Genichiro Takahashi/5
6 notes
Résumé :
Un réalisateur de films porno décide de venir en aide aux victimes de la catastrophe de Fukushima en tournant un film « pornographico-philantropique ». Conçu comme le making-of de son projet, La Centrale en chaleur tourne en dérision le diktat du politiquement correct qui règne au Japon depuis l?accident nucléaire de mars 2011. Dans un style burlesque, ce roman à la verve rutilante, obscène et jubilatoire, parodie l?élan de solidarité envers les victimes de Fukushim... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Nous vous avions présenté Genichiro Takahashi pour Sayonara Gansters, paru chez le même éditeur il y a quelques mois mais au Japon en 1982. Celui que nous avions appelé le Boris Vian japonais, revient en ayant pris 30 ans d'un coup, puisque ce nouveau livre a été écrit à la suite de la catastrophe de Fukushima.
On quitte l'univers manga émaillé de références littéraires occidentales pour se plonger dans la fornication, avec un réalisateur de films pornographiques qui veut soutenir les victimes de Fukushima en tournant un film dont il a la maîtrise mais à vocation philanthropique. Il se fourvoie, mais il n'est pas le seul.
Ce livre est une dénonciation forte d'un scandale qui touche profondément l'honneur japonais, mais que la pudeur de ce peuple répugne à aborder. « Il est interdit de réfléchir en visionnant une vidéo porno, c'est exactement la même chose que pour la télévision. » Faire l'amour devant le réacteur de Fukushima : « toute oeuvre humaine a une fin, y compris la plus odieuse et même dans le réel. »
(Parue dans Blake n°61)
Lien : http://tmblr.co/Z4Dxcn1EvSTGB
On quitte l'univers manga émaillé de références littéraires occidentales pour se plonger dans la fornication, avec un réalisateur de films pornographiques qui veut soutenir les victimes de Fukushima en tournant un film dont il a la maîtrise mais à vocation philanthropique. Il se fourvoie, mais il n'est pas le seul.
Ce livre est une dénonciation forte d'un scandale qui touche profondément l'honneur japonais, mais que la pudeur de ce peuple répugne à aborder. « Il est interdit de réfléchir en visionnant une vidéo porno, c'est exactement la même chose que pour la télévision. » Faire l'amour devant le réacteur de Fukushima : « toute oeuvre humaine a une fin, y compris la plus odieuse et même dans le réel. »
(Parue dans Blake n°61)
Lien : http://tmblr.co/Z4Dxcn1EvSTGB
Les making of d'un film porno au bénéfice des victimes de Fukushima, en farce décapante.
Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/03/03/note-de-lecture-la-centrale-en-chaleur-genichiro-takahashi/
Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/03/03/note-de-lecture-la-centrale-en-chaleur-genichiro-takahashi/
Citations et extraits (2)
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Voilà la série qui mit en émoi la profession.
Titre du premier épisode : "Yone Inamoto, soixante-douze ans, rebaisa cinquante ans après la mort de son mari, elle voulait en faire un petit souvenir pour le royaume des ombres." Nom de la série : Ça t'dirait un petit coup avec celle qui naquit à l'ère Taisho pout t'aimer ?
Elle a le cheveu clairsemé. A la vérité, il n'y a pas que les petits vieux qui perdent leurs cheveux, beaucoup de "vieilles dames" également l'ont clairsemé, le cheveu. Certaines parfois sont quasiment chauves. C'est une réalité que j'ai sue en posant le pied dans l'industrie du porno. Le porno, c'est super.
Mère-grand, sans être réellement chauve, avait néanmoins le cheveu singulièrement rare. Il poussait encore, ici ou là. Mais elle semblait n'en avoir cure, et regarde comme brillait le cuir de son crâne. Ça te rappelait quelque chose. Tous ceux qui avaient vu le film pensaient comme moi. Soudainement, on le savait.
Elle ressemble à un orang-outan !
Titre du premier épisode : "Yone Inamoto, soixante-douze ans, rebaisa cinquante ans après la mort de son mari, elle voulait en faire un petit souvenir pour le royaume des ombres." Nom de la série : Ça t'dirait un petit coup avec celle qui naquit à l'ère Taisho pout t'aimer ?
Elle a le cheveu clairsemé. A la vérité, il n'y a pas que les petits vieux qui perdent leurs cheveux, beaucoup de "vieilles dames" également l'ont clairsemé, le cheveu. Certaines parfois sont quasiment chauves. C'est une réalité que j'ai sue en posant le pied dans l'industrie du porno. Le porno, c'est super.
Mère-grand, sans être réellement chauve, avait néanmoins le cheveu singulièrement rare. Il poussait encore, ici ou là. Mais elle semblait n'en avoir cure, et regarde comme brillait le cuir de son crâne. Ça te rappelait quelque chose. Tous ceux qui avaient vu le film pensaient comme moi. Soudainement, on le savait.
Elle ressemble à un orang-outan !
Je ne suis retourné à mon appartement que trois semaines plus tard.
Il pleuvait. Si ça se trouve, cette pluie était également radioactive. Va savoir. Un instant, s'il te plaît. Ce n'est pas une pluie à proprement dit radioactive mais une pluie dont l'eau est susceptible de contenir des particules radioactives. Non ? C'est pas ça ? Pourquoi faudrait-il s'en inquiéter ? Non, c'est pas ça ? On n'a plus le droit de proférer des contre-vérités ? Et pourquoi cela ? Je ne comprends absolument plus rien.
Moi, je ne fais que réaliser des vidéos porno. Foutez-moi la paix. Je ne désire qu'une chose, c'est de tourner paisiblement le huitième épisode des Sollicitations autoritaires de la femme mariée aux roberts explosifs ou La Vie sans soutif.
Il pleuvait. Si ça se trouve, cette pluie était également radioactive. Va savoir. Un instant, s'il te plaît. Ce n'est pas une pluie à proprement dit radioactive mais une pluie dont l'eau est susceptible de contenir des particules radioactives. Non ? C'est pas ça ? Pourquoi faudrait-il s'en inquiéter ? Non, c'est pas ça ? On n'a plus le droit de proférer des contre-vérités ? Et pourquoi cela ? Je ne comprends absolument plus rien.
Moi, je ne fais que réaliser des vidéos porno. Foutez-moi la paix. Je ne désire qu'une chose, c'est de tourner paisiblement le huitième épisode des Sollicitations autoritaires de la femme mariée aux roberts explosifs ou La Vie sans soutif.
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