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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Salut les Babelionautes
J'ai acheté ce bouquin lors des Imaginales 2019, intrigué par sa couverture, ou l'on voit une représentation de la Mort Jouant au Golf avec dans son caddie la faux qui lui sert a moissonner les vivants.
Et bien même si ce ne fut pas une complète déception ce n'est pas un coup de coeur.
Complètement déjanté avec des clins d'oeils a certains Auteurs et a des figures illustres de notre Histoire.
Un événement dont on ignore tout a détruit toutes vies sur terre, et ce sont les squelettes de tous les morts actuels et aussi des époques lointaines qui, on ne sait pas pourquoi, reviennent a la surface a l'état de squelettes.
Il sans suit une rencontre avec une flopée de personnages issues de ses mêmes époques, tel que Jules Verne, H. G. Wells, Léonard de Vinci, Salvador Dalí et plein d'autres qu'il est trop long d'énumérer ici.
Donc c'est un livre a l'Humour Noir très présent et le narrateur, qui est lui aussi mort, a conservé grace a un procédé d'embaumement une apparence humaine.
J'ai souvent ri, mais ce livre de Philippe Tessier sera vite oublié, car la chute nous laisse dans une impasse ou rien ne vient éclaircir la situation.
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J'adore la couverture de ce livre : ce squelette, un peu en contre-plongée, avec son cigare, ses lunettes de soleil, et surtout son club de golf. Et cette balle de golfe, justement, qui nous arrive visiblement en pleine tronche. Esthétique et drôle. Je crois que rien que le temps que j'ai passé à regarder cette couverture, cela aurait été un achat qui aurait valu le coup (si je ne l'avais pas reçu dans le cadre de masse critique, puisque là je ne l'ai pas acheté).

Ensuite, l'idée, les premières pages et les premiers chapitres, sont assez jouissifs. Nous sommes dans un monde post-apocalyptique à l'esthétique déjantée, où les squelettes ne sont pas si désincarnés qu'ils en ont l'air. L'humour est bien vivant dans ce monde où les célébrités ont la part belle. Parmi les illustres d'ailleurs, je n'ai pas reconnu tout le monde, loin s'en faut. Mais il est vrai que j'ai une culture somme toute parcellaire.

Par contre, s'il y a une célébrité que j'ai deviné dès le premier coup d'oeil, c'est bien celle-là, que je vous présenterai en citant du Lovecraft :
« N'est pas mort ce qui à jamais dort
Et au long des siècles peut mourir même la mort ».

Et effectivement, elle flippe la mort de pouvoir mourir en même temps que les hommes auraient fini de mourir.
« Si l'individu n'a aucune importance à mes yeux, l'ensemble m'est précieux. Je suis le compagnon de la Vie et si celle-ci disparaît, je perds ma raison d'être. » (c'est bien une citation du livre celle-là ! ).

Mais passés les premiers temps, on se dit « bon, et après ? ». Et c'est là qu'à mon avis, ça pèche quelque peu. Je ne vois pas du tout où l'auteur veut en venir, où il veut mener son embaumé. de ce fait, il m'a semblé que ce livre était un prétexte à quelques réflexions, intéressantes pour certaines il est vrai, mais parfois un peu artificiellement proposées dans la narration :
« Si la mort n'existe que par rapport à la vie et qu'il n'y a plus de vie, à quoi ça sert d'être mort ? J'irais même plus loin, à quoi ça rime ? »
Réflexions support de critiques aussi :
« Il est vrai que le monde avait sombré dans une sorte de paranoïa générale où, sous couvert d'informer la population, les médias n'étaient plus que les instruments d'une dépression généralisée. »
Qui peuvent même virer à la morale :
« Mais l'humain était ainsi, dès qu'il voyait quelque chose à la télévision ou sur internet, que ce soit ou non un ramassis de mensonges éhontés, il fallait qu'il gobe tout. Où était donc passé le bon sens ? »

Plaisant tout de même, grâce à l'humour omniprésent et l'aspect déjanté qui va jusqu'au bout.

Merci à Babelio d'organiser Masse critique et aux édition Leha d'y participer.


Lien : https://chargedame.wordpress..
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Lu dans le cadre de la rencontre avec Philippe Tessier dans les locaux Babelio

Joseph est mort, mais se rends compte qu'il a un scequelet et puis plusieurs, il fait avec ces etres plus fantasque connaissance les uns que les autres, ils veulent remonter à la surface, mais ils découvrent que tout le monde est mort, mais un personnage qui se présente comme être la mort dit qu'il doivent ramener la vie, donc cette tribus de fantassins vont essayer de redonner vie à ce monde, vont ils arriver ?

C'est bourré d'humour, les noms des chapitres sont des expressions liées à la mort, c'est fantasque, mais J'ai pas était plus emportée que ça, je l'ai fini aisément peut être qu'avais 200 pages. L' histoire était intéressante, comment des morts vont redonner vie à une planète ?

Mais j'ai pas était embarquer par la trame c'est comme ça, mais j'écouterais l'auteur avec plaisir.
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À première vue, avec un titre pareil, ça ne va pas être réjouissant. Bon, l'a priori se modifie quand on regarde la couverture du livre, ce squelette qui balance sa balle de golf vers nous d'un élégant swing, casquette vissée sur le crâne et cigare coincé entre les dents.

Mais bon, Morts, quoi…

Je ne vais pas vous mentir, Joseph, le héros, est vraiment mort.
Tout ce qu'il y a de mort.
Embaumé mais mort.
Comme lui disent les deux squelettes qui le trouvent, "complètement trépassé, un macchabée, kaput, dead".

Pour autant, ce ne serait pas le trahir que d'affirmer que ses "aventures", une fois mort, vont être bien plus passionnantes que toute sa vie à elle seule.
D'abord il va rencontrer tout un tas d'os de gens intéressants en diable.
Et puis cet univers dans lequel il se retrouve offre nombre challenges forcément inédits.
De quoi occuper son temps, et il n'en manque pas : après tout, il a l'éternité devant lui !

Evidemment, les discussions entre les personnages sont joliment décalées.
La vie des morts ne manque pas de sel, si elle manque d'air.
Les trucs, manies et travers n'ont déserté aucun de ces êtres passés de vie à trépas, il y a fort longtemps pour certains.
Et même morts, ils ont peur des fantômes !

De péripéties en échanges délirants, Joseph découvre son nouvel environnement.
Il tente de s'habituer à sa nouvelle condition, et à tous ces squelettes qui se baladent partout. Pas toujours évident, Joseph est un mort récent. Et comme il est embaumé, il n'a ni la même apparence, ni les mêmes préoccupations que ses compagnons.
Lui a plutôt fort à faire, par moments, avec son cerveau qui a repris "vie" et lui joue des tours, mais aucun souci de la blancheur de ses os. Il a un peu de mal avec le bruit des os qui s'entrechoquent quand les squelettes applaudissent, la fumée qui ressort par les orbitres quand ils fument, et cette question lancinante de savoir comment, mais comment les lunettes de certains peuvent tenir sur leur crâne sans oreilles ?

Dans toute cette déferlante osselette, quand la Mort sans chair et en os demande à Joseph de ramener la Vie, parce que sans Vie la Mort n'a plus de sens et disparaît, c'est un sacré chantier qui s'annonce. de quoi mobiliser tous ces grands esprits et laisser libre cours à leurs imaginations débridées.

Philippe Teissier s'en donne à coeur joie, entre humour macabre totalement assumé, dialogues délirants, digressions sur les sujets qui l'agacent (les journalistes, en particulier, en prennent pour leur grade) et situations abracadabrantes.
Son héros est le candide qui nous guide dans ce monde osseux mais pas que, qui ne manque ni de caractère, ni de surprises.

J'ai beaucoup ri de ses trouvailles. J'ai vraiment apprécié les références cinématographiques et littéraires. Et je me suis bien amusée à reconnaître le personnage caché derrière chaque squelette désigné par son nom et l'initiale de son nom.

C'est une lecture bien agréable, qui déroule sa petite danse macabre tendance Saint Saens bien rythmée.

Merci aux éditions LEHA, à Babelio pour cette découverte. Et un grand merci à Philippe Teissier pour sa disponibilité lors de la rencontre organisée par Babelio !
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Un titre qui inspire peu l'humour et pourtant celui-ci est très présent. de manière clair ou sous-entendu les personnages prêtent souvent à sourire. L'écrivain a su m'embarquer dans son univers improbable, dommage cependant que la fin de l'histoire soit aussi vite traitée, parfois un peu brouillon et incongru. Toutefois je ne manquerai pas de lire la suite, si suite il y a...
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Quel excellent début "Alors qu'il venait de mourir, Joseph se réveilla..". On comprends déjà mieux le titre et la couverture du roman de Philippe Tessier "Morts" avec le dessin d'un squelette qui joue au golfe avec dans son caddie une faux. Quand il revient à lui, avec étonnement, est il mort ou vivant, il rencontre une galerie de squelettes de célébrités décédés, des ossements.. Que d'interrogations pertinentes, pleines d'humour sur la vie et/ou la mort !
"Nous sommes morts ! reprit Karl. Et alors? Ai-je envie d'ajouter. Est-ce que cela peut nous empêcher de profiter de la vie ?"
Peu importe l'histoire c'est à travers ces personnages une réflexion sur la vie, la société et notre temps.
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