriller nordique, les chapitres sont courts et donc, le rythme rapide. Une histoire qui se dévoile petit à petit jusqu'à ce que tous les morceaux s'assemblent parfaitement. Même s'ils sont stéréotypés J'ai beaucoup aimé le couple de flics qui j'espère reviendront dans un second opus.
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Tournent, tournent les saisons. L'automne flamboyant revient toujours. Virevoltent les apparences au bon gré de Mr marron. Tapi dans l'ombre du passé, sous un amas de feuilles aux tons chaud, Octobre est rouge sang, froid et poisseux. Prenez garde! Mr marron veille, sème les morts et les vivants et les fait entrer dans une ronde macabre qu'il maîtrise parfaitement. Mais qui donc a écrit cette ritournelle où des femmes sont assassinées et des enfants esseulés? Une ministre des affaires sociales, une enfant présumée morte, une équipe d'enquêteurs mystérieux et cabossés, qui pourra lever le voile sur cet Octobre sordide et effrayant où des bonhommes marron sont éparpillés comme des petits jouets?

L'auteur séquence son récit avec brio ménageant le suspense jusqu'au bout. L'atmosphère est pesante, le mystère épais et laisse un sentiment de terreur lorsque le sujet de l'enfance est évoqué. Si j'ai regretté un manque d'épaisseur des personnages et des questions restées sans réponses, je me suis laissée facilement embarquer par ce thriller glaçant.

Et vous, entrerez-vous dans la danse de Mr Marron?
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« Du sang sur de la pourriture ! »
C'est ce qu'écrit Paul Verlaine à propos d'"Un soir d'octobre".
Je trouve que cette citation résume bien le thriller « Octobre ».

Octobre, le mot sonne dur, les consonnes sont percutantes, les rondeurs des deux o n'adoucissent en rien la sonorité des deux syllabes et demi. le e est muet, il n'a pas trouvé sa place, il arrive trop tard. Les deux o sont ouverts, deux cris d'animal blessé, pas comme ceux de sonorité, doux et monotone comme l'automne.

Octobre, brr, ça procure de la peur. October, on l'entend cette peur, mais on devine Octobeurk, la peur se transforme en dégoût, le orange se transforme en marron, des goûts et des couleurs, lumière déclinante, je me sens sévère.

C'est vert, c'est bien là le problème, y a plus d'saison ma brave dame, ciel bleu pur, entre vingt et trente degrés, ça rebourgeonne, l'été s'éternise, les références battent de l'aile, comme les hirondelles qui ne savent plus s'il faut partir, elles sont marron, pas un poil de vent, juste une plume derrière, alors, aller de l'avant, ou assurer ses arrières.

Je suis moi aussi mitigé avec ce thriller qui ne vient pas à l'heure. Il déroule à vitesse grand V, il aurait fallu des bourrasques et des averses, des mots qui éclatent, mais quand je regarde dehors, le calme est omniprésent, rien d'o-ppressant, c'est plutôt a-paisant, le o remplacé par le a, ah, je n'ai pas dû choisir le bon livre au bon moment.

« Du sang sur de la pourriture ! »
J'aurais dû le mettre en appendice, vers l'aine. Mais il claque en incipit, pour annoncer la couleur d'entrée, sans fioritures. La couleur et l'odeur, les cadavres, ça nous navre, et l'auteur s'entête, avec des corps déchiquetés, et l'odeur entêtante du sang avant la pourriture.

Soren Sveistrup, c'est toute l'ambiguïté, Soren ça apaise, Sveistrup ça oppresse, alors, comment s'y retrouver, Octobre en été, de quoi être déconcerté.
Il est très bon pour le scenario, « The Killing » c'est lui. Mais c'est criminel de transformer une série en roman, son écriture est cinématographique, pas littéraire. Son « Octobre », Kastanjemanden en danois, l'homme aux marrons, est un script détaillé sur plus de 600 pages, des chapitres ultra courts, des cliffhanger à la pelle, c'est fait pour aller au bout sans s'en rendre compte, un page turner, cent pour cent efficace.

Mais l'efficacité ne remplace pas l'émotion. J'aurais aimé retrouver plus de psychologie dans les personnages, qui ne sont guère fouillés. Des corps fracassés, mais peu d'âme meurtrie, trois images à la seconde, ça doit entraîner, mais pas faire réfléchir.
Certains lecteurs sont en train de penser que je n'apprécie pas les thrillers, que je préfère les polars d'atmosphère, à l'ancienne, avec des respirations qui permettent de faire des pauses et de se poser, pour se mettre dans la peau du narrateur.
Oui, c'est sûrement ça, ce type de bouquin n'est pas fait pour moi.
Il aurait fallu un Octobre fait de tempêtes, de glissades sur les feuilles mortes mouillées et de désastres à venir pour être dans l'ambiance, alors que l'Octobre actuel est poétique, nonchalant, rêveur.
L'histoire castagne à mort, j'ai été marron.
Désolé, ça pouvait pas le faire, ça l'a pas fait.
Je ne vais pas en rajouter des tonnes, ça détonne.
Octobre rime avec sobre, le titre français ne m'a pas convenu.
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Une belle couverture, une note de 4,34 sur Babelio, une libraire enthousiaste pendant mes dernières vacances en France, et hop, me voilà scotchée aux 700 pages de ce thriller. Un bon point supplémentaire, je découvre en cours de lecture que l'auteur est également le scénariste de The Killing, série que j'ai beaucoup aimé à sa sortie.
On part donc au Danemark, où deux inspecteurs doivent enquêter sur un meurtre atroce avec, en signature, un petit bonhomme en marrons.
L'intrigue est vraiment bonne, les personnages bien décrits, et l'auteur en profite pour égratigner au passage l'image de la société danoise, pas aussi lisse et bien réglée qu'on pourrait le penser, vu de l'extérieur.
Pour l'histoire, même si on comprend assez vite de quoi il retourne, le suspense reste entier jusqu'à la fin, les scènes s'enchainent sans temps mort, le scénario est totalement maîtrisé, du grand art. Avec une dernière phrase qui m'a fait frissonner...





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Le roman commence par une double accroche prometteuse. Il y a plus de 30 ans, un drame se noue dans une ferme du Danemark où 2 enfants avaient été placés. de nos jours, dans une banlieue de Copenhague, la police découvre le cadavre d'une femme à la main coupée. A ses côté un bonhomme en marrons. La jeune inspectrice Naia Thulin et l'inspecteur Mark Hess sont chargés de l'enquête. On apprend assez vite qu'il y a des empreintes digitales sur les marrons. Celles de Kristine Hartung, la fille du ministre des affaires sociales, enlevée un an plus tôt et présumée morte.
Quel est le lien entre ces deux affaires ? Quel est le mobile de ce tueur qui récidive ?
730 pages en livre de poche et pourtant, cela se lit en quelques jours. Søren Sveistrup sait écrire de façon fluide et les courts chapitres se succèdent à un rythme effréné. Dès le début, l'intrigue s'installe, forte, compréhensible et pourtant surprenante. Les points de vue des policiers et de la famille Hartung se suivent et permettent une immersion dans le récit et dans ses personnages.
Octobre est un roman policier très réussi car la découverte du coupable et de ses motivations est le fil conducteur du livre et il est très difficile de voir venir la résolution de l'intrigue. Elle est excellemment structurée, multipliant les pistes plus ou moins fausses. Mais c'est aussi un thriller efficace qui prend aux tripes, avec un suspense qui monte crescendo pour finir en apothéose sur les 100 dernières pages que l'on dévore d'un coup.
Sur ce terreau, déjà très réussi, l'auteur nous propose un drame social (l'enfance maltraitée), et un pamphlet politique. Ces thématiques passent au second plan, tellement l'intrigue est prenante (c'est d'abord un thriller), mais on est quand même secouée par le sujet du livre et c'est un peu ce qui reste comme goût amer dans la bouche, une fois terminé. Cela fait parfois penser à ce que j'ai ressenti en lisant Millénium de Stieg Larsson.
Les personnages sont denses. le couple de policier, avec les difficultés personnelles qu'ils traînent avec eux, sont crédibles. Leurs défauts et leurs émotions nous les rendent attachants car profondément humains.
Une petite mise en garde, toutefois, certaine scènes sont vraiment parfois limites niveau violence, surtout à la fin. Toutefois, elles rentrent parfaitement dans l'histoire et ne sont pas gratuites.
Un policier/thriller d'une force et d'une fluidité incroyable. A ne pas rater.
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L'inspectrice Naia Thulin et l'inspecteur Mark Hess, détaché d'Interpol, enquêtent sur une série de meurtres atroces de femmes retrouvées partiellement découpées. À côté de chacune d'elles, un bonhomme en marron avec des allumettes en guise de membres.
Leur unique piste, ce sont les empreintes digitales d'une petite fille Kristine, fille de la ministre Rosa Hartung, laquelle petite fille a été enlevée et est supposée décédée.
Thriller hautement addictif, écrit par l'auteur de « The Killing », autre thriller de la même veine. Les personnages sont bien campés, avec des vies compliquées, qui tentent de maintenir leur barque comme ils peuvent. L'enquête, qui fait miroir avec un crime que tous croyaient résolu fait sens - ce n'est pas juste plaqué -. Tout du long on veut comprendre et j'avoue que finalement j'ai eu des doutes sur l'un des personnages - et j'avais raison - mais c'était quand même dur à trouver et j'ai adoré chercher la solution.
Je recommande chaudement à tous les accros au thriller nordique et je sais qu'on est nombreux.
En tête de ma liste.
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Si vous voulez lire un thriller addictif c'est le bon choix: des cadavres de jeunes femmes auxquelles on leur a fait subir des amputations; un signe à chaque cadavre: un petit bonhomme en marrons et allumettes; des fausses pistes. Deux inspecteurs: Naia Thulin et Mark Hess qui ne s'entendent pas au départ , leur vision des événements n'est pas la même.
D'ailleurs dès le premier chapitre, nous sommes dans cette ambiance sordide, incroyable avec un suspens tout au long du livre.
Vous allez faire une nuit blanche pour terminer ce polar.
Maintenant je vais regarder la série sur Netflix.
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J'ai attendu un an avant de lire Octobre de Søren Sveistrup, car j'ai vu la série Kasztanowy Ludzik (le bonhomme en marron en polonais) tirée de ce roman policier sur Netflix l'an dernier. Je me suis aperçu après avoir acheté le livre qu'il s'agissait de la même histoire (de part le titre de la série en polonais, je n'avais pas remarqué), donc j'ai décidé de me laisser un peu de temps pour oublier la trame du scénario.
Et heureusement, même si au fur et à mesure de la lecture, je me suis souvenu de certains détails et deviné bien avant la fin qui était le tueur.

C'est vraiment une histoire parfaite pour être adaptée sur le petit écran. le scénario est imparable et il décrit de manière concrète et précise différents personnages, différentes destinées dramatiques. Il comporte de belles fausses pistes bien amenées. Je dois avouer que j'ai préféré la série au livre, portée par le charme et le charisme de l'actrice serbe Danica Ćurcić, qui joue Naia Thulin.
Maintenant, au contraire de la série, c'est bien le personnage de Hess qui m'a le plus touché et marqué dans le livre, car Thulin de par son passé énigmatique m'a justement laissé un goût d'inachevé par rapport à la description de l'auteur.
Grâce à une histoire complexe, l'auteur aborde des sujets de société difficiles tels que la maltraitance des enfants, ainsi que les erreurs de tout un système qui n'arrive pas à empêcher toutes les dérives et à protéger les plus fragiles.
L'enquête démarre relativement lentement dans les deux premières parties du roman, puis le tempo s'accélère petit à petit et on n'arrive plus à lâcher le livre jusqu'à la fin. Cette impression est renforcée par des chapitres courts centrés sur un personnage.

Enfin, je ne sais pas s'il s'agit de la traduction en français ou pas, j'ai senti que l'écriture -plutôt faible au départ du roman- s'améliorait au fur et à mesure que je tournais les pages. Peut-être que le développement de l'histoire a donné de l'inspiration à l'auteur.

Un bon roman policier scandinave, pas le meilleur que j'ai lu, mais sûrement un très bon roman.
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Tellement mais tellement conquise par ce roman ! D'autant par la plume parfaite de l'auteur, que par l'histoire sombre terrifiante et pourtant magistral. Un vrai coup de coeur !

Un début avec un bon en arrière dans le temps. On se retrouve en 1989 où le commissaire est amené à effectuer une vérification a la ferme de Ørum. Il découvre alors une veritable scène d'horreur avec une famille complètement trucidée, et se fait à son tour lui aussi tuer.

Dans le présent, nous avons d'un côté l'équipe policière avec Naia Thulin et Mark Hess, qui se retrouvent à enquêter sur un meurtre assez spéciale. En effet, la victime a été mutilée d'une main et laissée dans un parc de jeux d'enfants. Sur la scène de crime, un bonhomme en marron a été déposé où on y trouve les empreintes de Kristine Hartung, pourtant déclarée morte un an en arrière..

Et nous retrouvons donc d'un autre côté Rosa Hartung, ministre des Affaires sociales et mère de Kristine Hartung qui fait sa rentrée après une pause d'un an, suite à la disparition de sa fille..

L'auteur nous tient en haleine tout au long du roman alors qu'on se demande comment sont liées ses trois affaires ??

Rien que le début est chargé d'informations, d'actions et d'émotions ! Ce roman débute fort et la tension ne redescend jamais, je n'ai pas trouvé une seule longueur à ce roman pourtant de plus de 700 pages. Alors il faut s'accrocher avec les nombreux personnages, mais l'histoire est tellement riche que les efforts de concentration et de sollicitation de notre mémoire le vaut largement !

Le lendemain de la fin de ma lecture, l'adaptation en série au même nom sortait sur Netflix. Je me suis fais un plaisir de la regarder ! Série toute aussi excellente que le livre.
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