Albert Fish, ce nom vous dit-il quelque chose?
Maud Tabachnik s'est inspiré des monstruosités commises par cet homme dans les années 1930 pour écrire
le cinquième jour. En ouvrant ce livre, vous allez plonger dans la barbarie et la folie à l'état pur.
Maud Tabachnik ne vous épargne rien.
Quelques mots...pour vous mettre l'eau à la bouche...
Gloria, une jeune fille suit un inconnu qui l'invite à un mystérieux anniversaire. Plus tard, deux meurtres sont signalés à la police de New York. Les corps sont atrocement violentés et mutilés. Apparemment rien ne relie les deux meurtres: celui d'un prostitué et celui d'un jeune homme déficient mental. Stan Levine, inspecteur chevronné de la police de New York pressent le danger qui plane sur la ville ( et sa famille...) et s'engage alors à la poursuite du tueur.
Les courts chapitres et l'alternance des points de vue donne à ce roman un rythme haletant et font tourner les pages de ce livre frénétiquement. le lecteur attend impatiemment la rencontre entre le chasseur et la proie...ou peut-être est-ce l'inverse...
Le style de
Maud Tabachnik est très direct et cru; c'est pour cela que
le cinquième jour n'est pas, à mon avis, à mettre entre toutes les mains car certains passages peuvent choquer. L'histoire est directement inspiré de celle de Albert Fish, un tueur en série cannibale qui a sévit dans les années 1920-1930 aux Etats-Unis. le suspense est bien mené, sans aucun répit pour le lecteur, jusqu'au final surprenant et qui laisse sans voix.
Mon conseil: un livre...à dévorer...