Rainbow pour Rimbaud

Je n'ai pas été emballé par ce texte. Peut-être suis-je passé à côté, à moins qu'effectivement, cela fasse partie des romans moins réussis de Jean Teulé. Le titre, Rainbow pour Rimbaud m'avait laissé espérer autre chose... Bof bof bof sera donc mon appréciation finale...

J'avoue ne pas avoir été embarqué par l'univers de Rimbaud vu par Monsieur Teulé (Auteur qui pourtant m'a plusieurs fois touché notamment dans ses romans Charly 9, Longues peines, le Montespan, les lois de la gravité ou le magasin des suicides.. c'est dire si j'aime cet écrivain !)
Ce roman qui se veut riche en poésie est au final trop irréaliste ou farfelu à mon goût. Je ne me suis attachée à aucun des personnages principaux, c'est à dire ni à Robert ni à Isabelle. L'histoire est scindée en petits chapitres de tiers personnes, qui placent les héros géographiquement. Ces personnages de ces minis-histoires m'ont plus intéressés que l'histoire principale, c'est tout de même fort dommage.
La plume de Monsieur Teulé est fidèle à elle-même, provocante, direct, avec cet humour de la dérision que fait son charme..c'est déjà ça ! En même temps, c'est son premier roman et il faut admettre qu'il s'est très bien rattrapé par le suite ...
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Pas de doute, dans cette histoire, ils sont tous barjos B-A-R-J-O, y compris l'auteur. Et il se trouve que j'aime les barjos.
Robert est un fan absolu de Rimbaud dont il connaît TOUS les poèmes par coeur, de même que sa correspondance.
Isabelle ne sait même pas qui est Rimbaud.
Peu importe. Par un concours de circonstances évidemment pas banales, ces deux là vont parcourir le monde, comme le poète aux "semelles de vent".
Je quitte, un peu déçue, la planète Rimbaud, pour retourner à Jalna. Eh oui, je ne m'en lasse pas...

Waouh!

Une fois encore je me suis laissée porter par la plume toute en poésie de Mr Teulé et j'en suis sortie toute retournée d'une histoire d'amour mille fois racontée et à chaque fois différente.

Rimbaud dans les yeux d'un pauvre hère qui ne vit que par l'oeuvre de cet enfant terrible des Ardennes, c'est déjà un exploit. Accompagner l'incarnation du poète d'une femme transie d'amour qui n'a pourtant qu'une seule passion, son buisson d'aubépine, c'est éblouissant. Faire de cet amour hors norme le lit d'agonie de Rimbaud, c'est du génie.

Un roman bien trop court et si riche pourtant d'une vie elle aussi bien trop courte. A relire en compagnie des textes du poète pour en comprendre tout le sel, à relire juste pour le plaisir.

Quelque peu déroutée par le style, assez différent de ce à quoi l'auteur m'a habituée!

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en me référant seulement au titre, sachant Jean Teulé capable de tout, et la surprise n'était pas désagréable pour moi!
Il nous raconte la vie d'un homme qui s'identifiera jusqu'au bout à Rimbaud, de l'amour qu'il va découvrir avec une jeune fille qui abandonnera tout pour le suivre sans pour autant le comprendre, et de l'avis de quelques personnes qui vont croiser le chemin de ce couple pas comme les autres, tout à fait atypique et incompréhensible.
On y retrouve également le style poétique de Boris Vian et bien sûr, il est parsemé de citations de Rimbaud.

Dans ce style tout aussi atypique que ses personnages, Teulé m'a à nouveau séduite.
Je comprends néanmoins que ce livre plaise beaucoup moins à ceux qui ont peu lu cet auteur ou qui ne le connaissent que par "Le Montespan" par exemple.
C'est , je pense, quand on est vraiment habitué à son style d'écriture, qu'on peut l'apprécier à sa juste valeur. Mais ça, c'est juste mon avis...

J'avoue ne pas trop savoir quoi penser de ce livre... J'avais bien aimé Crénom Baudelaire et je crois que je m'attendais à quelque chose d'un peu similaire... Erreur ! Jean Teulé m'a embarqué dans une histoire loufoque et dramatique à la fois et il faut bien le dire un brin difficile à suivre.. Il ne figurera pas dans mes favoris mais pourquoi pas pour qui aime l'originalité.

De Jean Teulé, j'avais gardé un excellent souvenir de son roman "Le Montespan" où les mésaventures de cet homme qui refusait d'être cocufié par l' Histoire m'avaient beaucoup amusée. Heureusement que "Rainbow pour Rimbaud" m'a été offert par mon libraire pour l'achat de deux autres "Pocket" car, en bonne auvergnate j'aurais regretté mon investissement...
Dans ce livre, le seul moment que j'ai apprécié c'est le dernier chapitre (soit 3 pages), non parce que ma lecture était enfin terminée (enfin pas seulement) mais parce que la poésie, au sens où je la conçois, transperçait enfin dans ce désert d'absurdités.
Bien sûr, c'est la référence à Rimbaud dans le titre qui m'avait interpellée. : belle erreur, car j'ai été embarquée dans une histoire complétement loufoque, loin de ce à quoi je m'attendais. Autour des aventures déjantées de ce duo improbable formé par Robert (pitoyable dans sa passion pour Rimbaud) et Isabelle (que lui trouve-t-elle d'attirant ?), parti sur les traces du poète, l'auteur nous décrit des bribes de la vie de plusieurs personnages qui ont comme seul mérite d'avoir été témoin du passage du couple.
Cet univers absurde, qui imite par certains côtés "L'écume des jours" de Boris Vian, n'est absolument pas pour moi et je vais m'empresser de l'oublier.

Je crois que je n'ai absolument rien compris à ce livre à mon sens complètement barré, mais je l'ai terminé et un grand point d'interrogation reste en suspens.

Robert, deux mètre dix, doté d'une âme d'enfant a 36 ans et dort depuis l'âge de 12 ans dans une armoire ; plié en six comme vous pouvez l'imaginer.

Son père en a marre, il détruit l'armoire a coup de haches.

Robert décide de partir de chez ses parents.

Ce qui est curieux c'est que Robert récite continuellement des poèmes de Rimbaud et se prend pour lui.

Il va rencontrer une fille aussi loufoque que lui et ils vont voyager.

Robert se fera un "bateau ivre" dans un caddie.

Cent ans plus tard dans un petit cimetière de Tarrafal (localité du Cap Vert) un Talipot ( palmier de vingt mètres de haut) recouvre une double tombe et à son pied jaillit une guirlande d'aubépine.

Ce roman est une promenade poétique en l'honneur d'Arthur Rimbaud. le héros, Robert, vit dans la rue où est né le poète qui a exactement 100 ans de plus que lui -d'ailleurs même sa mère s'appelle Vitalie. Robert déclame les oeuvres intégrales du poète à longueur de temps tout en vivant dans une armoire, qui n'est autre que son bateau ivre. Puis il rencontre Isabelle (même prénom que la soeur d'Arthur, gardienne du Temple...) et les deux amants partent dans les pays chauds, comme Arthur l'a fait en son temps. le lecteur fait des escales dans leur histoire puisque de courts chapitres nous présentent les personnes qui les croisent, parfois de très loin, au fil de leur périple. J'ai, et de loin, préféré ces escales au reste de l'histoire.
La transformation de Robert en avatar rimbaldien rejoint celle d'Isabelle en aubépine vénéneuse. Vous l'avez compris, Rainbow pour Rimbaud n'a rien d'un roman réaliste. Jean Teulé travaille ici une oeuvre poétique avec des personnages décalés et de larges citations de Rimbaud. Malheureusement, si j'apprécie le travail qu'a fourni Jean Teulé, qui n'est pas sans rappeler l'Écume des jours, je suis complètement imperméable à ce type de poésie. J'ai donc lu ce livre sans passion, et, j'ai un peu honte de l'avouer, j'ai apprécié qu'il fût si court.

Quand il s'agit de Jean Teulé, forcément j'achète
Mais là j'avoue avoir été un peu perplexe tout au long du roman. Alors bien sûr il y a Rimbaud et son bateau ivre, la pléïade et les oeuvres complètes du poète. Mais surtout il y a Robert qui vient lui aussi de Charleville, amoureux fou du poète, ce grand jeune homme de 36 ans dort depuis son enfance dans l'armoire de sa chambre chez ses parents.
Un jour, son père à bout de nerfs détruit l'armoire, et Robert prend la fuite. Il retrouve Isabelle, standardiste de la sncf, sur le quai de la gare parisienne où elle l'a orienté et l'attend.
Dans un Paris où les aubépines n'ont plus droit de cité, elle ne veut plus rester et s'enfuit avec Robert

Ce seront alors une dizaine d'étapes à travers le monde, comme autant de strophes au poème surréaliste que l'auteur écrit en hommage sans doute à Rimbaud et à tous ses compagnons, Verlaine et les autres.
De l'île Maurice à Dakar, du Caire à Louxor, de Goré à Tarafal, en revenant toujours à Paris et Charleville, ils parcourent le monde et épousent la folie de Rimbaud, ses passions, ses sentiments, ses douleurs et ses rêves brisés.

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