Une spirée se multiplia par cent : / Cent brins devinrent mille : / Puis dix mille, dit-on. Sachez donc : / Il y a du gain, ce présage est bon. (p. 128, présage : 32) Ce présage poétique traduit avec douceur ce que la nature offre de beauté et de richesse au printemps. C'est ainsi que le moine turc manichéen qui l'a recueilli, au VIIIe ou au IVe siècle de notre ère, a choisi de retranscrire l'interprétation que sa communauté faisait de la vie animale et de la nature... >Voir plus