La Lanterne de Nyx, tome 1

Une jolie réussite que ce tome 1 de "La Lanterne de Nyx". On voyage dans le temps et on en apprend autant sur le Japon du début de l'eire Meiji que sur l'Europe contemporaine de l'ouverture du Pays du Soleil Levant.
La jeune protagoniste féminine est attachante et son parcours d'éducation et d'émancipation sonne juste pas les thématiques de notre époque. Les dessins sont à mi-chemin entre le manga et l'école Belge et cette symbiose culturelle est parfaitement réussie. de plus les chapitres sont ponctués de pages d'info sur les objects créés au 19e siècle et c'est savoureux.
Bref, un régal ! Hâte de lire le Tome 2 !!!

La Lanterne de Nyx est un manga au style très doux, très BD occidentale, en fait.
Miyo, le personnage principal, est une très jeune femme qui va peu à peu prendre ses marques et s'affirmer.
Les deux autres personnages, Momo, propriétaire de la boutique où Miyo va travailler et Gandji, sont aussi des excentriques. Ils ont des secrets que nous allons peu à peu découvrir. La rencontre du Japon et de l'Occident (la France en particulier) est plutôt intéressante et bien menée. D'autres personnages secondaires vont intervenir, avec des histoires qui ne sont jamais négligées.
La dimension fantastique tient surtout au don extraordinaire de Miyo qui peut « lire » les objets et deviner qui sera leur destinataire ( ou d'autres détails). -- Bonjour la Passe-Miroir --
De nombreuses références à Alice au Pays des Merveilles émaillent le manga et sont tout à fait bien trouvées. En quelque sorte, Miyo passe par le trou du lapin d'Alice quand elle entre dans la boutique de Momo. Elle y découvre un autre monde, très différent de celui auquel elle était habitué jusqu'alors.
Les objets et les oeuvres d'art, tout est très documenté. Il y a là un travail de recherche excellent.
C'est un beau voyage dans le passé et une belle histoire, aussi.
Vraiment, j'ai fait une belle découverte avec ce manga. Et j'ai hâte de lire les autres tomes.

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La Lanterne de Nyx est un manga de la talentueuse mangaka Kan Takahama.

La première planche du manga met en scène une vieille dame et sa petite fille réfugiées dans une cave en 1944 pendant que les bombes tombent sur la ville. Ces premiers dessins m'ont brisé le coeur tellement cela évoque le tombeau des lucioles. Heureusement le propos et la temporalité de ce manga que je qualifierai de manga jeunesse ne sont pas là. La grand-mère a un jour été jeune fille. Une jeune fille ignorante, illettrée mais curieuse et dotée d'un étrange don. Lorsqu'elle touche un objet, elle peut voir ses propriétaires passés ou futurs.
Grâce à ce don, elle est embauchée dans la boutique de Momotoshi, jeune homme excentrique entiché de modernisme. Car le Japon est en pleine ère Meiji. La période de repli et de fermeture des frontières est finie. Les japonais découvrent ce qu'est devenu le monde sans eux et le pays entame une période de modernisation.

Dans ce premier tome, nous accompagnons Miyo, la jeune fille, dans son apprentissage de la lecture et son ouverture au monde, bien plus vaste que ce qu'elle imaginait.

Il existe de nombreuses références à Alice au pays des merveilles dans ce manga, sans que je comprenne trop ce qu'elles viennent faire là.

Le trait est un peu tremblé, pas splendide mais agréable, avec des décors bien réalisés et une atmosphère bien rendue.
La couverture de ce premier tome me fait penser à certaines couvertures des romans de Jules Verne.
Les personnages principaux m'ont paru fort sympathiques.

C'est d'ailleurs ce que je retiens de ce manga: il est sympa.
A voir si il va y avoir un peu plus de tension et d'enjeu dans les prochains tomes.

Dans “La lanterne de Nyx” nous sommes dans le Japon du XIXème siècle, de plus en plus ouvert au monde et s'intéressant et intéressant d'autres cultures.
Le Japon attire par son exotisme mais est également attiré par la modernité, et encore plus avec l'exposition universelle !
Nous suivons dans cette histoire Miyo, jeune orpheline, recueilli par sa tante elle ne sait pas faire grand-chose la pauvre. Son atout? Elle détient le pouvoir particulier de voir les propriétaires et les sentiments passés et futurs d'un objet !
C'est grâce à ça qu'elle se retrouve embauchée dans la boutique de Mr. Momotoshi, commerçant un peu excentrique spécialisé dans les souvenirs de l'exposition universelle de Paris se déroulant cette année-là.
Le sujet de l'ouverture du Japon allié au dessin détaillé et tout en nuances de l'auteur nous embarque dans un récit plein d'émotions.

La lanterne de Nyx est un manga dont je n'avais pas entendu parler et que j'ai trouvé par hasard sur la table des nouveautés de ma petite bibliothèque, alors je me suis laissée tenter.

Miyo est une jeune orpheline, adolescente, qui est recueillie par sa tante et son oncle. Ceux-ci ne sont pas très bienveillants et voient Miyo comme une charge supplémentaire, il lui faut donc rapidement trouver du travail. Mais comme beaucoup de jeunes filles de l'époque, Miyo ne sait pas lire. et malheureusement, élevée uniquement par son père, elle n'a pas appris non plus à coudre ou faire ce genre de tâches. Alors quand Miyo trouve une offre d'emploi qui ne requiert quasiment aucune qualification, elle postule et se fait employer. Mais Miyo a quand même quelque chose qui la distingue des autres : elle a un don étrange qui lui permet, en touchant un objet, de connaître le passé et le futur de cet objet. Ainsi, le propriétaire de la boutique se dit que ce don pourrait lui servir.

Vingt est une boutique un peu spéciale. Elle est tenue par un jeune homme extravagant qui voyage souvent en Europe, ainsi que par un vieux monsieur au physique peu avenant. Une jeune fille "normale" pourrait être bienvenue pour attirer le client. Dans cette boutique se vend des articles importés de l'occident. Dans ce tome, il est plus précisément question des vêtements, de la machine à coudre, du phonographe. L'exposition universelle de Paris est l'occasion de présenter de nombreux articles modernes.
Les deux hommes sont bienveillants avec Miyo et vont l'aider à prendre confiance en elle. Elle va ainsi apprendre à lire et écrire, et développer de nombreuses compétences.

Ce manga nous présente un Japon encore très moyenâgeux mais en pleine ouverture culturelle. le choc des cultures est flagrant. Pour le lecteur, c'est à la fois une découverte du Japon de la fin du XIXème siècle, mais également une ouverture sur la France de cette époque.

J'ai bien aimé ce premier tome et je lirai la suite avec plaisir.
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Un véritable coup de coeur pour ce manga ! Je regrette de l'avoir ignoré si longtemps malgré tous les bons retours dont j'ai eu écho. Dans ce manga, nous suivons Miyo, une jeune fille qui possède un don particulier ( à découvrir). L'histoire commence par son recrutement par Momo, un revendeur de produits européens issus de la Grande Exposition. C'est le début des expériences et de l'émerveillement pour Miyo à qui on semble enfin donner une vraie place.

Les dessins sont très jolis et le thème est très original. On embarque dans un mélange de culture entre un Japon traditionnel et une Europe en pleine effervescence. le fil conducteur, discret au début plus clair sur la fin,donne très envie de lire la suite ! Je vais d'ailleurs me la procurer de ce pas !

Bonne lecture ❤

La lanterne de Nyx permet de plonger dans une autre époque, celle du Japon, à Nagasaki, en 1878. A l'époque des expositions universelles et des révolutions industrielles, tout un tas d'objets font leur apparition dans le quotidien des populations. L'histoire est portée par Miyo, une jeune fille dont le père vient d'être tué. Recueillie par l'une de ses tantes, cette dernières la fait placer dans une drôle de boutique pour travailler, son principal savoir-faire étant de sourire. Nyx a un autre talent caché qui servira à la faire embaucher : lorsqu'elle touche un objet, elle voit ses propriétaires futurs ou passés. Embauchée par Momotoshi, Miyo découvre à ses côtés plein d'objets rapportés de l'exposition universelle de Paris : robe à l'européenne, chocolat au lait, machine à coudre, phonographe, lanterne magique... Miyo découvre un nouveau monde et commence à apprendre à lire.

Ce manga m'a beaucoup plu : une certaine douceur pleine de poésie se dégage de l'intrigue. Miyo est une jeune fille touchante et on attend d'en savoir plus au sujet des propriétaires de la boutique. Un parallèle est fait avec Alice au pays des merveilles, notamment dans les titres de chapitres. L'histoire de Lewis Caroll date en effet de cette époque. Cela nous emmène dans un monde à la fois fantastique et onirique : on a envie de s'émerveiller comme le personnage à chaque découverte. J'ai beaucoup apprécié en fin de chapitre la page consacrée à l'objet dont il était question dans la chapitre, tel un cabinet de curiosité. Les traits sont fins et les dessins regorgent de détails. Cela donne envie de lire la suite. Je ne pense pas en revanche qu'il puisse convenir aux personnes adeptes d'actions et de suspense : vous seriez déçus.

Grâce à ce manga nous apprenons une multitude de chose sur le Japon et l'Europe du 19eme siècle. L'histoire est légère et très agréable à lire, notamment grâce à l'esthétique de l'autrice. Petit plus pour les pages qui délimitent les chapitres, qui permettent de revenir en détail sur des inventions occidentales et leurs introductions au Japon.

Une bonne entrée en matière pour cette série de manga qui mêle le côté historique et culturel tant les informations données sont riches et instructives. Les personnages sont attachants et bien ficelés, hâte de poursuivre ! Par ailleurs, Miyo est l'exemple type de la personne peu sûre d'elle qui va éclore et s'émanciper au contact des autres, beau message et une lecture à transmettre aux concernés

Avec son allure d'affiche publicitaire dans le style de la Belle Époque, la couverture du premier tome de la lanterne de Nyx donne immédiatement le ton d'un voyage historique, auquel se mêle une petite touche de pouvoir fantastique, qui n'est pas pour me déplaire. On a donc bien un voyage dans le Japon qui nous permet de découvrir une multitude de découvertes tournant autour des innovations technologiques occidentales de la deuxième moitié du XIXème siècle. Je pensais que chaque chapitre serait davantage focalisé sur un objet particulier et que le pouvoir de la jeune Miyo (savoir qui était l'ancien propriétaire et quel serait le futur propriétaire d'un objet en le touchant simplement) serait mis en avant. Mais force est de constater que l'on s'attarde davantage sur la relations entre Miyo et son patron et surtout la découverte de la personnalité de ce dernier. Les objets et le pouvoir de la jeune fille viennent plutôt en arrière-plan. L'enthousiasme des protagonistes face aux innovations venues d'Europe se révèle communicatif et totalement convaincant : on prend plaisir à effectuer ce voyage dans le temps et c'est ce qui prédomine. de plus, le caractère mystérieux et drôle du marchand ménage un peu de suspense et titille avidement notre curiosité.
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