Ecrit avant 2015.
Ce n'est pas la faute de l'auteur mais avoir comme sorte de héro un terroriste, ça ne passe plus vraiment. On va jusqu'à lui dédier une plaque qui se termine par "l'Humanité reconnaissante", et là non.
Certes, il n'a tué personne. Il infecte avec l'invertite (virus qui rend gay ou lesbienne, c'est selon le genre) des personnages infects et, magie du roman, ça les rend meilleurs. Après 2 semaines de frénésie sexuelle il est vrai, mais ensuite il sont meilleurs envers autrui.
Le roman se veut clairement humoristique, avec des jeux de mots lourdingues sur les noms des personnages aux caractères peu complexes. On a aussi une bonne critique sur les politiques, tous uniquement occupés à monter les marches d'un pouvoir dictatorial (oui, on est dans une dystopie où la France frise avec la dictature) jusqu'à qu'ils soient "sauvés" par l'invertite.
Comme personne ne veut risquer de devenir homosexuel (policiers, militaires...), un agent spécial en disgrâce sera défrayé: une bombasse franco-brésilienne gay digne d'un James Bond. Il sera aidé par une virologiste bisexuelle (et oui, ça a son importance) dans la traque du terroriste.
C'est vraiment très léger et même s'il y est dit des choses plutôt vraies sur le repoussoir que peut être un changement de sexualité imposé (quelle que soit celle d'origine), on est ici pour s'amuser.
Ça fonctionne plutôt bien, faut pas s'attendre à grand chose non plus, les moments de paroxysme (sexuels ou non) viennent ponctuer le roman qui, au final, a un message le plus positif qu'il soit.
A part cette histoire de "héros" terroriste.
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