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EAN : 978B004SIREZE
(16/03/2011)
4/5   1 notes
Résumé :
Leo Taxil - The Amusing Bible - 1904 - French versionLéo Taxil - La Bible amusante - 1904ÉDITION COMPLÈTE: Donnant les citations textuelles de l'écriture sainte et reproduisant toutes les réfutations opposées par Voltaire, Fréret, lord Bolingbroke, Toland & autres critiques. 400 dessins comiques.Léo Taxil, originally Marie Joseph Gabriel Antoine Jogand-Pagès (1854?1907), was a French writer and journalist who became known for his strong anti-Catholic and anti-cleric... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Franc-maçon, anticlérical, Léo Taxil commence sa carrière d'écrivain en publiant une série d'ouvrage contre la religion. Exclu de la franc-maçonnerie, excommunié, il annonce en 1885 sa conversion au christianisme et entame un pèlerinage pour recevoir le pardon du pape Léon XIII.

Il dénonce ses anciens amis dans ses livres suivants : la franc-maçonnerie est une secte satanique, encourageant ses adeptes au vice et au meurtre. Taxil entretient une correspondance privée avec le pape Léon XIII, le mettant en garde contre les dangers du « Palladisme ». En 1897, il annonce dans une conférence que tout ce qu'il racontait depuis douze ans, conversion y compris, n'était qu'une vaste plaisanterie. Plaisanterie qui ne fait cependant pas rire beaucoup de monde, et Taxil est obligé de s'enfuir de la salle, escorté par des forces de police.

Cependant, Taxil ne veut pas rester sur une mauvaise impression. Dans un geste de réconciliation, il décide de commenter la Bible pour les plus jeunes, qui la connaissent peu à cause de l'instruction laïque, et de s'attarder plus particulièrement sur les passages peu commentés par le clergé. Ce sont donc les héros de l'ancien testament qui sont redécouverts : incestes, massacres, requêtes divines douteuses, approximations sur les dates, la géographie ou la simple comptabilité, ... le tout richement illustré par 400 gravures qui nous font voir ces légendes... différemment.

Impertinent et dans la plus pure tradition anticléricale, ce livre comporte tout de même certaines longueurs. Il faut dire à la décharge de l'auteur que certains passages de la Bible contiennent en eux-même une dose de ridicule telle qu'il est difficile d'en rajouter sans faire dans la lourdeur.

Le texte est disponible gratuitement (et légalement) à l'adresse suivante : http://www.infidels.eu/The_Amusing_Bible_FR
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
[Adam] aperçoit son épouse.
— Hein! l'hommesse, qu'est-ce que tu grignotes là?
Madame Adam, se mettant d'un bond sur son séant:
Oh! ne me gronde pas!... C'est un fruit... de l'arbre... tu sais bien... de l'un des deux arbres du milieu du jardin...
— Je le vois, fichtre!... C'est précisément le fruit de l'arbre auquel il nous est interdit de toucher... Ah ça! es-tu folle, ma petite femme?... Eh bien, et l'avertissement de l'autre?...
— Le père Jéhovah?... l'empêcheur de danser en rond?... Parlons-en, ah! oui!... Il s'est payé notre tête dans les grands prix, le vieux singe!...
— Qu'est-ce que tu me chantes là?...
— Sa menace de mort... tu te rappelles, n'est-ce pas?..
— Pour sûr!... J'en ai froid dans le dos.
— Oh! la la! mon œil!... Sa menace, mon cher, c'était un truc...
— Voyons, tu bats Jeannot, tu perds la boule?...
— Un truc, que je te dis... A preuve, c'est que je sais déjà des tas de choses, depuis que j'ai mordu à la pomme...
— Tu sais ce qui est bien et ce qui est mal?... Tu sais ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire?... Tu sais le commentât le pourquoi de tout et de tout....
— Oui, ça commence, mon petit chien-vert... Tiens, je sais déjà combien il faut mettre de grains de sel dans un œuf.
— Pas possible!
— Je sais pourquoi les coqs ferment les yeux en chantant...
— Tu m'épates!... Et pourquoi les grenouilles n'ont pas de queue, le sais-tu?
— Je viens de l'apprendre à l'instant même...
— Dis-le, pour m'instruire...
— C'est parce que ça les gênerait pour s'asseoir.
— Ah! bah!... Tu me renverses...
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Jamais il ne serait venu à la pensée d'Alexandre-le-Grand, lorsqu'il fit alliance avec les rois indiens Taxile et Porus, de leur proposer de se circoncire et de couper les prépuces de tous leurs sujets, comme marque d'une amitié indissoluble. Et quand Napoléon, à Tilsitt, sur l'historique radeau du Niémen, reçut dans ses bras le tsar Alexandre, il ne songea qu'à la haine commune de l'Angleterre pour cimenter, d'une façon indestructible, l'alliance qu'il voulait sincèrement entre la France et la Russie; si Murat, qui accompagnait le vainqueur de Friedland, lui avait dit alors: « Sire, au lieu de demander au tsar de mettre sa signature au bas du traité d'alliance offensive et défensive, exigez de lui qu'il vous apporte demain son prépuce coupé et les prépuces de tout son état-major, car voilà ce qui serait le plus beau gage du pacte entre les deux empires », il est probable que Napoléon aurait cru à une démence subite de Murat et l'aurait immédiatement confié à ses meilleurs médecins. Mais Alexandre et Napoléon n'étaient que des hommes ! Seule, la cervelle d'un dieu pouvait concevoir l'idée divine d'une éternelle alliance basée sur un holocauste de prépuces, se perpétuant de génération en génération.
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Et les Hébreux auraient fait un mauvais parti à Moïse, si papa Bon Dieu ne l'avait pas mis en mesure de satisfaire ces affamés par des prodiges que Robert-Houdin lui-même ne parvint jamais à égaler. Il y eut, dans ce désert de Sin, pluie de cailles; oui, vous m'entendez bien, mesdames et messieurs, des cailles! (v. 13). Or, comme les Hébreux n'avaient probablement pas de fourneaux, on peut conclure que ces cailles leur arrivèrent toutes rôties. Et ce ne fut pas tout: « Voici qu'il y eut au matin une couche de rosée à l'entour du camp; c'était, dans le désert, une petite chose ronde, menue comme de la gelée blanche, sur la terre. Et Moïse dit aux Hébreux: C'est là le pain que l'Éternel vous donne à manger. Et les Hébreux nommèrent ce pain manne; et cette manne était comme de la semence de coriandre, et elle avait le goût des beignets au miel. » (16:13-15, 31) Le même chapitre nous apprend que le peuple de Dieu eut, chaque matin, sa provision de manne pour la journée, pendant les quarante ans que dura le voyage, et que tous s'en régalaient, à s'en lécher les doigts. La vénération que j'ai pour l'Esprit-Saint m'oblige à ajouter que la manne se trouve encore non seulement dans la péninsule sinaïque, mais en beaucoup d'autres endroits du globe, notamment en Calabre, en Perse, dans le voisinage de l'Ararat, etc.; la manne est assez recommandée comme purgatif. Ainsi, papa Bon Dieu prenait grand soin de la santé des Israëlites: tout en leur remplissant le ventre, il veillait à ce qu'ils ne fussent pas constipés. Quarante ans de purge quotidienne, voilà qui est vraiment d'un bon père!
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Eh bien! que représente-t-il donc, ce légendaire voyage [L'Exode] ? quel itinéraire moderne pourrait-on lui comparer, pour faire mieux ressortir le ridicule achevé de la relation biblique?... La mémorable marche des Hébreux à la suite de Moïse et Josué équivaut EXACTEMENT à un voyage à pied que l'on ferait en partant de Paris pour descendre au sud-est jusqu'à Dijon et remonter ensuite au nord-est jusqu'à Liège, en Belgique. Paris, Dijon et Liège donnent, sur le globe, le même écart géométrique que Baal-Zéphon, Hazeroth et Jéricho. Un cul-de-jatte ne demanderait pas trois mois pour fournir ce parcours, et il se reposerait fréquemment en route! Les Israëlites y ont mis quarante ans. Inclinons-nous, et sourions devant cette colossale blague que le pigeon-canard a fait encore avaler aux dévots mystifiés.
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On ne devinerait jamais quelle condition Saül fit poser a David pour l'agréer définitivement ! « Saül dit à ceux de ses serviteurs qu'il envoya à David: Vous lui direz que le roi demande pour douaire cent prépuces de Philistins. » (v. 25) En d'autres termes, le roi ne voulait pas doter Mical ; à son avis, c'était David qui devait constituer une dot à sa femme; et quelle dot !... Cent prépuces !... On ne voit guère à quoi tant de prépuces auraient pu servir dans le nouveau ménage... « Alors, avant que les jours fixés fussent accomplis, David s'en alla au pays des Philistins, accompagné de sa troupe; là, il tua deux cents hommes. Puis, il coupa leurs prépuces, les apporta et les remît bien comptés (sic) au roi, afin d'être son gendre. Et Saül lui donna pour femme sa fille Mical. » (18:26-27) — On s'imagine la séance de signature du contrat, le notaire royal comptant gravement les deux cents prépuces, et l'amoureuse Mical roucoulant à David et tout heureuse d'avoir un si beau présent de noces!
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