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Citations sur Oncle Vania (56)

Le talent, c'est la hardiesse, l'esprit libre, les idées larges.
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Nous avons affaire à une dégénérescence résultant d'une lutte inhumaine pour la vie ; une dégénérescence provenant de la routine, de l'ignorance, de la plus totale absence de conscience de soi, quand l'homme glacé, affamé, malade, pour sauver ce qui lui reste de vie, pour préserver ses enfants, instinctivement, inconsciemment, se jette sur tout ce qui peut le rassasier, le réchauffer, et qu'il détruit tout, sans penser au lendemain... Tout, déjà, presque, est détruit, mais, en retour, rien n’est encore créé.
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Ce ne sont ni les brigands ni les incendies qui détruisent le monde mais la haine, l'hostilité, les petites intrigues.
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ASTROV. - la femme ne peut être l'amie de l'homme que selon cet ordre-ci : d'abord camarade, puis maîtresse, enfin amie.
VONITSKI. - Triviale philosophie.
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Tu n'es pas fou, tu n'es qu'un original... J'ai pensé autrefois, moi aussi, que tous les originaux étaient des malades, des êtres anormaux, mais je suis prêt à croire qu'il est normal d'être étrange. Tu es comme les autres.
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ELÈNA ANDRÉÏEVNA. – Il y a un mauvais sort dans cette maison. Votre mère, hormis ses brochures et le professeur, déteste tout au monde. Le professeur est irrité, il ne se fie pas à moi, a peur de vous ; Sonia se fâche contre son père, contre moi, et ne me parle pas depuis deux semaines. Vous haïssez mon mari, et méprisez ouvertement votre mère. Je suis agacée, et j’ai été prête à pleurer aujourd’hui, vingt fois. Il y a un mauvais sort dans cette maison.
VOÏNITSKI. – Ne faisons pas de philosophie !
ELÈNA ANDRÉÏEVNA. – Ivan Pétrovitch, vous êtes instruit, intelligent ; vous devriez, il semble, comprendre que ce qui perd le monde, ce ne sont pas les criminels ou les incendies, mais la haine, l’inimitié, les menus désagréments de chaque jour. Votre rôle serait de concilier tout le monde et de ne pas grogner.
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Ceux qui n'ont pas l'esprit libre ont des pensées toujours confuses.

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Il faut être un barbare insensé pour brûler cette beauté dans sa cheminée, détruire ce que nous ne pouvons pas créer. L’homme est doué de raison et de force créatrice pour augmenter ce qui lui est donné, mais, jusqu’à présent, il n’a pas créé ; il a détruit. Il y a de moins en moins de forêts. Le gibier a disparu. Le climat est gâté, et chaque jour la terre devient de plus en plus pauvre et laide. (À Voïnitski.) Voilà que tu me regardes ironiquement, et tout ce que je dis ne te semble pas sérieux. Et... tiens... c’est peut-être une manie, mais quand je passe devant des forêts de paysans que j’ai sauvées de l’abattage, ou quand j’entends bruire un jeune bois que j’ai planté de mes mains, j’ai conscience que le climat est un peu en mon pouvoir, et que si, dans mille ans, l’homme est heureux, j’en serai un peu cause. Quand j’ai planté un bouleau et le vois verdir et se balancer au vent, mon âme s’emplit d’orgueil … »
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Elena Andréevna - Quand même, il fait beau, aujourd'hui... Pas trop chaud...
Voïnitski - Un temps à se pendre avec plaisir...
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VOÏNITSKI. – Oh ! oui, j’étais une personnalité éclairée !… Mais ma lumière n’éclairait personne. (Une pause.) Personnalité éclairée ! On ne peut se moquer de moi d’une façon plus caustique ! Maintenant, j’ai quarante-sept ans. Tout comme vous, j’ai tâché, jusqu’à l’année passée, d’embuer mes yeux de votre scolastique pour ne pas voir la vraie vie… et je croyais bien faire. Mais à présent, si vous saviez !… Je ne dors pas les nuits, de la colère et du dépit que j’ai d’avoir si bêtement perdu mon temps, lorsque je pouvais avoir tout ce que me refuse aujourd’hui la vieillesse !
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