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3,91

sur 3325 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En résumé :
Au mauvais endroit au mauvais moment, Théodore Decker, adolescent de 13 ans sans histoires va voir sa vie basculer dans un tourbillon dramatique suite à un attentat dans un musée : décès d'un proche, retour d'un père alcoolique totalement foutraque et jusque là bien absent, plongées dans les paradis artificiels, … le lecteur suit ainsi le passage à l'âge adulte et les errements initiatiques de cet enfant et, plus tard, de cet homme, écorché par la vie et dont le destin est mystérieusement lié à un tableau du maître hollandais du XVIIème siècle, Karel Fabritius, « le chardonneret ».

Mon avis :
Souvent vertigineux, toujours monumental mais parfois rébarbatif et verbeux. Ce sont les qualificatifs qui me viennent spontanément à l'esprit après une lecture, quoi qu'il en soit, riche en émotions et qui, globalement, est positive. En premier lieu, du Chardonneret, je retiens cette formidable galerie de personnages que nous dépeint Donna Tartt avec un grand brio et beaucoup de drôlerie et d'authenticité. du restaurateur de meubles anciens Hobie au camé déjanté russo-polono-ukrainien Boris, en passant par la famille Barbour, parfait archétype de la bourgeoisie new-yorkaise, sans oublier la jolie Pippa, l'auteure nous dresse des portraits très touchants, en faisant notamment ressortir les petits (et grands) défauts de chacun, leurs travers, leurs vices, leurs fêlures, les environnements dans lesquels ils évoluent, avec acuité. Secondement, la construction du roman est tout à fait remarquable avec un prodigieux parallèle entre le destin d'un jeune homme et celui d'un tableau à la valeur inestimable. On retiendra surtout la brillante transposition allégorique de ce chardonneret, sujet de l'oeuvre picturale au centre de l'intrigue, petit oiseau gracile bouillonnant de vie et de liberté, mais prisonnier d'une chaînette avec la vie du personnage principal du récit, Théo. Cet élan narratif brillant est, malheureusement, de mon point de vue, terni par quelques défauts. Tout d'abord, le souci du détail de l'écrivain est maladif, chaque acteur de l'histoire, chaque lieu, chaque événement, est évoqué avec un luxe de descriptions, parfois, de manière redondante, dans différents chapitres et de manière itérative. le lecteur que je suis, s'est parfois senti un peu bridé dans le propre imaginaire que j'essaie personnellement d'insuffler dans chaque livre que je découvre. Tout est ainsi sous contrôle, rien ne dépasse, n'est laissé au hasard. le lecteur est ainsi pris par la main du début à la fin, un peu trop infantilisé à mon goût. Dans la même veine, l'ouvrage regorge, pour ne pas dire abonde, de références littéraires, artistiques, philosophiques, et, plus largement, culturelles, qui outre le fait qu'elles peuvent hacher le rythme, sont souvent très érudites et pas toujours connues du lecteur (mais peut-être ai-je été le seul dans ce cas). A ce propos, des notes de bas de pages auraient pu éclairer agréablement certaines de ces références.

En conclusion : le Chardonneret est une lecture éprouvante, d'abord par la longueur de l'oeuvre (je persiste à penser que le livre gagnerait à faire 25 % de moins que son volume initial) mais, heureusement et positivement surtout, par l'emprise qu'il exerce sur le lecteur, entraîné avec le « héros » du roman Théo dans un maëlstrom d'événements qu'il subit plus qu'il ne contrôle. Fondamentalement, le récit est aussi remarquable par le fait qu'il renvoie chacun au propre miroir de son destin, à la fragilité de la vie, à la survenance potentielle d'événements dramatiques qui ferait s'effondrer tout notre univers familier avec l'effrayante facilité d'un claquement de doigts. C'est en tout cas la leçon que j'ai retirée du Chardonneret
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Ce roman est resté un an sur une étagère avant que je ne me décide enfin à le prendre. Son poids, sa taille faisaient un peu peur. Je me suis lancée au coeur de l'été, et j'ai mis 15 jours à le dévorer.
Je passe sur l'histoire, on peut la trouver dans les autres critiques.

Oui, ce Chardonneret est un oiseau qui s'envole, sa représentation en fait, un tableau volé et volant, revolé sans que son premier voleur ne s'en doute, puis cela tourne au thriller avec bandits et armes à feu.

Le héros est aussi ce chardonneret, il a également réchappé à une explosion : le tableau en 1654, lors de l'explosion de la poudrière de Delft, qui tua son auteur et détruisit ses autres oeuvres, et Théo, qui perd sa mère lors de l'attentat du musée.

Théo est désormais livré à lui-même et en même temps se retrouve être le jouet des décisions des autres, les services sociaux, son père qui veut l'emmener à Las Végas, où son destin va prendre une autre tournure et celui du tableau aussi.

Un bon long roman de l'été, mais un tantinet trop long je trouve, j'ai eu du mal à assimiler les dernières pages qui font l'exégèse du tableau, et cette fin me reste sur ma faim. le héros ,lui aussi a toujours faim, d'amour, d'eau fraîche, de destinée honorable, il reste quelque peu fantoche, fantomatique, exsangue...

Mais ce livre mérite son succès, il est magnifique.
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Le Chardonneret de Donna Tartt résonne tout particulièrement dans des temps troublés comme le nôtre. Grand pavé d'environ 800 pages, le roman a pourtant failli me tomber des mains à ses tout débuts : la faute à une exposition particulièrement classique, qui m'a fait craindre un rien de pose, trop de mélodrame. Posons un peu le contexte. Nous sommes dans une chambre d'hôtel à Amsterdam. Théodore Decker tourne dans sa chambre comme un lion en cage. Il a fait quelque chose de grave, on ne sait pas vraiment quoi. Il erre, son esprit vagabonde ; il vivote en attendant quelque chose – réponse ou châtiment. Et il repense, alors qu'elle semble lui apparaître, à sa mère disparue. Flash-back.

Je me suis fait un peu beaucoup avoir ces derniers temps, alors j'étais un peu méfiante. Je me laisse trop facilement attraper par les expositions à base de mais que s'est-il donc passé ?! Je me suis accrochée, pourtant, et j'ai retrouvé Théo à 13 ans, avec ses préoccupations de gamin normal. Il est convoqué par le principal avec sa mère, parce qu'il a fait je ne sais plus quelle bêtise (sans doute a-t-il été surpris à fumer quelque part). le rendez-vous est à onze heures alors ils ont le temps, ils se promènent un peu… et puis sa mère y pense, il y a cette exposition de peintres flamands au Metropolitan Museum of Art, il faut absolument y aller avant que ça ne se termine, elle doit lui montrer quelque chose, un tableau qui a compté pour elle…

C'est là que tout s'enchaîne. le roman nous explose à la figure, avec ou sans vilain jeu de mots ; les événements s'enchaînent, et surgissent autant de personnages hauts en couleur, façon roman-fleuve du XIXe siècle. A partir de là, cependant, je me dois de vous avertir. Je ne sais pas si l'intérêt du livre est dans son intrigue – je pense dans tous les cas qu'il ne se limite pas à cela – mais les effets de surprise y sont bien maîtrisés, et participent de l'état de sidération qui frappe notre personnage à plusieurs reprises. Dans le doute, je vous conseille de ne pas lire le paragraphe suivant.

Orphelin de sa mère, sans père puisque celui-ci a disparu sans donner de nouvelles, Theo est recueilli par les Barbour, une famille de riches new yorkais qui semblent vivre dans un livre de bonnes manières. le père disparu refait cependant surface. Theo décolle avec lui et sa nouvelle copine jusqu'à Las Vegas où il rencontre Boris, qui deviendra son meilleur ami et son compagnon de galère. Oh, et il y a Pippa, bien sûr, la jolie rousse qui a été brisée, comme lui, peut-être plus que lui, par l'accident ; et Hobie, le restaurateur de meubles chez qui il se réfugie et à qui il n'ose pas confier son secret. Car bien sûr, Theo a un secret. Dans le flou qui a suivi l'explosion, il a accompagné les derniers instants d'un vieil homme, Welty, qui lui a confié dans son dernier souffle un paquet bizarroïde. A l'intérieur, le Chardonneret, oiseau peint par Carel Fabritius, dont le maître fut Rembrandt. Peu de peintures sont arrivées jusqu'à nous, car l'atelier du peintre fut détruit par les flammes le 12 octobre 1754, suite à l'explosion d'une poudrière. le jeune garçon garde le tableau, qui le suit tout au long de son aventure, et sert de fil rouge à notre histoire.

De nombreux noms ont été convoqués pour caractériser le Chardonneret, qui a été récompensé par le Prix Pullitzer de la fiction en 2014. J'en retiendrai deux, dont les échos m'ont semblé particulièrement significatifs. Dickens, d'abord, qui par le parcours d'un orphelin nous fait découvrir différentes strates de la société londonienne dans Oliver Twist. Les Barbour et Hobie le restaurateur de meubles se partagent le rôle du gentil M. Brownlow, qui recueille Oliver malgré ses bêtises, et l'entoure d'affection et de bons soins ; tandis que le père et ses magouilles, avec sa recherche constante d'argent, et l'ami Boris, qui initie Theo à la drogue et l'embarque, incidemment, dans des histoires de gangster, rappellent assez bien Fagin et ses gamins chapardeurs. On pensera également à Crime et châtiment de Dostoïevsky pour le rapport aussi fasciné que paranoïaque que Théo entretient avec son tableau volé.

Une lecture plaisante, pleine de l'amour de l'art, et de personnages qu'on n'oublie pas.
Lien : https://gnossiennes.wordpres..
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J'avais vu depuis longtemps quelques critiques élogieuses de ce livre, ce qui m'avait incité à le placer en « pense-bête », puis à l'acheter. Mais le pavé en question (1100 pages bien denses) à fait qu'il s'est retrouvé un long moment sur mes étagères.
Il faut bien s'y mettre un jour ; alors je m'y suis mis et je ne le regrette pas. J'ai passé un très bon moment.

L'histoire de Théo Decker a déjà été racontée de nombreuses fois ici. Faisons court :
Théo, 13 ans se retrouve dans un musée de New-York avec sa mère lors d'un attentat. Il y perdra sa mère et en gardera toujours un sentiment de culpabilité, car c'est un peu sa faute s'ils étaient là tous les deux. Cependant il entre en possession d'un petit tableau à la valeur inestimable, ce qui le conduira au fil des années à faire des rencontres souvent exceptionnelles aussi bien positives que d'influence négatives.
En quoi la possession de ce tableau influence-t-elle le destin de ce jeune homme ?
Le chardonneret est un roman empreint de sensibilité, d'analyse et de psychologie.
On commence la lecture d'une histoire certes tragique mais bien racontée, avec de nombreux détails et on glisse doucement vers un thriller tout aussi tragique mais bien plus « gore ».
Ce qui est remarquable c'est qu'au fil des pages on s'est attaché à ce personnage et on lui pardonne tout quand on suit sa descente aux enfers (Alcool, drogue, trahisons, etc.)
Ce roman est une réussite en termes de construction, de suspens et l'attention du lecteur est en permanence sollicitée.
Si vous ne l'avez pas encore lu : c'est l'été, les vacances, alors plongez !
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Théo Decker au début de son aventure est un adolescent qui, pour tuer le temps, en attendant de répondre à la convocation de l'équivalent du proviseur de son collège, accompagne sa mère au fameux MET de New York. Sa mère avec qui, il vit désormais seul, aime le musée et les tableaux en particulier. Ils se rendent donc audit musée et plutôt que de s'intéresser aux peintures, Théo va être intrigué par un vieil homme et sa petite fille et laisser sa mère pour les suivre.... Un bombe éclate, sa mère meurt et il répond à une injonction du vieil homme qui va impactée toute sa vie future. Un passage à l'âge adulte intimement lié à un petit tableau du XVIIème siècle qui donne son titre à ce roman. Un périple incroyable qui mènera Théo et souvent son ami Boris de New York à Las Vegas où ils se rencontreront, puis Amsterdam... Impossible d'en dire plus de cette histoire où sont abordés les thèmes de l'abandon, du choc post-traumatique, de l'amitié, de l'amour, le tout avec densité, en donnant l'envie au lecteur de savoir qui sera Théo adulte....
800 pages d'aventures et de rebondissements racontés avec force détails et une petite longueur du côté d'Amsterdam, mais on se sent orphelin de Théo et ses amis à la fin de ce livre intense.
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le livre m'avait été prêté et recommandé par plusieurs lecteurs : l'histoire est belle, les personnages attachants mais lu sur plusieurs jours , c'est long ; on perd le fil, on revient en arrière...à reprendre en vacances.
a mi chemin entre le roman russe et le roman américain , une amorce d'histoire sur l'art qui s'égare dans les bas fonds...très surprenant
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Un livre incroyable, tant dans son point de départ que dans les péripéties contées par Donna Tartt, dont j'avais lu il y fort longtemps le maître des illusions.
Théo, une dizaine d'années, s'est mal conduit au collège. Lui et sa mère sont convoqués par le principal. Très en avance, et alors que la pluie redouble, sa mère décide de faire un détour par le Métropolitain. Là, alors que l'adolescent a faim et s'inquiète du rendez-vous à venir, sa mère férue d'art, flâne et commente les oeuvres à son fils. Soudain, c'est l'attentat, une bombe explose qui va laisser Théo orphelin et changer à jamais son destin.
Je ne vais pas davantage donner de détails sur l'histoire compte tenu du nombre exponentiel de critiques rédigées sur le roman.
C'est un livre qui doit se lire d'une traite et non par intermittence, comme je l'ai fait. Il a sans doute perdu de son intensité de ce fait. le début m'a fait penser à un roman picaresque, j'ai été très séduite : j'avais envie de savoir où les pas de Théo allaient le mener, qui était cette mystérieuse Pippa, si Hobie était aussi bon et généreux que ce qu'il donnait à voir, comment la famille Barbour allait intégrer le jeune garçon et, enfin, ce qu'il allait advenir du tableau dérobé.
J'ai décroché lors du séjour de Théo à Las Vegas, chez son père : j'ai trouvé ce passage très long, répétitif, succession de mauvais trips et de beuveries anxiogènes. J'attendais avec impatience un évènement qui ramènerait Théo à New York (j'avais un peu triché en regardant les chapitres suivants).
Je n'ai pas été déçue par la suite. le chardonneret est un livre complexe, au-delà du vol du tableau qui est le fil rouge de l'histoire, la façon dont Théo évolue, les relations qu'il noue avec les personnages et la place que tient la miniature dans sa construction - tout cela est remarquablement mené par l'auteur. Son héros est ambivalent, souvent attachant, suscitant de l'empathie, mais dont, pour autant, les motivations ne sont pas toujours compréhensibles. Recueilli par Hobie, figure paternelle bienveillante, il pose des actes, prend des orientations qui l'enferment et le mettent en danger, comme si l'apaisement et la sérénité n'étaient pas des états faits pour lui. Au fil des pages, on le voit s'enfoncer dans des situations périlleuses qu'il a lui-même générées et on peut craindre que tout cela finisse mal... L'autodestruction dont il fait preuve, son incapacité à se saisir d'un peu de bonheur est parfois un peu accablant. Néanmoins, tout l'art de Donna Tartt est de créer des rebondissements inattendus qui ouvrent de nouvelles possibilités pour notre personnage d'avancer, de se sortir d'impasses.
On ressort donc essoufflé, enthousiasmé de tant de créativité et d'adresse dans la construction du roman, un peu triste de quitter des personnages solaires et attachants (je pense à Boris ou à Hobie), soulagé de laisser un Théo adulte, dont les plaies commencent à être pansées, presque prêt à accueillir le bonheur. Un beau roman initiatique.
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Théo Decker, jeune New-Yorkais, souffre de stress post-traumatique et de culpabilité. Sa mère est décédée dans un attentat alors qu'ils visitaient ensemble, pour échapper à une averse, un musée. Après quoi ils auraient dû se rendre au Lycée où elle était convoquée pour entendre les griefs que le comportement de son fils avait appelés.

Or, juste après l'explosion, dans un état semi-conscient, onirique, Théo parle à un vieil homme qui visitait la salle près de lui, avec sa nièce Pippa, qui avait beaucoup attiré l'attention de Théo. Lui-même dans un état second, Welty, ainsi se nommait-il, donne sa chevalière à Théo, lui ordonne de se saisir du tableau de Carel Fabritius, "Le Chardonneret", de le cacher, et d'apporter la première à son ami Hobie, un antiquaire, restaurateur de meubles anciens dans Manhattan.

Cette décision irréfléchie va être source de soucis et accompagnera de manière accrue la culpabilité du jeune homme quant à cet attentat... Mais ne faudrait-il pas y voir les signes du destin ?

C'est un roman que j'ai lu avec un plaisir relatif, car j'y ai retrouvé ce qui m'avait plu dans le Maître des illusions (ce qui m'avait moins plu aussi, les plongeons juvéniles dans la drogue post-trauma). Comme me l'a fait remarquer un collègue, c'est parfois un peu longuet ; le souci de créer une atmosphère, de faire voyager le lecteur se serait obtenu à bien moins. Je suis particulièrement dubitative sur la discussion métaphysique finale entre Théo et son ami Boris à la fin, d'une part parce que cela tranche terriblement avec le niveau intellectuel assez moyen qu'elle avait accordé aux deux personnages, ensuite parce qu'on voit trop le côté "plaquage" in extremis d'un fond qui emprunte à Proust, à Nietzsche (pour ceux que j'ai identifiés) à un récit qui aurait dû l'offrir, le distiller de manière suffisamment fondue et sensible pendant toute sa durée.

Cependant, ce gros bémol mis à part, cheminer avec cet oiseau fantôme mystérieux et célèbre a été un parcours très agréable qui me fait regretter de ne pas connaître New-York et Amsterdam.

Dommage aussi que je n'aie pas pu noter au fur et à mesure les nombreuses citations qui m'ont séduite !
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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Ce livre très long, plus de 1300 pages, est un monument de patience. Patience de l'auteur, qui a mis 10 ans pour l'écrire ; patience du lecteur qui entre à petits pas dans une histoire contée de façon extrêmement précise, détaillée, documentée, sans jamais ennuyer (sauf, pour ce qui me concerne, la partie se passant aux Pays-Bas que j'ai trouvée un peu confuse.)

Le style est superbe. Les personnages centraux sont attachants. Les thèmes abordés sont multiples : les relations filiales, le deuil, l'amitié, l'art, les jeux d'argent, la drogue.

Depuis que j'ai refermé ce livre, le petit oiseau de Fabritius est entré dans ma boite à trésors.

Je vais me précipiter pour acheter le Maître des Illusions, premier roman de Donna Tartt, auteur rare et discret.
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Quel livre fabuleux, un petit chef d'oeuvre ! Une écriture très moderne, cossue, riche, vocabulaire recherché. Une histoire hors norme en compagnie du jeune héros Theo. Personnage hautement torturé après l'attentat violent auquel il a assisté et où sa mère a perdu la vie. Lui en réchappera mais à quel prix. le choc lui fera commettre l'irréparable, il volera un petit tableau de maître "Le chardonneret" tableau préféré de sa mère en sortant des décombres du musée... comme un cri d'amour. Ce geste spontané le hantera toute sa vie...
Enfant livré à lui-même et complètement dévasté, il se laissera glisser dans l'univers violent et destructeur de la drogue, de toutes les drogues, de tous les abus. Jamais il ne s'en remettra, même si la vie lui fera quelques cadeaux en mettant sur son chemin de bien jolies personnes ( la famille Barbour dont son ami Andy, Hobie, vieil antiquaire rencontré par hasard et Pippa, petite fille gravement blessée lors de l'attentat au musée, une proche de Hobie). Beaucoup d'amour, de tendresse aussi dans ce livre merveilleux.
Je ne vous en dirais pas plus, sinon que le livre de poche fait 1100 pages, qu'il y a des moments où je soufflais un peu car lecture passionnante certes, mais rude.
Donna Tartt est une immense auteure et son livre "Le Chardonneret" mérite amplement le prix Pulitzer !!!
Chapeau bas Madame Tartt :)
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