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sur 4360 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Écrivain-voyageur, Sylvain Tesson a un jour décidé de s'arrêter et de quitter le monde pour passer six mois seul dans une isba au bord du lac Baïkal. Cet ouvrage, c'est le journal tenu durant cette expérience. Belle leçon d'immobilité et d'humilité.

En effet, l'auteur nous confie ses actes et ses pensées, retranscrit les rencontres qu'il fait et les découvertes réalisées au cours de ces semaines d'isolement. L'important, ici, n'est pas le style, même si celui de Sylvain Tesson est pétillant d'humour et d'intelligence. D'ailleurs, réfléchissez à deux fois avant d'emprunter cet essai à la bibliothèque : lire ce livre donne envie d'hérisser son exemplaire de marques-pages et autres post-it. Mais le véritable intérêt de l'ouvrage réside dans l'intérêt de l'expérience elle-même : Est-il possible aujourd'hui de vivre en ermite ?

Réponse ? À vous de le découvrir en ouvrant Dans les forêts de Sibérie.
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J'ai lu ce livre en deux temps, car je n'ai pas réussi à accrocher et entre temps d'autres livres m'ont d'avantage captivés. le problème c'est qu'après avoir lu "la panthère des neiges" que j'ai trouvé juste grandiose et bien ici j'ai trouvé moins de passion dans l'écriture. Alors oui l'exploit est grand, vivre seul, en autonomie,en pleine Sibérie, je dis respect.
Mais lire le journal de bord de l'auteur j'ai trouvé ça plat, alors de temps en temps il y a de belles et profondes réflexions, mais sinon je ne me suis pas sentie participer au voyage, comme j'ai pu l'être avec "la panthère des neiges". Lecture un peu frustrante du coup, car j'en attendais beaucoup plus.
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Un de ces ouvrages que l'on est heureux d'avoir lu mais que l'on referme avec un certain soulagement.

Au delà de la prouesse physiologique, climatique et mentale, un récit qui appelle la réflexion, voire la méditation, sur le monde en général et la condition humaine en particulier.

Franchement intéressant mais un peu âpre, surtout sur le dernier tiers.
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J'attendais beaucoup de ce livre. D'abord parce que j'avais beaucoup aimé un précédent livre de Sylvain Tesson (l'axe du loup) que j'avais pu lire. Ensuite parce que le "pitch" (je n'ai pas d'autre mot…) entendu à la radio m'avait attiré, j'aime bien ce type d'histoire!
Au final je n'ai mis que 3 étoiles à ce livre.
Pourtant j'aime bien la personnalité de Sylvain Tesson, personnage fantasque et finalement très slave. (même si je ne suis pas sûr de partager toutes ses idées qui transparaissent parfois dans ses livres)
Pourtant l'histoire du gars tout seul (pas si souvent que ça en fait) dans la nature c'est quelque chose que j'aime bien.
Pourtant le livre est bien écrit.
Alors Pourquoi?
J'ai été déçu par certains aspects :
Il s'agit d'un journal et donc parfois c'est un peu répétitif. J'aurais également préféré plus d'histoires sur son aventure au quotidien et moins sur les beuveries avec les personnes de passage dans sa cabane. Mais bon, c'est le personnage! Et puis en fait ce n'est pas tellement ça que je n'ai pas aimé.
Ce qui m'a dérangé c'est le côté immuable "je suis super bien dans ma cabane avec ma Vodka et mes livres". Même si on adora ça, 6 mois tout seul par -20 ou -30°, c'est pas toujours rigolo! Or j'ai l'impression que son sentiment n'évolue jamais et je n'y crois pas une seconde. Il y a forcément des moments compliqués ou on se fait suer tout seul, ou tout merde, ou on a froid, ou on est malade… J'aurais trouvé intéressant qu'il parle aussi de ces moments là, d'autant plus qu'il s'agit d'un journal où on est sensé se raconter au quotidien. C'est aussi ce qui rend l'aventure plus belle et plus incroyable pour nous petits citadins sédentaires.
Bref, j'ai le sentiment que le livre manque de sincérité et ça me gêne beaucoup parce que je n'attendais pas une ode à la nature ou à la vie d'ermite mais le récit d'un homme seul face aux éléments. Même si le propos est de démontrer que c'est la vraie vie et que le bonheur ne se trouve pas dans l'agitation et le matérialisme c'est, pour moi, plus convaincant si l'on avoue aussi que parfois ce n'est pas simple.
"Indian Creek" de Pete Fromm est également un hymne aux grands espaces sauvages. L'auteur passe un hiver seul dans une tente au milieu des Rocheuses. Il magnifie les paysages, la nature, la solitude (beaucoup plus intense dans ce récit) mais ne minimise pas les énormes coups de blues voire de détresse que l'on peut ressentir à certains moments et c'est, à mon avis, ce qui apporte du crédit au message et de l'intérêt à la lecture car le héros est plus "humain".
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Un beau roman dans lequel on s'immerge complètement, les paysages magnifiques malgré la rudesse de l'environnement, les pensées de l'auteur, les contacts avec le peu d'habitants. On se demande comment on peut quitter ces lieux une fois qu'on y a complètement adhéré.
L'auteur a vraiment réussi à retranscrire ses émotions.
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Dans le même genre, je lui préfère largement Nicolas Vanier...
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Poussé par un fort désir d'isolement (et de lecture), Sylvain Tesson a passé 6 mois seul dans une cabane sur les bords du lac Baïkal en Sibérie. Dans les forêts de Sibérie se présente comme le journal de bord (avec même des dessins en introduction) de son expérience hors du commun. Il se compose de 6 parties (une pour chaque mois), dans lequel l'auteur y dépose ses idées, ses confessions et ses visions au sens propres (sur la nature et tous ce qui l'entoure) comme au sens figuré (sur le monde actuel). de février à juillet 2010, Sylvain Tesson égrène son récit au rythme des jours.

Sa plume est poétique et délicate. Son écriture est très riche et le vocabulaire assez soutenu (le dictionnaire est parfois nécessaire) mais reste accessible. J'ai aimé la construction en journal de bord, les phrases courtes, les maximes, le vocabulaire riche et surtout les références et extraits de ses lectures. Sylvain Tesson, qui a emporté une soixantaine de livres, n'hésite pas à nous faire part de ses lectures au fil du texte. le récit est sans cesse ponctué de citations littéraires, références historiques, politiques, philosophiques, religieuses, économiques qui le rendent intéressant. le tout avec un certain détachement, allant même parfois jusqu'à des réflexions pleines d'humour.......
Lien : http://stef93330plaisirdelir..
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Dans ce court roman de 290p on embarque avec Sylvain Tesson pour un voyage dans les forêts de Sibérie sur fond de neige, de vent, de paysage à couper le souffle et du lac Baïkal. Un lente et longue introspection entrecoupé de toasts à la vodka. Si la description de l'environnement était bien maîtrisé je suis restée assez en retrait de la pensée générale de l'auteur et de ses confidences. C'était bien écrit, c'était sympa comme lecture, assez fluide mais ce ne fut pas un moment très marquant pour moi.
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Ce livre est le récit d'une expérience tentée par l'auteur, à savoir l'isolement complet pendant plusieurs mois en Sibérie à côté du lac Baïkal, qui constitue la plus grande source d'eau potable en surface de la planète. le plus grand lac d'eau douce au monde. Ce n'est pas rien, avouez-le.

En tant que tel, j'avoue ne pas avoir apprécié ce livre autant que je l'aurais voulu, étant donné l'auteur et mon avis sur mes précédentes expérience avec lui. Mais je dois le dire, ce livre m'a beaucoup moins plus que les autres, principalement parce que je ne suis pas foncièrement d'accord sur le point de vue adopté par l'auteur. Et que c'est problématique quand l'auteur nous pond un essai mélangé à de l'autobiographie.
Sylvain Tesson n'est pas un mauvais écrivain, mais je ne suis pas d'accord avec une bonne partie de sa pensée, même si je ne rejette pas l'ensemble de son écrit. Ce qui est problématique, c'est la misanthropie latente dans son oeuvre, son dégout de l'homme en général. Ce n'est pas foncièrement mauvais, mais il l'exploite largement trop et ne semble pas vouloir voir autrement. Après, je respecte son avis, qui est différent du mien. Mais je trouvais ça dommage de voir cet avis martelé en permanence, et l'auteur qui ne nous montre quasiment que des choses allant dans son sens. Certes, la fin a tempéré l'ensemble en dévoilant quelques mauvais côté de son objectif, mais je reste tout de même un peu sur ma faim à ce niveau.

Ce que j'ai aussi comme reproche à faire, c'est que l'expérience est gâché par un autre problème selon moi : l'alcool. Sans aller jusqu'à dire que le livre en fait l'apologie, je suis sidéré que l'auteur nous vante une manière de vie dans laquelle il est saoul quasiment tout les jours. Je ne suis pas hostile à l'alcool (mon foie en témoigne) et je ne reproche rien à sa consommation modéré, mais quand on frise l'alcoolisme, je regrette, c'est dommageable. Alors certes, l'auteur ne fait pas que l'exprimer, il l'explique également, mais je n'ai que moyennement apprécié cette façon de voir les choses.

Un livre qui n'est pas fondamentalement mauvais, c'est certain, mais qui ne m'a pas convenu. Il manque quelque chose, ou alors ce n'est simplement pas ma crèmerie. J'aurais voulu pouvoir lire autre chose que ce que j'ai simplement lu, et j'ai regretté que le livre manquait d'ouverture de débat. Certes, certains chapitres m'ont emmené et fait rêver du grand nord, mais principalement je n'ai pas été conquis par l'auteur et son interprétation des choses. Cependant, il m'a suffisamment intéressé pour que je continue de poursuivre ses écrits, mais en sachant que je trierais ce que je découvre. Mon conseil de lecture est mitigé, je ne sais trop que vous dire.
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Attirée par les commentaires lus sur Babelio, j'ai découvert cet auteur en pleine Sibérie.
Si j'ai, au fil des pages, parfois envié l'auteur, d'avoir du temps, de lire, seul, au chaud, dans des paysages grandioses, j'ai aussi trouvé quelques longueurs, certainement nécessaires pour comprendre l'ambiance.
Les personnages décrits par le narrateur ne m'ont pas donné envie d'aller en Sibérie (!!) mais je partirais bien avec ma pile de livres 15 jours, 3 semaines me changer les idées...
j'ai noté qq idées de lectures intéressantes
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