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3,75

sur 2941 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Déception ! Ce parcours du sud au nord est loin du magnifique 'Dans les forêts de Sibérie'. L'écrivain a entrepris cette longue marche à la suite de son accident. Aucune émotion, des rencontres banales, une certaine amertume dans les propos. L'impression de lire du vide.
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Comme j'attendais un carnet de route, des paysages, des rencontres, j'ai été très déçue.
Long bavardage soporifique, comme l'a dit déjà TheWind – surtout lorsqu'il prône le retour à la nature et la vertu des choses simples.
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Chronique : Évasion dans le ressentiment

Quelle déception ! Déception, déception, déception, alors que ce récit avait tout pour me plaire : un drame humain et le témoignage d'une renaissance grâce à la marche dans la nature.

Le drame humain est évidemment terrible : il s'agit de la chute de Sylvain Tesson lui-même, alors alcoolisé, du haut de huit mètres, ce qui lui brisa de nombreuses parties du corps. Après une survie miraculeuse, il respecte le serment qu'il se fit lorsqu'il gisait dans son lit d'hôpital : « Si je m'en sors, je traverse la France à pied ». Une traversée qui durera plusieurs mois sur les chemins les plus ruraux et les plus cachés de France, afin de vivre pleinement sa renaissance.

Sur le plan littéraire, la balade ne m'a pas emporté. Page après page, les chemins se succèdent par des indications géographiques bien mystérieuses, sans permettre d'imaginer véritablement les lieux malgré quelques passages plutôt poétiques. D'autant que les découvrir à travers un écran par l'intermédiaire d'un film ou de Google Images gâcherait l'immersion dans la lecture et violerait d'ailleurs la philosophie "anti-écrans" du récit. La marche sur ces chemins noirs devient ainsi rapidement abstraite, ennuyeuse, voire énervante, de sorte que le livre a failli me tomber des mains après une cinquantaine de pages. Bref, sortie de route.

La balade n'a pas été plus réjouissante dans le propos. En effet, cette randonnée est racontée sous forme de critique de la modernité, de l'Europe, des écrans, du moteur à explosion, bref de tout ce qui pourrait mettre à mal, à tort ou à raison, la ruralité française. La solution de l'auteur face à cela : la fuite ; son attitude : l'isolement. Loin d'une renaissance positive, constructive, d'engagement, j'y ai donc perçu de la rancoeur vis-à-vis de l'époque, du ressentiment politique, de la frustration nostalgique et de la réclusion quasi-réactionnaire. L'on peut être d'accord ou non avec sa critique et son attitude, mais peut-être aurait-il été plus honnête d'intégrer cela dans un essai psycho-politique sujet à débats intellectuels, plutôt que dans un récit dont l'un des objectifs était pourtant de sacraliser les endroits où l'on ne vous dit pas quoi ni comment penser.

J'en retiendrai malgré tout deux messages : tout d'abord les chemins noirs, inconnus, salvateurs, se trouvent avant tout à l'intérieur de nous ; ensuite, la nature est belle, ressourçante et doit être préservée. Fallait-il persévérer durant 140 pages pour savoir cela ?

C'est donc avec l'ennui que j'ai terminé cette lecture qui aurait pu être une merveille d'évasion et d'introspection poétiques, en y cherchant vainement du positif. Dommage d'en rédiger une critique négative mais comme l'écrit l'auteur, isolé dans une maison forestière : « il ne faut tout de même pas exagérer avec la compassion ».
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Une randonnée au coeur de la France rurale , en pleine diagonale du vide.
Un projet autobiographique de l'auteur suite à un accident et de graves séquelles.
Même si ce voyage est une voie vers la guérison physique, que ce récit est pessimiste ! L'idée de partager ce parcours à travers les chemins noirs est prometteuse mais elle est finalement froide et lassante.
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J'ai été très déçu par cet ouvrage qui aurait pu être intéressant. .. J'avais aimé dans les forêts de Sibérie pour la lenteur et l'introspection... Mais dans ce livre j'ai eu une désagréable sensation... L'auteur est condescendant et le chemin est zappé, sans consistance. .. Et il nous explique, nous expose les progrès etc. Bref, je suis déçue et mal à l'aise d'avoir été ainsi malmené par un auteur critique qui n'a que des amis qui ont fait des choses exceptionnelles et les quelques âmes rencontrées sur le chemin il les traite avec dédain... La guérison pouvait peut-être offrir une introspection lors du cheminement mais non...
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J'adore les récits de voyage qui permettent de s'évader, de découvrir des régions, de faire des rencontres, de comprendre la culture des locaux, de sourire des anecdotes.
Mais dans ce récit, rien de tout cela. Tout est noir, j'aurais du m'en douter avec le titre et les noms des chapitres (Mauvais début, de ruines et de ronces, Des chemins noirs, Les ombres noires). L'auteur raconte plutôt son mal-être que son voyage. Aucun intérêt, dommage car les régions traversées sont superbes !
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Après avoir chuté d'un toit pour avoir bu un coup de trop l'auteur-narrateur une fois sorti de l'hôpital décide de traverser la France sur des petits chemins afin d'achever sa convalescence. Il part de la gare de Tende et se dirige vers la Hague. Sa randonnée en semi solitaire, commencée à la fin de l'été et achevée dans les frimas de l'automne durera 2 mois et demi. le narrateur bivouaque, dort à la belle étoile, se faire parfois escorter une journée par un ami de passages et lie de très courtes conversations avec les habitants du cru. Il se ressource dans les cafés en buvant du viandox puisque la médecine lui interdit l'alcool. Tout au long de ce périple l'auteur ne cesse de déplorer l'industrialisation et la désertification des campagnes. C'est un triste constat mais le texte tourne en rond. Très peu de poésie alors qu'il traverse quand même des régions dont on garde souvent des souvenirs émus comme le Mercantour ou le Massif Central. Des digressions artificielles au possible, un style très peu naturel, qui s'écoute parler et les rares dialogues avec les paysans du crus ou les promeneurs de passages sonnent faux, à croire que l'auteur n'avait pas de bloc notes ou ne s'en est servi que pour noter le nom de ses étapes. Texte pénible, sans intérêt. Malgré les 171 pages seulement j'ai trouvé le temps très long.
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