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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Hiver 1902, à Vienne. Un tueur en série commence une vague de meurtres particulièrement atroces. Les victimes, d'abord des prostituées, sont mutilées et l'assassin laisse des signes -ou messages- étranges derrière lui. Chargé de l'enquête l'inspecteur Rheinhardt requiert l'aide de son ami, le psychiatre Max Liebermann, pour l'aider à interpréter les mises en scène du criminel et percer ainsi à jour sa personnalité.

Dans cette aventure encore plus passionnante que la précédente, nos héros vont se confronter à des théoriciens pangermaniques, officiers et intellectuels convaincus de la supériorité teutonne, véritables nazis avant l'heure. L'épisode où Liebermann rive son clou sur son propre terrain à un compositeur antisémite est particulièrement réjouissant.
Dans le même temps le bon docteur se pose de plus en plus de questions sur ses fiançailles. Il doute de son engagement et a bien des difficultés à prendre une décision.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Je suis tombée il y a fort peu de temps sur le premier tome de la série écrite par Frank Tallis : les carnets de Max Liebermann, et je dois dire que je suis tout de suite tombée sous le charme de cette série.
Il faut dire qu'en plus du côté « enquête », le contexte historique est parfaitement bien restitué. Ayant de plus un petit faible pour l'histoire de la médecine, je ne peux qu'apprécier des personnages qui croisent et qui côtoient des pionniers comme Sigmund Freud et Karl Landsteiner, oui, j'adore, il faut le dire !
J'ai beaucoup aimé la manière dont Max Liebermann va réussir à trouver la clef et le fil conducteur des meurtres qui vont se succéder dans cette histoire...
Pourtant, au début, dur de comprendre où l'auteur veut nous emmener. Et ce n'est pas l'inspecteur Oskar Reinhardt qui pourrait dire le contraire : il a été appelé au zoo, car un des « pensionnaires » préférés de l'empereur François-Joseph, a été proprement découpé en morceaux…A défaut de vous révéler à quoi ressemble ce pensionnaire, sachez que c'est une « fille » prénommée « Hildegard…
Une histoire qui fourmille de détails historiques, qui dose savamment l'enquête avec la vie privée des deux personnages principaux.
A l'issue de cette lecture, je réalise que le jour où j'irais à Vienne, je vais clairement avoir envie de passer dans certaines pâtisseries décrites par Frank Tallis ( et qui existent encore ! )et de commander et déguster les mêmes douceurs que Oskar et Max …le plus dur sera de choisir…
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Challenge A travers L Histoire 2022
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L'intrigue est un peu compliquée mais l'utilisation de l'intrigue de la flute enchantée est excellente. Gourmand, mélomane et psychologue, ce polar savoureux nous donne un aperçu de la Vienne du début du XXe. Et quel plaisir de retrouver ces personnages attachants.
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Deuxième opus des enquêtes de Max Liebermann que je lis après avoir vu l'excellente adaptation télévisée.
Policier, suspens, tueur en série dans le milieu ésotérique, des ingrédients qui bien agencés donnent un livre fouillé, intéressant et qui donne envie de suivre les autres écrits de l'auteur
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Voici le tome 2 de la série "Les carnets de Max Liebermann". Série que j'ai découverte sur France3. Bon pas d'emballement, la série est bien mais n'a rien à voir avec les livres ce qui laisse tout le suspens à la lecture.
Pourquoi avoir commencé par le tome 2. Et bien en voyant le premier épisode, j'ai pensé que c'était le reflet du premier tome. Donc j'ai commencé par le suivant en attendant son passage à la télé. Mais en voyant le résultat, et bien je regrette de ne pas avoir débuté par le premier. Mais cela n'empêche pas la lecture.
Nous sommes en 1902, la psychiatrie balbutie et Freud, référence en la matière, n'a pas que des adeptes. Max Liebermann est pourtant persuadé que c'est l'avenir, notamment dans la résolution de crimes hors du commun. Et là, il se retrouve face à des meurtres horribles, sanguinaires. Rien ne semble reliés tous ces assassinats et pourtant, petit à petit, le profil psychiatrique commence à se dessiner.
Nous nous promenons dans le Vienne des années 1900 et dans le monde psychiatrique qui n'est pas très reluisant. Les anciennes méthodes nous sont très bien décrites et nous laisse un arrière goût de reviens y pas. Il est intéressant de voir le combat des deux écoles et comme il n'est pas simple de faire évoluer les mentalités.
Côté enquête, Oskar Rheinhardt est un gentil policier, pas très fute fute, mais de bonne volonté et large d'esprit. Heureusement, car travailler avec un médecin psychiatre n'est pas de tout repos. C'est une équipe atypique mais qui fonctionne bien. le policier est très terre à terre et reste cramponné aux bases d'une enquête : témoignages, indices, mobile. Notre médecin est plus porté sur la psychologie des criminels et ouvre la porte au profilage et au fait d'entrer dans la tête du tueur.
C'est une plongée historique très intéressante et très bien documentée, dans l'Autriche des années 1900. On y côtoie les grands musiciens, l'opéra, la bourgeoisie et les bas fonds de cette époque, la médecine et le monde psychiatrique, qui encore aujourd'hui, fait peur. Les personnages sont attachants, chacun son tempérament et sa façon de voir la vie. La recherche de la vérité fait fonctionner nos petites cellules grises, et L Histoire amène juste ce qu'il faut de connaissances et de découverte.
Un agréable moment de lecture et je n'hésiterai pas à poursuivre les aventures en découvrant les autres carnets de Max Liebermann.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.c..
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Le livre était dans ma PAL depuis au moins six ans. Je l'ai lu depuis deux mois, et c'est seulement maintenant que je prends le temps de rédiger mon avis – de mémoire, donc, comme je le fais souvent.
En le lisant, j'ai pensé à Sissi, à sa soeur Sophie, à toutes ces femmes nobles, riches, qui se sont retrouvées enfermées dans des asiles parce qu'elles étaient qualifiées d'hystériques – et il ne fallait pas grand chose pour être qualifiées ainsi. Oui, Sissi n'a pas été internée, mais sa soeur si, la soeur de sa belle-fille également.
Les jeunes filles, les femmes dont on nous décrit les symptômes dans ce roman sont-elles souffrantes ? Oui, certainement. Mais de quoi souffrent-elles ? Qu'expriment leur corps que leurs paroles ne peuvent exprimer ? Ils expriment les contraintes, les souffrances, les violences qu'elles ont subies. Elles sont coincées, parce que la déchéance est à craindre, pour elles, pour leurs enfants, parce que personne ne veut écouter ce qu'elles ont à dire, parce que la société donne toujours raison à l'homme contre la femme, forcément faible, forcément sujettes à inventer, à ne pas comprendre ce qui s'est passé. Il n'existe pas de solutions : les femmes sont toujours perdantes. Toujours.
La preuve : la victime est une femme. Une femme qui a essayé de survivre, de s'en sortir, avec les moyens qui étaient les siens. Max Liebermann croise d'autres femmes qui, elles aussi, veulent s'en sortir, et n'ont pas vraiment d'espoir. D'autres s'accommodent d'une vie faite de réceptions, de dîner, de goûter, de potins divers et variés. Celles-ci iront toujours bien, à moins d'être confrontées à des drames puisqu'elles s'accommodent d'une vie assez vide. Ce n'est pas le cas de Lydia, une jeune femme qui n'a pas reçu la même éducation que les autres, qui a des ambitions scientifiques, et qui doit lutter contre une société presque unanimement misogyne.
J'en oublie presque de vous parler de l'enquête, et pourtant, elle est là, et bien là. Oskar et Max ont bien l'intention de faire toute la lumière sur ce qui s'est passé, et ils y arrivent. Plus que l'enquête, ce qui compte à mes yeux est l'exploration de cette société d'avant la première guerre mondiale, cette société où l'antisémitisme ne gène presque pas, où la thérapie par la parole n'en est qu'à ses premiers mots, où les militaires jouissent d'un très grand prestige.
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Un roman policier historique qui, en plus de recréer à la perfection l'atmosphère de Vienne au début du XXème siècle, s'avère truffé de références culturelles ne peut que me plaire !

Les héros de l'intrigue, le médecin Max Liebermann et l'enquêteur Oskar Rheinardt, sont en effets des musiciens amateurs de haut niveau, et livrent volontiers lors de leurs répétitions régulières des analyses très intéressantes sur Schubert, Beethoven ou Wagner, tout en citant Liszt et en croisant Malher. Non contents de revisiter l'histoire de la musique, ils font également référence à Shakespeare, Platon, Jérôme Bosch et à la mythologie germanique.
L'enquête qui anime ce tome est de plus en lien très étroit avec "La flûte enchantée" de Mozart et l'univers maçonnique qui habite cet opéra.

Je me suis donc délectée de ces nombreuses références culturelles donnant de la profondeur à un roman par ailleurs fort bien construit.
Un subtil mélange entre suspense, horreur, psychanalyse (on croise à nouveau Sigmund Freud, mentor du jeune Max), collecte de preuves, et juste ce qu'il faut de romance.
Un bien bel équilibre pour un roman convaincant.
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Deuxième tome des aventures Psychanalytico-policières de Max Lieberman dans la Vienne décadente où grouillent les secrets , où grenouillent les proto-nazis , où rodent les serials killers sur fond de pâtisserie viennoise et d'opéra mozartien. Très bon .
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J'ai commencé par lire ce volume car il me tentait, mais il s'agit du deuxième tome d'une série qui en comporte six, toutefois, cela n'a en rien gêné ma compréhension de l'intrigue.
Nous sommes à Vienne en 1902, des meurtres horribles sont commis, et la particularité de ces enquêtes, c'est qu'elles sont menées à la fois par un policier mais aussi par un de ses amis, un jeune médecin spécialiste de cette science nouvelle qu'est la psychiatrie.
Les meurtres sont spectaculaires mais semblent avoir un sens pour son auteur, de nombreux indices vont ainsi nous permettre de nous plonger dans le monde des rites secrets, de la mythologie, des symboles, de l'ésotérisme...
L'auteur est érudit, il nous emmène dans un univers très riche où la musique côtoie la littérature, où les protagonistes passent leurs soirées à l'opéra ou à visiter des expositions de peintures après avoir dégusté de nombreuses spécialités gastronomiques, où les associations secrètes sont légions, où l'on rencontre des francs-maçons et des passionnés d'histoire antique, on peut même y croiser Freud et le professeur Charcot…
Un vrai régal que ce roman policier à la fois historique et culturel.
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Deuxième opus des enquêtes de Max Liebermann, personnage que j'aime beaucoup parce que j'adore le domaine dans lequel il travaille. Il fait un peu penser à Sherlock Holmes, sauf qu'au lieu d'observer, il se base sur la psychanalyse. Bref, cette fois ci on a droit à des meurtres bien étranges, sans lien apparent, et un roman très musical. Tout le long, on se retrouve plongé dans les opéras de Wagner, Mozart et d'autres encore, et j'ai été moi même écouter quelques airs pour mieux me plonger dans l'histoire et mieux l'imaginer. On nous plonge également dans le monde des "sectes" ou plutôt des communautés étranges des antisémites (et racistes) et des francs maçons. C'est un univers intéressant à découvrir, et bizarrement, on découvre que ce qui se dit dans se livre sonne un peu comme une prophétie pour certains côtés. Les personnages qui n'ont pas vraiment changés évoluent quand même dans ce bouquin, notamment Max, en proie à ses débats amoureux, et même si ce côté là est vraiment prévisible, ce n'est pas grave. La relation de Max et Rheinhardt m'a encore beaucoup plu, j'adore leur amitié, entre musique et enquête et je trouve qu'ils font tous les deux un bon duo. Miss Lydgate reste également mon personnage mi-principal, mi-secondaire préféré. Pour l'enquête, elle est plutot intéressante, et je me suis demandée tout le long qui s'était, même si j'avais quelques doutes et hypothèses. Elle est bien menée, bien tournée et j'aime beaucoup. En plus de ça, les différents points de vue sont bien écrits et mène pas mal le doute. Les chapitres sont courts, c'est bien. Et puis, ce livre se lit finalement assez rapidement malgré sa longueur. Même si j'ai trouvé que le schéma se répétait un peu par rapport au un, ça ne m'a pas plu dérangé, et si cela se reproduisait pour le trois, je ne pense pas que ça me dérangerais. En clair, Frank Tallis nous offre donc des bons romans policiers, voire même très bons, et j'ai hâte de pouvoir me procurer la suite.
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