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sur 759 notes
J'ai mis du temps à m'y mettre. Au détour d'une discussion avec un copain sportif qui ne lit que des BD, on apprend qu'on aime ce même auteur japonais, celui qu'on ne présente plus. Alors ce copain me dit avoir les 5 tomes du Sommet des Dieux et moi, je m'empresse ainsi de lui prêter le meilleur de Jiro Taniguchi avec son quartier lointain. le sommet des Dieux est un autre genre, lent, prenant son temps, c'est une comparaison que l'on pourrait faire avec une grimpe. La lecture est minutieuse et le choix des mots et des scènes, tempéré et appliqué. C'est lent mais quand on s'engouffre dans la lecture, on ne veut plus s'arrêter !
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Magnifique oeuvre sur les alpinistes et un amour obsessionnel pour la montagne. Les dessins sont sublimes et l'histoire que nous raconte l'auteur est passionnante, nous sommes captivés du début à la fin.
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J'ai reçu toute la série en héritage de ma belle-mère et j'en suis très heureuse.

Je suis déjà fan de taniguchi et la montagne me fascine j'étais donc une cible parfaite.

Cette série est adaptée d'un roman de Baku Yumemakura.

On est immédiatement immergé dans l'oeuvre et dans l'univers de l'auteur. Il y a plusieurs histoires en parallèle ce qui permet d'accrocher très rapidement. Ce premier tome présente les personnages et l'intrigue de fonds autour des alpinistes disparus. J'ai adoré ce premier tome, on veut savoir ce qui est arrivé aux alpinistes, qui est ce bourru, qui est le journaliste pourquoi il est là et pourquoi cette fascination. Un superbe tome de mise en place, sublimé des dessins de Taniguchi qui dessine la montagne comme personne, elle vit c'est très impressionnant, je vais même m'en chercher une reproduction pour la maison. Hâte de lire la suite.
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
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Quel travail dans tous les sens du terme, autant dans le dessin, que dans l'enquête journalistique sur ces grands alpinistes. Quand la passion de la grimpe tourne au fanatisme de l'exploit. le récit est précis comme sait le faire Taniguchi. Les deux auteurs réussissent leur challenge et nous livrent une histoire impressionnante.
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Un adaptation d'un roman de Baku Yumemakura par le mangaka Jiro Taniguchi.
Ce premier volume plante le décor. Il évoque le mystère de l'expédition britanique à l'Everst en 1924 par le Col Nord et l'Arrête Nord-Est et de la disparition de Mallory et Irvine. On y découvre le personnage principal: le photographe-alpiniste Fukamachi Makoto et sa trouvaille d'un vieil appareil photo: un Vest Pocket Autographic Kodak Special en traînant dans des boutiques de Katmandou, traumatisé au retour d'une tragique expédition japonaise sur la face Sud-Ouest de l'Everest où il a travaillé comme reporter. Cette trouvaille du Vest Pocket l'amène à rencontrer deux personnages très importants: Habu Jôji, figure mythique de l'alpinisme japonais et le sherpa Ang Tshering, lui aussi alpiniste de renom. de retour au Japon, le photographe entame des recherches sur l'appareil découvert et sur la biographie d'Habu Jôji…
Les dessins en N&B sont extrêmement fins, précis (la consultation de cartes et photos de l'Everest le confirme) et scénario d'une série au long cours génialement posé.
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" la lutte acharnée entre Habu Jôji, l'alpiniste de génie au caractère bourru, et son rival Hase Tsuneo..."

Hase Tsuneo, c'est de Hasegawa Tsuneo dont il est question, le célèbre alpiniste japonais qui a réussi la première hivernale solitaire de la voie Schmid en face nord du Cervin (1977), la première hivernale solitaire de la face nord de l'Eiger (1978) et la première hivernale solitaire de la walker en face nord des Grandes Jorasses (1979). Les Trois Derniers Problèmes des Alpes, en solo et en hiver, c'est le chef d'oeuvre de Tsuneo Hasegawa dans la réalité. A cela il faut ajouter la première hivernale solitaire de la face Sud de l'Aconcagua. Dans l'hémisphère sud, saison et expositions sont inversés par rapport à l'hémisphère nord. C'est ce célèbre Tsuneo Hasegawa, au Japon, qui sert de modèle pour Hase Tsuneo de la BD.

Alors qui est son rival, qui sert de modèle pour Habu Jôji ?
La réponse semble évidente car Tsuneo Hasegawa avait un rival lors de ses premières. L'alpiniste et guide Ivano Ghirardini, tente le premier la face nord du Cervin et échoue de peu dans la tempête, en janvier 1977, quelques semaines avant la réussite d'Hasegawa. Ivano Ghirardini, va être le premier à réussir ces trois faces nord, Cervin, Grandes Jorasses, Eiger, au cours de l'hiver 1977-1978 avec au passage la seconde hivernale solo du Cervin, la première hivernale solo de l'éperon Croz, la seconde hivernale solo de l'Eiger, un jour derrière Tsuneo Hasegawa. A cela il faut ajouter que Ghirardini devient le premier alpiniste à gravir ces trois derniers problèmes des alpes en solitaire, le premier alpiniste à gravir ces trois derniers problèmes des alpes en hivernale, tout cela d'un seul coup par cette trilogie hivernale solitaire de 1977-1978. Il faut replacer cela dans le contexte. Ni Desmaison, ni Bonnatti, ni Messner n'ont fait ces trois faces nord en hivernale, ou même en solitaire à la fin des années 70. Ils en ont certes rêvé. Mais Hasegawa etGhirardini vont eux le faire et la rivalité n'est qu'illusion. C'est la passion pure, celle d'alpinistes qui poursuivent un même rêve.

Ce qui est amusant c'est que Ghirardini réussit la première en solo de la face sud de L'Aconcagua et qu'Hasegawa renchérit en faisant la première hivernale en solo. Là encore, ils se suivent.

Mais pour aller où? Vers les plus de 8000m en hivernale solitaire ? Aucun des deux ne réussira cela. Ghirardini cessera l'extrême dès 1982. Hasegawa disparaitra dans une avalanche à l'Ultar Peak, ULT comme ultime voyage vers le royaume des cieux.

Ce qui est plaisant dans cette très longue BD, c'est l'imaginaire japonais. Un pays de montagnes, pas très hautes mais présentes partout, qui prennent racine dans l'océan. Hasegawa adorait les parcourir en hiver. C'est cet imaginaire puissant qui repose sur les shintos, que la BD décrit parfaitement. J'adore le personnage de Hase Tsuneo.
Ci dessous une vidéo ou Ghirardini raconte sa compétition avec Hasegawa.
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Le sommet des dieux .... Ou le manga ( et si c'est un manga, pour adulte soit un seinen, mais c'est un manga quand même, désolée les gens.... rien à voir avec un roooman grâââphique (j'ai même mis le ton) même si ça vous fait mal au cul ! )... Manga n'égale pas Dragonball, comme Tintin n'égale pas BD.... c'est pareil ! Va falloir que vous l'imprimiez les gens et cela même si ça vous fait mal au bide...

Pitch, si y en a un...
Fukamashi est photographe, il couvre une expédition d'alpinistes nippons qui se lancent à la conquête de l'Everest (bande de cinglés!)... Au détour des rues labyrinthiques de Katmandou, Fukamashi va tomber sur deux choses, qui vont éveiller son intérêt et surtout lui faire penser à autre chose qu'à cette foutue expédition, qui c'est soldé par un échec, c'est moche... Et l'enquête est lancée...

Alors oui, faut d'abord dire que j'ai aucune empathie pour les alpinistes, genre quand ils tombent, quand ils y restent un côté bin oui, un côté chronique d'une mort annoncée, tu le savais j'vais pas te pleurer gars.. (mais y a pas qu'eux, les marins, les motards ou ceux qui font du des trucs extrêmes genre saut en chute libre) oui pour certain truc je suis complètement sociopathe...

Donc certaines lectures sont plus ardues que d'autre pour moi émotionnellement... Et c'est pour ça que c'est fort le Sommet des dieux... parce que malgré le côté "j'men fous de ton sort" ou plutôt ça m'émeut pas un copec quand ça part en couille, et bien c'est prenant, très... Cette enquête est vraiment intéressante. du moins pour moi une plus que l'autre

Déjà le dessin magistral de Taniguchi... Ce réalisme, ce sens du détail, ce sens de la nature... J'aime la montagne même si je vais pas crapahuter dessus ( je fais pas partie de ces cinglés) ou alors juste l'été pour aller cueillir des framboises.. mais je connais bien la montagne, et la montagne de Tanigushi elle est juste merveilleuse, magique, des dessins scintillants alors qu'on est en noir et blanc, des dessins où l'on sent le vent, où on l'entend, où il nous congèle aussi. le miroitement de la neige, la force d'une avalanche, ou le soleil qui apparaît à l'aube... La majesté de la nature...

Alors oui la nature prend son temps, et Taniguchi aussi, c'est sûr que le rythme de narration n'est pas rapide. Mais c'est normal, rapidité et alpinisme égale cadavre, rapidité et quête intérieure ça va pas bien ensemble, rapidité et enquête non plus... Donc oui un récit lent. Mais cela ne me dérange aucunement, et puis avec Taniguchi je suis habituée..^^

Mais malgré le fait que bon les alpinistes et moi ça fait deux j'ai enchaîné direct sur le deux... comme quoi..^^
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J'ai été attiré par ce dessinateur et par la finesse et la beauté de ses dessins de paysages à l'encre ou en couleur.
Ce roman adapté en Manga était de plus très beau.
Ce premier tome est consacré au passé de Habu Joji escaladeur hors pair, mais ours solitaire et misanthrope, entièrement tourné vers la montagne !
C'est quand même une belle histoire humaine où on découvre lentement la personnalité de Habu, les personnes qu'il a rencontrées et les drames qui ont émaillé ses amitiés.
Par contre le principe du manga étant de dérouler l'intrigue le plus lentement possible, on s'ennuie parfois à feuilleter 10 à 12 pages pour certaines conversations quasiment sans intérêt. Ce qui allonge l'histoire et oblige à attendre le deuxième.
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relecture du premier tomede cette série de Jiro Taniguchi, adaptée du roman de Baku Yumemakura.
Le sommet des dieux est un récit de montagnes. Il y a peu à dire de l'intrigue, ce tome servant de mise en place. Il s'ouvre par la découverte d'un appareil photo qui pourrait avoir appartenu à George Mallory, alpiniste disparu lors d'une tentative d'ascension de l'Everest en 1924. Mais plus que l'appareil, c'est la personnalioté d'une persopnne liée à la réapparition de cet appareil qui interpelle: Habu Joji, alpiniste japonais d'exception qui a disparu sanslaisser de traces il y a plusieurs années.
le personnage de Fukamachi, alibi narratif de l'intrigue, commence à explorer le passé d"Habu.
Jiro Taniguchi fait figure d'anomalie dans le monde du manga. Il illustre étrangemment le précepte "nul n'est prophète en son pays". Au Japon, il est un mangaka parmi d'autres. Chez nous, il est l'un des premiers "auteurs" japonais qui ait été découvert et il possède un aura particulier. Avec cette série, il s'éloigne de l'atmosphère intimiste des tritres à travers lesquels on l'a découvert (le journal de mon père, l'homme qui marche...). Et force est de reconnaître qu'il arrive à donner du souffle à e récit de montagne, pourtant pas très séduisant sur le papier. Passé un premier acte au Népal, le reste de ce premier tome se divise entre scènes statiques de discussion entre Fukamachi et différents témoins et des scènes d'escalade. Il faut également accepter la psychologie assez simpliste de Habu conjuguée à une forme d'exaltation du combat entre l'alpiniste et la montagne. Taniguchi n'évite pas toujours la sidération qui traverse parfois les mangas, lorsque les réactions mélodramatiques des personnages coincent le lecteur dans un sentiment ambivalent entre l'amusement cynique et un mélange candide d'effroi et d'émerveillement.
Le sommet des dieux semble finalement être asseze anecdotique. Une série qui a du souffle, très bien réalisée mais au propos trop facile pour dépasser la simple série B.
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À partir du roman de Yumamakura Baku, Jirô Taniguchi nous invite à suivre Habu Jôji, alpiniste pour le moins taciturne, à l'assaut de l'Everest... sans oxygène. Une histoire japonaise, de détermination, de courage, de dépassement de soi, servie par le trait délicat d'un Taniguchi au sommet de son art.

En m'attaquant à ces 5 volumes (édition reliée avec soin), je ne m'attendais pas à retrouver dans une "simple" histoire de montagne les sentiments que j'avais éprouvés pendant la lecture d'un monument comme "La pierre et le sabre", d'Eiji Yoshikawa. Eh bien si. On est transporté, on escalade la montagne avec Habu, pas après pas, mètre après mètre. On a en parfois le souffle coupé tellement l'effort est intense.

Avec en plus, toute la poésie du mangaka préféré de l'hexagone.
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