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sur 769 notes
L'auteur Baku Yumemakura décide un jour d'adapter son roman le Sommet des Dieux et il est convaincu que seul le mangaka Jirô Taniguchi pourra relever le défi. Les deux hommes se rencontrent lors d'une remise de prix et abordent l'idée de cette adaptation. Jirô accepte le projet et de cette collaboration née le très beau manga le Sommet des Dieux.
Cette histoire part un fait réel : la disparation des alpinistes George Mallory et d'Andrew Irvine, lors de l'ascension de l'Everest en 1924. Mallory avait sur lui un appareil photo. Baku Yumemakura imagine que cet instrument est aussi passé entre les mains d'un célèbre alpiniste japonais. Dans une petite boutique népalaise, Fukamachi tombe sur cet appareil photo et va commencer à s'intéresser à l'histoire de cet objet. Il va alors rencontrer plusieurs alpinistes qui vont lui compter les exploits des plus grands grimpeurs japonais.
On est très vite embarqué dans l'histoire par la quête historique de Fukamachi et par la compétition que se livrent les alpinistes à escalader les sommets les plus hauts et les plus dangereux. Il est vrai que Jirô Taniguchi dessine avec douceur les traits des personnages et les paysages. Il arrive à sublimer la montagne en la rendant à la fois belle et effrayante.
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Comment passer à côté du Sommet des Dieux? D'abord, c'est Taniguchi et je suis vraiment fan, c'est comment dire... cool dans le sens tranquille, reposant, précis. Je ne connais rien à la montagne (malgré mes origines) et là j'avais vraiment envie d'aller m'y perdre, pour respirer, même s'il fait froid, même si c'est très dangeureux, même s'il faut être fort. Les cinq tomes sont whaouh. C'est une série qui ne laisse pas indifférent
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Je suis tombée sous le charme de ce premier tome. Connaissant déjà plusieurs oeuvres de Jîro TANIGUCHI, c'est avec joie que j'ai commencé cette adaptation manga du roman de Baku YUMEMAKURA.

Si le premier homme à avoir gravi le toit du monde n'était pas celui que nous croyons ? C'est l'histoire de la mystérieuse disparition de Mallory et Irvine en 1924 qu'a choisi l'auteur pour poser la toile de fond de son aventure. 70 ans plus tard, on retrouve Fukamachi, photographe de montagne, dans les hauteurs de Katmandou, là où un énigmatique appareil photo va le lancer dans une enquête sur les traces d'une ancienne légende de la varape japonaise, le ténébreux Habu Jôji.

Les dessins sont majestueux, à couper le souffle. L'intrigue avance tambours battants au rythme des rafales de vent mêlé de poudreuse. Le récit de nombreuses ascensions, loin d'être répétitif, est passionnant, haletant et fait s'enfoncer le lecteur dans les strates de la personnalité d'Habu à travers la rencontre de ceux qui l'ont connu durant ses jeunes années.

Un vrai coup de coeur graphique et narratif dont j'ai hâte de découvrir la suite avec le tome 2 pour effleurer, avec le "serpent venimeux", le sommet des dieux, et découvrir ce que cache cette personnalité bourrue et insaisissable.
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Je ne suis pas, d'ordinaire, attiré par les mangas. J'étais encore sur des a priori liés aux séries télé quand ma fille, qui connaît ma passion pour la montagne, m'a fait découvrir ce premier tome du sommet des dieux. Passé les tâtonnements dus au sens de lecture, je me suis plongé avec délice dans ces aventures de montagne.
Le 8 juin 1924, Mallory et Irvine disparurent en tentant la première ascension de l'Everest. le mystère de cette première reste entier : ont-ils réussi à atteindre le sommet avant de disparaître ? Juin 1993, Fukamachi Makoto, photographe d'une équipe japonaise venue vaincre l'Everest, marche sans but précis dans les rues de Katmandou. le hasard va le mener dans une boutique qui revend du matériel d'occasion laissé par les alpinistes. Son regard est soudain attiré par un vieil appareil photo, un Pocket Autographic Kodak Spécial, appareil identique à celui qu'utilisaient Mallory et Irvine dans les années vingt. Il ignore alors que cette découverte va bouleverser son existence et lui faire croiser le chemin d'une légende de l'alpinisme japonais, Habu Jôji, un grimpeur hors pair, un homme sauvage qui a disparu dans l'Himalaya.
Tiré de l'oeuvre originale de Yumemakura Baku, le sommet des dieux conte l'histoire de l'alpinisme japonais au travers de personnages hors du commun que sont les alpinistes de haut niveau. Les dessins de Jirô Taniguchi sont splendides et montrent avec talent le milieu très fermé de l'alpinisme au travers de la vie d'un homme qui voue sa vie à la montagne. Les scènes en haute montagne sont spectaculaires et reflètent parfaitement les difficultés de ce sport extrême et font de ce manga une ode à la montagne. le fil conducteur reste néanmoins le mystérieux appareil photo et l'enquête que Fukamachi va mener lui permettant de rencontrer les acteurs de l'alpinisme qui ont croisé le chemin du mystérieux Habu.
Ce manga ravira les amoureux de la montagne et tous ceux qui aiment l'aventure. Un bon moment de lecture.
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Le photographe Fukamachi achète dans une brocante de Tokyo un appareil photo ayant appartenu à des alpinistes morts en montagne plusieurs décennies auparavant. Cet appareil va l'amener à découvrir la vie de Habu, un jeune alpiniste solitaire au caractère difficile.

Un manga excellent ! On est complètement pris dans l'histoire d'Habu, on ressent toutes ses difficultés même si il s'exprime très peu.
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Le héros de ce premier tome en huit épisodes, Fukamachi Makoto, est un alpiniste photographe japonais que nous découvrons à Katmandou au Népal en 1993. Ce héros discret et secret y séjourne sans raisons claires : il ne parvient pas à surmonter un traumatisme et reste figer sur place.
Mais sa passion pour l'alpinisme va être sollicitée quand il va découvrir un vieil appareil photo dans une boutique. Ses recherches vont le mener vers deux pistes parallèles : l'expédition de Mallory et Irvine dans l'Himalaya en 1924 et l'histoire d'Habu Jôji dont Fukamachi rencontre les proches : Itô Kôichirô et Inoue Makio (du club Seifûkai) avec lequel Habu escalade l'Ichinokura à l'hiver 1970, Kishi Buntarô, son compagnon de cordée dans les Alpes septentrionales en 1977, Tada Katsuhiko des "Grandes Jorasses" où Habu à travaillé de 1977 à 1985.
Ce tome nous permet aussi de découvrir la compétition qui naît entre Habu et Hase Tsuneo, un alpiniste qui réalise des exploits : ascensions de l'Eiger en 1977, du Matterhorn en 1978, de l'éperon Walker en 1979 et de l'Ichinokura en solitaire.
Jirô Taniguchi met tant de mouvements dans chacun de ces traits que l'on sent à chaque page le vent, le froid et la fatigue. L'expression de chaque personnage est précise, exacte, fine. Les paysages splendides.
Le monde de l'alpinisme m'était particulièrement étranger; pourtant, j'ai particulièrement aimé cette histoire et dévore le tome 2 avec une grande avidité!
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Un manga vraiment passionnant.
Cela débute tout doucement par une intrigue autour d'un appareil photo retrouvé dans une échoppe, pour très vite, se tourner vers l'histoire d'un alpiniste de génie.
Cela monte en puissance au fur et à mesure des pages. Pour aboutir sur la lutte acharnée entre Habu Jôji, l'alpiniste de génie au caractère bourru, et son rival Hase Tsuneo...
Quant à eux, les dessins de Taniguchi sont superbes : ils mettent en relief (sans jeu de mots) l'histoire vraie dont s'est inspiré ce manga.
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Le Sommet des dieux est une adaptation de l'oeuvre originale de Baku Yumemakura, dessinée sous forme de manga en noir et blanc par Jirō Taniguchi qui a reçu en 2001 le prix de la meilleure oeuvre dans la catégorie manga lors de la 5e édition du festival des arts et médias du ministère de la culture du Japon et le Prix du dessin lors du Festival d'Angoulême 2005.
Histoire et dessins montagnards qui ne peuvent que me plaire.
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Un manga sur l'escalade en haute montagne, ce n'est pas banal ! Les paysages de montagne sont très beaux et ils donnent envie de s'évader. Moi qui aime la randonnée, je n'ai pas le courage de partir à l'aventure ainsi, avec mon sac à dos et mes crampons, à l'assaut des falaises de pierre et de glace ! Quels exploits ! Et quel plaisir de revivre page après page les aventures de glace et humaines des explorateurs, qui repoussent leurs limites pour grimper toujours plus haut. Vers quoi ? Qu'est-ce qui les pousse vers les sommets ? En tout cas, je ne me lasse pas de lire leurs exploits et leurs doutes. Un très beau manga !
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Je dois dire, que bien que connaissant Jirô Taniguchi grâce à d'autres récits, le Sommet de Dieux ne m'attirait pas beaucoup. J'étais un peu réticente à un récit d'alpinisme. Quelle bêtise!
Fukamashi est photographe. Il est au Népal, de retour d'un expédition sur l'Everest qui s'est soldée par la mort de deux membres de l'équipe. Chargé de photographier l'expédition, il garde gravé en mémoire les images de leur chute. Alors qu'il erre dans les rues de Katmandou, retardant son retour au Japon. L'apparition d'un mystérieux appareil photo l'amène à rencontrer un homme sombre au regard dur. Cet homme n'est autre que Habu Jôji. Alpiniste japonais talentueux, il s'est pourtant mystérieusement évaporé du monde de l'escalade. Dès lors, Fukamashi n'a de cesse de comprendre ce personnage charismatique, de saisir ce qui a fait de lui cet homme sévère rencontré à Katmandou.
Il part donc à la rencontre des gens qui l'ont connu, ses compagnons de cordée.
Dès l'instant où le personnage de Habu Jôji entre en scène, on ne peut qu'adhérer à ce manga. Jirô Taniguchi a su transmettre le mystère qui imprègne cet homm en quelques cases. Nous aussi, nous voulons comprendre ce qui a pu lui arriver.
le texte de Baku Yumemakura est très bien construit. Il réussit à vous amener dans son univers montagnards en mêlant habilement passages techniques et récit de vie douce amer.
Mais c'est vraiment le dessin de Taniguchi qui vous emporte. La force de son trait lorsqu'il dessine la montagne est saisissant. Il est également capable de transmettre toute la personnalité et les états d'âmes de ces personnages. C'est un travail remarquable. Baku Yumemakura a eu le nez creux en pensant à Taniguchi pour adapter son roman. A eux deux, ils réalisent ici une oeuvre magistrale.
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