Jiro Taniguchi nous invite à admirer l'histoire racontée par
Baku Yumemakura sur l'alpiniste Habu Joji (inspiré d'un alpiniste japonais ayant réellement existé) et sur l'alpinisme en général, s'attardant principalement sur les fameux "8000", les sommets qui engendrent de grandes quêtes et des dépassements de soi.
On rencontre dans ce premier tome le reporter Fukamachi qui tombe par hasard sur un appareil photo qui aurait pu appartenir à
George Mallory alors qu'il se promène aux hasards des rues après une tentative ratée de l'équipe qu'il suivait pour atteindre le sommet de l'Everest. Après avoir acheté cet appareil, il nous embarque dans une quête pour comprendre comment cet appareil a pu arriver là et surtout s'il est bien l'objet tant convoité qu'il s'imagine. Une quête attirante qui nous tient en haleine.
En arpentant les rues, il croit apercevoir Habu Joji, un grand nom de l'alpinisme japonais qui a disparu du jour au lendemain. Cette scène nous permet de plonger dans l'histoire de cet alpiniste mais aussi dans celle d'Hase Tsuneo, un autre alpiniste japonais.
On retiendra de ce premier tome, la détermination d'Habu Joji pour atteindre ses objectifs, quitte à se faire mal voir ou mal jugé. Peu lui importe le regard des autres, c'est son travail et ses challenges qui compte le plus pour lui.
Les dessins magnifiques de
Jiro Taniguchi subliment à merveille cette histoire dont on n'arrive difficilement à se détacher.