Effacée, tome 1

L'auteur plante le décor avec soin, un univers où la science du cerveau a pris le pouvoir et où le gouvernement contrôle les individus. Mais si l'atmosphère générale est pesante, on est pas si loin de la vie d'aujourd'hui ce qui donne une dimension réaliste au récit. Les questions que se posent Kyla sont intéressantes et tournent autour du « peut-on vivre sans passé ? », « Comment construire une vie d'adulte si l'enfance est oubliée ? » « Est-ce uniquement notre conscience qui dirige notre existence ? » « Nos émotions peuvent-elles nous apprendre quelque chose sur nous même ? »
L'histoire ne s'écoule pas sur un rythme effréné, au contraire c'est plutôt lent, mais cela ne veut pas dire non plus qu'on s'ennuie. On apprend un tas de petites choses, on savoure l'ambiance assez glauque, on se pose beaucoup de questions et on se surprend à attendre la suite avec impatience pour grappiller davantage d'informations. Il n'y a pas tellement de rebondissements en soit, mais plutôt des découvertes qui s'égrainent petit à petit et qu'on a le temps d'assimiler car elles se fondent dans l'histoire et on parvient à les appréhender sans peine.
Vers la fin, l'histoire s'emballe un peu et augure d'un tome 2 plus dans l'action maintenant que les choses sont plus claires dans l'esprit de l'héroïne.
Une dystopie intéressante car tous les personnages sont troubles et comme emprisonnés par la société, ses règles et ses non-dits. Comme indiqué, il s'agit d'un premier tome car la fin est tout à la fois ouverte et déconcertante.
L'auteur, avec subtilité, nous amène à nous interroger sur notre propre morale, notre positionnement en tant qu'individu dans la société.

Kyla se réveille à l'hôpital elle a été effacée, elle doit tout réapprendre et n'a aucune idée de qui elle a été. On lui présente sa nouvelle famille, sa nouvelle maison et ses nouvelles obligations. Sa vie est contrôlée par un nivo qu'elle porte au poignet et qui vérifie ses émotions. Il peut la faire tomber dans les pommes à tout moment et s'il diminue trop ou qu'elle essaie de l'enlever il peut même la tuer. Cependant la vie des effacés est plutôt heureuse car ils sont dans un état de béatitude permanent, ils ne se posent pas de questions et ne sont pas violents, le gouvernement a ainsi trouvé un moyen efficace d'endiguer la délinquance juvénile. Pourtant Kyla semble différente elle est hantée par de violents cauchemars plus vrais que nature et se pose beaucoup de questions sur son ancienne vie. Cependant se poser des questions peut-être dangereux, et lorsqu'au lycée des gens se font arrêter par les Lorders (l'autorité suprême) sans raisons apparentes et disparaissent, Kyla va commencer à avoir des doutes et va chercher à comprendre, mais elle risque alors sa vie et celle de ses proches.

Rien de très original mais agréable à lire.

Effacée est une dystopie que j'avais très envie de découvrir depuis pas mal de temps. Quand il est sorti j'avais vu de très bons avis dessus.

Kyla est une Effacée, c'est-à-dire qu'elle n'a plus aucun souvenir de son enfance. En fait, elle a du réapprendre à marcher, parler, boire, etc. Les personnes Effacées ont une seconde chance, ils ont commis quelque chose dans leur d'avant – évidemment, ils ne se rappellent pas quoi – et peuvent donc recommencer à zéro, Kyla va avoir une nouvelle famille, une nouvelle vie…

La plume de Teri Terry est simple et fluide, on ne s'ennuie pas lors de la lecture, le rythme est soutenu, on a des descriptions et des dialogues.
L'intrigue et l'univers sont vraiment prenants, j'ai été happé dès le début du roman. Kyla est une héroïne que j'ai apprécié, elle est différente des Effacées, elle fait des cauchemars et a un passé très mystérieux qu'elle et nous – lecteur – avons très envie de découvrir. Les descriptions font qu'on s'imagine très bien les scènes, on voit l'histoire se dérouler devant nos yeux.

Pendant la lecture on se pose pleins de questions, d'ailleurs comme Kyla. Dès qu'on a les réponses à nos questions, d'autres questions surviennent. L'univers est très bien développé, l'auteure a su me captiver, je voulais lire le plus vite possible pour connaître chaque révélations, rebondissements. D'ailleurs, c'est un premier tome donc il y a les bases, j'espère que dans le deuxième tome on aura plus de révélations notamment au niveau du gouvernement.

J'ai beaucoup apprécié le concept du Nivo. Chaque Effacée à un Nivo, il régule leurs émotions ou plutôt non, il donne le niveau des émotions. Quand un Effacée est en colère ou contrarié il vibre et baisse ce qui n'est pas bon du tout… Il y a tout un mystère autour que je me langui d'en connaître plus.

En conclusion, une très bonne découverte pour ma part ! Très contente d'avoir découvert cet univers, Kyla est un personnage très attachant dès le début, j'ai apprécié suivre l'histoire de son point de vue. Les personnages, en général, sont crédibles et tous apporte un plus. On se méfie de tout le monde et certains cachent bien leur jeu… le style est simple, c'est un livre qui se lie vite d'une part, par les chapitres et d'autre part, par les révélations et rebondissements ! Teri Terry a très bien su cadencer son roman, on ne s'ennuie pas !
Lien : http://livres-films-series.b..

J'ai commencé cette trilogie sans trop savoir de quoi il s'agissait.
Or bonne nouvelle pour moi puisque, le hasard faisant parfois bien les choses, je suis tombée sur mon genre de prédilection (dystopie Young adult) !
Et finalement je trouve assez étonnant que cette saga ne soit plus connue que cela.
En effet, les sujets abordés y sont vraiment très intéressants et l'actualité de ces derniers mois (en France et au Royaume-Uni) donne une perspective particulière à l'ensemble.
Bref j'ouvre le tome 2 sans tarder !

Ce premier tome d'une trilogie est une bonne entrée en matière. L'auteur pose doucement mais efficacement les bases de l'histoire de Kalia. J'ai dévoré ce livre en un après-midi et j'attends maintenant la suite de cette trilogie. Comme chez de nombreux écrivains jeunesse, le style de Teri Terry est fluide. Les chapitres font rarement plus de 3 à 4 pages ce qui rend la lecture addictive.

En 2054, à Londres, pour contrer la délinquance juvénile mais surtout la rébellion des étudiants, les Lorders ont décidés d'être stricts : les criminels de moins de 16 ans sont condamnés à avoir la mémoire effacée. Ils repartent de zéro, avec une mémoire toute neuve, retirés de leur famille et de leur cadre habituel avec interdiction d'éprouver une émotion négative. Un appareil greffé sur le poignet, le « Nivo » sert à contrôler et réguler les humeurs et prévenir de toute agressivité.
Ainsi Kyla, jeune fille de 16 ans, sort de l'hôpital après un séjour de 9 mois et un effacement de la mémoire afin de recommencer sa vie sur de nouvelles et bonnes bases au sein d'une nouvelle famille. Elle est donc « reprogrammée », doit tout réapprendre sous un contrôle sévère les choses simples, de la vie courante.
Kyla découvre donc son père, sa mère et sa soeur, également effacée.
Et l'originalité est là. Kyla s'éveille au monde, découvre tout. Comme nous. Teri Terry a construit la trame de son histoire autour de cette quête d'identité.

Malgré son effacement, des réminiscences déroutantes remontent à sa conscience. Son esprit semble encore sensible aux injustices. Elle constate aussi des situations étranges dans son lycée, avec des élèves qui sont effacés sans raison valable, ce qui l'incite à chercher des explications.
Qu'a-t-elle fait de mal pour être effacée ? Elle veut comprendre sa propre histoire.
Bien que la jeune fille ne soit pas certaine de vouloir réellement découvrir et assumer ce passé qu'elle sent remonter à la surface… d'autant que sa nouvelle vie de lycéenne lui plaît. Est-ce que son passé pourrait s'avérer difficile à supporter ?
Mais peut-on être soi, à 16 ans, si l'on ignore d'où l'on vient ?


« Effacée » de Teri Terry, est un roman qui progresse tranquillement et dont la lecture est plutôt captivante. C'est une intrigue où l'on ne peut faire confiance à personne. Savoir où est le vrai, déceler les mensonges, apprendre à se repérer dans un monde déroutant, suivre Kyla dans sa quête de vérité et d'identité. le récit se construit au fur et à mesure des découvertes de Kyla et l'on assiste petit à petit à des transformations dans sa personnalité. Néanmoins, le mystère reste entier et à la fin de ce premier tome on n'en sait pas beaucoup plus. Kyla, l'héroïne est attachante et j'ai eu plaisir à suivre sa « renaissance » dans ce futur proche, aux côtés de personnages secondaires tout aussi attachants et intéressants.

C'est également une réflexion sur une société totalitaire où la violence répond à la violence. L'effacement est-il LA solution ? le monde décrit, très proche du nôtre, n'est pas parfait. Est ce que le fait d'être hors-norme justifie d'être effacé? de la différence naît la richesse !

J'ai apprécié cette dystopie qui soulève de vraies questions.

Kyla est une effacée. Mais contrairement aux autres jeunes à qui on a enlevé la mémoire pour leur offrir une seconde chance, elle cherche à comprendre qui elle est. Sa famille, son école, son médecin, chacun essaye de lui apporter des avertissements et des conseils. Seulement Kyla tout en s'adaptant peu à peu à cette nouvelle vie, voit ressurgir en elle des fragments de son passé sous la forme de cauchemars… Les faits troublants s'enchaînent, des jeunes disparaissent autour d'elle, certains adultes semblent vouloir la protéger alors que d'autres la menacent directement… Peut-on réellement renaître et à quel prix ?

Une dystopie intéressante car tous les personnages sont troubles et comme emprisonnés par la société, ses règles et ses non-dits. Malheureusement, bien que rien ne l'indique, il doit s'agir d'un premier tome car la fin est tout à la fois ouverte et déconcertante. Nous avons peu de réponses aux interrogations de l'héroïne. Si le ciel s'assombrit pour elle, c'est comme pour mieux révéler la naissance de sa conscience. A tenter.

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J'ai aimé l'idée de base. Ce principe de l'effacement a beau être simple sur le papier, eh bien l'auteure a creusé la chose pour rendre l'ensemble plus complexe et surtout plus terrible que ce qu'elle a lancé au départ. J'ai aimé en plus la diversité des caractères rencontrés, j'ai aimé l'héroïne qui est assez fine, qui réfléchit à tout ce qui arrive autour d'elle, qui tente d'avancer alors que bien des dangers apparaissent dans sa vie. Et, j'ai aimé la fin. Déjà les dernières pages nous amènent sur un chemin des plus engageants, un chemin où tout s'accélère où des réponses amènent un nouvel accès de curiosité, mais la toute fin, elle, amène ce sentiment d'urgence, celui qui nous pousse à vouloir lire la suite dans un futur assez proche.
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Je l'ai dévoré, littéralement, en moins de 24h. Les chapitres sont courts, le thème prenant et l'on a hâte de découvrir les tenants et aboutissants de ces "effacements". le suspens est présent, la tension aussi et il est bien difficile de savoir qui est dans quel camp dans ce monde aussi surveillé. Par contre, j'ai aimé le fait que la distinction "gentils-méchants" ne soit pas aussi simple, pas aussi manichéenne que dans d'autres romans que j'ai pu lire. Et ça, c'est un sacré bon point.

Difficile d'en dire plus sans vous spoiler, toujours est-il que cette dystopie fut pour moi un vrai coup de coeur, j'ai d'ailleurs été déçue en me voyant approcher de la fin, que celle-ci n'en soit pas une. Il va falloir que je me procure le tome suivant maintenant !

Reste une petite chose qui m'a gênée, le fait que l'ouvrage que j'ai eu en mains soit une version "épreuves non corrigées". En gros, coquilles du genre "psberve" ou encore "eooe", mise en page qui part de travers parfois. ça n'a pas vraiment altéré ma lecture mais j'ai trouvé ça un peu dommage quand même.

Cela fait déjà quelques mois que j'avais envie de lire ce roman. La première chose qui m'a séduit dans ce livre, c'est sa couverture ! Je ne sais pas pourquoi mais, je trouve cette image intrigante et perturbante puis, le résumé a continué d'attiser ma curiosité. J'ai donc rapidement succombé et j'ai dévoré ce livre en seulement deux jours.

Dans ce roman, Kyla (la narratrice) est une jeune fille de seize ans qui a été effacée. L'effacement a été mis en place...
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