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sur 303 notes
Glendon Swarthout (1918-1992) est un écrivain américain, auteur de romans de westerns et de polars. Professeur d'anglais à l'Université Concordia Ann Arbour, dans le Michigan, il publie son premier roman en 1943. Il écrit ensuite pour le théâtre. En 1958, Ceux de Cordura lui vaut la notoriété quand ce roman est adapté au cinéma l'année suivante, sous le titre éponyme, par Robert Rossen. En 1975, Glendon Swarthout fait paraître Une gâchette (The Shootist) adapté au cinéma par Don Siegel sous le titre le Dernier des géants. Son roman, Homesman, est paru en 1988.
Au coeur des grandes plaines de l'Ouest, au milieu du XIXe siècle, Mary Bee Cuddy est une ancienne institutrice solitaire qui a appris à cultiver sa terre et à toujours laisser sa porte ouverte. Cette année-là, quatre femmes, brisées par les conditions de vie extrêmes en hiver et un choc psychologique dramatique ont perdu la raison, « L'une a assassiné son bébé. La deuxième a eu tellement la frousse des loups qu'elle est devenue timbrée. Une autre a essayé de descendre son gars. La plus jeune, elle a perdu trois gamins en deux jours. de la diphtérie. ». A l'initiative du pasteur qui a déjà testé la méthode l'année précédente, la solution consiste à rapatrier les démentes vers l'Est, vers leurs familles et leurs terres d'origine. Mary Bee accepte d'effectuer ce voyage de plusieurs semaines à travers le continent américain. Pour la seconder, Briggs, un bon à rien, voleur de concession voué à la pendaison, devra endosser le rôle de « rapatrieur » (Homesman, néologisme inventé par l'auteur) et l'accompagner dans son périple de cinq semaines à travers le Missouri.
Tout le roman tourne autour des rapports entre Mary Bee et Briggs. Elle, c'est l'honnête femme attachée aux règles d'humanité et à la compassion chrétienne ; lui, sauvé de la pendaison in extremis, est un vieux loup solitaire qui ne se fixe jamais, a beaucoup roulé sa bosse et connait tous les trucs de survie dans ces grands espaces, « C'était un homme sûr de lui. Il n'avait peur de rien, pas même des mots. Et il puisait sa force à la source de l'ignorance. » La seule arme que possède Mary Bee pour s'assurer que Briggs remplira sa mission, la promesse qu'il lui a faite après que sa vie ait été sauvée et une somme d'argent versée à l'arrivée. Mais que vaudront ces arguments quand la petite troupe devra affronter les mauvaises rencontres et la folie dangereuse des convoyées ?
Ecriture sèche et rythme enlevé, de nombreuses séquences très visuelles d'où son adaptation cinématographique. Mais aussi des situations prévisibles ou limite nunuches contrebalancées par des rebondissements (dont un magistral à l'approche de la fin que je vous laisse découvrir) inattendus. On pourra aussi s'interroger sur la psychologie des personnages, un peu datée pour le lecteur d'aujourd'hui. Un bon roman c'est certain, mais dont j'attendais mieux encore au vu de son scénario.
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Lu dans le cadre du @challengegallmeister , @read_look_hear et @chinouk35 , pour le thème de mai : un titre-un mot.

Glendon Swarthout, Homesman, @editions_gallmeister, 281 pages, 2014. Traduit de l'américain par Laura Derajinski.

Les événements relatés se déroulent au milieu de nulle part, au milieu des Grandes Plaines, immenses de solitude, au milieu d'un siècle peu porté à prendre la vie des femmes en compte. Au milieu enfin d'une communauté de colons figés dans la religion et ses doctrines qui mènent la vie dure aux épouses pionnières.

Quatre femmes des Grandes Plaines, dépressives, mais faisant face malgré tout à l'adversité, basculent dans la démence à l'occasion d'un événement traumatisant : pour l'une l'accouchement d'un sixième enfant ; pour l'autre la lutte contre des loups en meute autour de sa bicoque; pour la troisième il s'agit de la stérilité qui résonne dans ces contrées comme une malédiction, enfin pour la dernière la perte, à 19 ans, de trois enfants en bas âge, morts de la diphtérie en trois jours.

Une cinquième femme, en apparence forte, débrouillarde, indépendante - trop autoritaire au regard des hommes, va les prendre en charge pour les rapatrier dans l'est, en Iowa, où elles ont toutes une famille qui peut les récupérer.
Elle embauche pour l'aider un homme un peu vaurien, voleur de concession, et tous deux vont cheminer cinq semaines durant. Malgré la méfiance réciproque et les motivations antagonistes, ils affronteront ensemble les dangers, tout en veillant sur leurs protégées.
Leur périple va les révéler l'un à l'autre : une pionnière indépendante mais fragile composant avec un vaurien capable d'émotion.
Ce roman est attachant et bouleversant, et enterre un peu plus le rêve américain des grands espaces…

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Dans les environs de Loup, dans le Nébraska, trois ans après leur arrivée dans les grandes plaines de l'Ouest à conquérir, quatre femmes sont devenues folles, dépossédées elles mêmes par des conditions de vie qui les ont aliénées à une terre, un mari … Accablées, elles ont lâché prise.

A 43 ans, Théoline ne peut supporter d'être enceinte une nouvelle fois. Elle a eu quatre enfants, un de ses fils est parti en Californie chercher de l'or, loin des hivers interminables et de leur misère. La grêle, le vent ont ruiné leurs récoltes, les vers grouillent sous la peau du bétail. L'enfant qui vient n'est pour elle qu'une calamité de plus. Arabella, elle, s'est mariée à seize ans/ Pour l'amour de Garn, elle a quitté sa grande famille aimante, pour l'Ouest et le rêve du jeune homme. Trois ans plus tard, il n'a pas réussi à bâtir une vraie maison, et une diphtérie foudroyante a tué ses trois enfants en deux jours. Son visage est devenu celui d'une vieille femme et dans ses bras, reste une poupée à dorloter. Quant à Gro, elle a trente six ans, mariée à Thor. Eux sont venus de Norvège et ont réussi à installer une exploitation relativement prospère. Ils n'ont pas d'enfants, et l'homme besogne son corps en silence. Sa haine a fini par jaillir, incontrôlable. Et enfin, Hedda Petze s'est battue seule durant deux nuits contre les loups qui entraient dans sa demeure. Elle en a tué quatre. Maus lorsque son mari et ses fils sont revenus des deux jours de coupe de bois, ils ont l'extirper de son son lit. Rigide;, paralysée et muette.

Leur histoire, leur passé, est raconté alors qu'elle sont convoyées vers l'est dans une sorte de cariole bricolée et conduite par une autre femme, Mary Bee. C'est le pasteur qui a mis au point ce « rapatriement » vers l'est, aucune solution n'étant possible pour elles dans l'Ouest sauvage, sans asile ni soin possible. A travers les plaines, le convoi doit rejoindre Hebron, et de là, elles seront confiées à leur famille, du moins, on peut l'espérer.

Mary Bee est une forte femme, généreuse, croyante, elle a sa terre, une maison en pierres et on dit même que son édredon serait en plumes. Son seul problème est de trouver un mari … Par naïveté, et devant la lâcheté des hommes, elle se retrouve rapatrieuse, dépassée mais résolue à traverser les plaines, sans mourir de froid, sans que les femmes ne se tuent, ne s'entretuent, ne s'enfuient, ne soient capturées ou et violées … L'odyssée tient du naufrage dès le départ; alors elle embarque Briggs, un fruit pourri, un voleur de terre, un homme peu fiable, sans compassion et fort peu d'hygiène dont on se demande quand il va trahir.

Le récit de leur périple est ponctué d'anicroches entre ce couple mal assorti, un jeu de pouvoir opposant pragmatisme et bonnes intentions. On pourrait alors croire que l'intrigue rejouerait le duo type incarné par exemple par Humphrey Bodard et Katharine Hepburn dans African Queen. D'autant plus que, à l'instar de John Huston, l'auteur joue du puritanisme de l'une et de la figure virile de l'autre. Et si comme dans le film, la tonalité dominante est ironique, les différentes péripéties que rencontre le convoi sont des rappels du réel, de la folie qui rôde, du moment où la lucidité peut basculer parce que les repères deviennent flous et l'air manque.

Homesman est davantage un roman de la désillusion que de la conquête, le mythe de la frontière en prend un sacré coup, loin des clichés des bonnets empesés des pionnières des grandes prairies. Les personnages se révèlent aussi beaucoup plus denses que les rôles assignés au départ pouvaient le laisser penser, sans violons mais avec une émotion percutante.
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Glendon Swarthout nous propose ici un western hors normes.
XIXè siècle : dans les plaines du Nebraska un hiver rigoureux a fait perdre la raison à 4 femmes. Inutiles auprès de leurs maris et enfants, leur communauté décide de les renvoyer dans l'est où elles pourront être ramenées à leurs familles ou placées à l'asile.
Mary Bee Cuddy, ancienne institutrice trentenaire, autonome et célibataire se propose pour les conduire de l'autre côté du Missouri où elles seront prises en charge.
Briggs, voleur de concessions et promis à la pendaison, va l'accompagner dans ce périple.
Loin de l'image d'Épinal de la petite maison dans la prairie, c'est un monde rude, âpre et impitoyable qui nous est présenté. Les épisodes ayant mené ces femmes à la folie, dévoilés au fil de l'histoire, sont d'une grande violence physique et psychologique.
Le milieu hostile est parfaitement décrit, nous plongeant dans les maisons rudimentaires de ces colons comme au sein des tempêtes de neige ou de glace qui sévissent.
Le duo formé par Cuddy et Briggs, plus qu'improbable avec d'un côté une femme instruite, sensible et forte et de l'autre un bon à rien et voleur va se révéler bien plus complexe qu'il n'y parait, chacun dévoilant au fil du récit d'autres facettes de sa personnalité.
La plume de G. Swarthout est addictive et puissante. Avec ce roman féministe tant il est tourné sur la vie et la place des femmes et met à l'honneur une femme indépendante, en avance sur son temps, il nous offre un regard édifiant sur le revers de la conquête de l'Ouest, les désillusions des pionniers et les conditions de vie extrêmes qui y étaient la réalité. À découvrir
Lien : https://livres.comme.l.air.com
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Ouest américain. Un chariot transportant cinq femmes, conduit par un homme et un femme, que tout sépare,  avance péniblement sous un hiver rigoureux.
Une fermière célibataire, Mary Bee Cuddy  et un repris de justice, Georges Briggs, reconduisent ces femmes dans leurs familles. Elles ont sombré dans la folie, marquée par des drames,  au cours de cet hiver sans merci.
Le voyage s'annonce difficile et éreintant...

Premiere lecture de 2021 et quelle lecture !
Un magnifique récit, dépaysant et épique.
Une héroïne marquante.
Cette femme forte et courageuse fait preuve d'un courage et d'une abnégation qui force le respect. Elle est fidèle à ses valeurs et droite dans ses bottes. Autoritaire mais humaine.  En refermant ce livre, je sais que Mary Bee Cuddy me restera longtemps en-tête.
Le récit est très fluide, et agréable à lire.
L'auteur maintient notre interet en révélant au fur et à mesure du périple, les histoires personnelles de ces femmes. On en apprend plus sur ces drames qui les ont conduites vers la folie. On parcourt également les paysages de l'Ouest américain, qui sont parfaitement décrits, on ressent l'immensité et la dureté de ces grands espaces inhospitaliers.  L'auteur raconte avec ferveur les esprits de ces pionniers qui quittent tout pour tenter leur chance à l'ouest. Et surtout leurs désillusion, façade à l'ampleur du travail qui les attends.
Merci à la maison d 'éditions de nous proposer toujours des histoires qualitatives.
J'ai aimé le film, j'ai adoré le livre !
Je vous le recommande, pour un moment d'évasion garanti.
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Reconnaissant sur sa couverture un film que j'ai vu il y a a quelques années, j'ai choisi ce livre. Exactement pour la même raison j'ai mis de longues semaines avant de l'ouvrir. J'avais un souvenir mitigé du film et je n'aime pas découvrir un livre après avoir vu son adaptation au cinéma. Cela biaise mon imagination qui projette dans mon cinéma intérieur une version rêvée par d'autres.
Bon, j'ai tout de même fini par le lire et par beaucoup apprécié ! Un décor de western, des personnages bien esquissés, une histoire originale, une ambiance. Un très bon moment de lecture.
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Au coeur du Territoire, dans les Grandes Plaines, la vie est dure en ce milieu du XIXème siècle. Mary Bee Cuddy réussit seule à la force du poignet et forte d'une grande volonté à s'occuper de ses terres et de ses animaux. Mais d'autres femmes sont plus mal loties. Parce qu'elles ont perdu leurs enfants ou ont été attaquées par des loups, quatre femmes ont perdu la raison. Leurs maris ne pouvant plus s'en occuper, elles vont être envoyées à bord d'un fourgon à quelques semaines de route pour être confiées à leur famille ou à un asile. Cuddy propose de les y conduire et parce qu'elle a sauvé Briggs, voleur de maison et apparent bon à rien de la pendaison, celui-ci se verra obligé de l'escorter…
Homesman est un formidable roman western, implacable, humain, émouvant. Les conditions de vies sont rudes, spécialement pour les femmes et les sentiments peinent à s'épanouir et à s'exprimer notamment pour les hommes. Les deux personnages, Cuddy et Briggs, sont si bien incarnés qu'il resteront longtemps dans votre mémoire. Si vous avez aimé Lonesome Dove, vous aimerez celui-ci et inversement.
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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Etats-Unis, dans les confins de l'Ouest, milieu du 19ème siècle. Quatre femmes de pionniers, usées par les conditions de vie difficiles, le manque d'hygiène et de nourriture, sont devenues folles. Elles ne peuvent rester là. Un tirage au sort va désigner, parmi les quatre maris, lequel va jouer le rôle de rapatrieur pour les ramener à leur famille, dans l'Est. le volontaire désigné refusant de se plier à son devoir, c'est Mary Bee Cudy, une ancienne institutrice devenue fermière, qui va se charger de la mission. Sur un coup de tête, elle sauve la vie de George Briggs, un voleur de terres promis à la pendaison, et exige qu'il l'accompagne. Ces deux être que tout oppose – l'éducation, la morale – vont ainsi convoyer les quatre malheureuses, enfermées dans un fourgon, pendant un périple à travers les plaines de l'Ouest, qui va durer plusieurs semaines.

Ce roman offre un aperçu terrifiant de justesse des conditions de vie des pionniers du Far Ouest, à des lieues des clichés générés par les westerns : certes, il y a les chevaux, les colts et les fusils et de – rares – saloons où l'on boit du whisky frelaté tout en se fichant de grands coups de poing dans la figure, mais Swarthout nous fait découvrir l'envers du décor. Sous sa plume se montrent la misère crasse du quotidien de ces familles vivant dans des maisons creusées dans la terre, l'isolement, la monotonie des travaux des champs, la famine, les conditions de vie d'une rudesse à faire pâlir le cow-boy le plus endurci ; incapables de les prendre en charge, les maris des femmes devenues folles n'ont d'autre choix que de les renvoyer à leur famille, les séparant ainsi de leurs enfants. Seul rayon de lumière dans cette vie ingrate, le pasteur et la dévouée Mary Bee, qui à eux deux tentent de soutenir la communauté.

Sous cet aspect réaliste, c'est évidemment la relation entre Mary Bee et le prétendu George – dont on ne connaîtra jamais le vrai nom – qui est intéressante. Chacun apprend à connaître l'autre et se débarrasse d'une partie de ses préjugés ; pour George, c'est un véritable parcours initiatique qui va le mener, non pas à la rédemption, mais à aimer la vie. Et à danser.
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(ATTENTION, SPOILER) Quel plaisir de retrouver la plume de Glendon Swarthout ! J'avais été happée par « le tireur », et n'en attendais pas moins de « Homesman ». Ainsi, toute la première partie m'a littéralement transportée dans les grandes plaines de l'Ouest, où la vie est si âpre, si brutale, que sombrer dans la folie parait finalement être la chose la plus saine, la plus sensée…
Au coeur de cet enfer, la solitaire Mary Bee, personnage central, complexe, et terriblement attachant… mais c'était compter sans le pouvoir qu'exerce l'auteur sur le destin de ses personnages.
Mary Bee s'en est donc allée. Et moi, je suis restée sur le bord de la route, furieuse et bouleversée, sans la moindre envie de continuer avec Briggs, ni même le désir d'apprendre à le connaître.
Certes, ce choix de faire disparaître ce personnage, si loin de la fin, peut sembler logique (on imagine difficilement un « happy end » à ce genre d'histoire), et ne fait que renforcer le côté implacable, insupportable de cette vie-là… mais je n'ai pas su rebondir, et tout ce qui a suivi n'avait définitivement plus la même saveur.

Lien : https://labouquineriedecham...
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J' ai beaucoup appris en lisant ce livre sur ce qu'ont vécu les "pionniers" venant de toute l 'Europe pour tenter leur chance en Amérique.
Auparavant, je les imaginais de manière péremptoire comme de simple pilleurs de terres et massacreurs d'indiens...
Même si ce fût bien sur le cas, l' abandon de leurs racines, l 'extrême dureté des épreuves qu'ils ont traversés, font que j' ai un avis plus nuancé et une meilleure compréhension sur ce qui ils étaient et ce qu'est devenu le peuple américain aujourd'hui.
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