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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre est magnifique, je l'ai découvert grâce à la série. Je l'ai dévoré d'une traite. Suivre l'évolution du personnage est passionnant. le domaine des échecs ne m'était pas vraiment familier mais l'écriture est très fluide et permet de ne pas s'arrêter sur le côté technique de ce jeu.
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Chut je n'ai pas Netflix. Donc non, je n'ai pas vu la série et oui, ça me frustre beaucoup. Car il était chouette ce roman, vraiment. Et pourtant j'ai longtemps eu horreur des échecs. Je me souviens de parties interminables, petite, où je finissais inlassablement échec et mat par un mesquin coup du berger. Et je suis mauvaise perdante, voyez-vous. Tout ça pour dire que quand j'ai eu ce livre sous la main, je pensais clairement qu'il ne serait pas pour moi.
Mais c'était avant de rencontrer Beth Harmon, une héroïne originale et attachante qui trouve dans ce jeu un moyen d'émancipation et d'épanouissement. En donnant de sacrées leçons de vie à ses adversaires et aux lecteurs par la même occasion. Rien que pour ça, je vous conseille vivement cette lecture qui fait du bien.



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J'ai apprécié le style de M. Tevis. Les chapitres sont organisés clairement avec des sauts de paragraphe qui rendent la lecture agréable. L'écriture est simple.
Même sans maîtriser le jeu des échecs, les descriptions de partie permettent au lecteur d'apprécier le génie de l'héroïne, Beth, sans être trop rébarbatives. Un fan du jeu pourra analyser les parties, un novice pourra simplement les lire sans comprendre entièrement la complexité de la stratégie en cours mais touchera du doigt la complexité du jeu et le don de Beth.
C'est finalement la destinée de Beth et comment elle l'affronte qui reste le thème majeur et accrocheur de ce livre. Une vie belle, tourmentée, dure parfois.
Je pense que je le relirais. Je ne saurais dire si sans avoir vu la série de Netflix, j'aurais apprécié autant. Mais je suis heureuse que cette série existe car, sans elle, je n'aurais peut-être jamais lu ce livre.
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Ce roman qui commence dans le Kentucky, en 1957, est basé sur un personnage principal, Elisabeth Harmon. Cette femme étonnante, initiée en cachette au jeu d'échecs par Mr Shaibel, le factotum de son orphelinat de Methuen mettra toute sa vie, son énergie, sa détermination à obtenir le titre de grand maître international d'échecs et de championne du monde. Mais cela ''est pas si simple, évidemment. Lisbeth, est donc d'abord élevé à l'orphelinat apres la mort de sa mère. Si c'est là qu'elle apprend à jouer pour tromper sa solitude et l'ennui, c'est aussi à ce moment-là qu'elle devient accro aux calmants distribué par la direction de l'orphelinat pour calmer les angoisses des enfants. Et cela deviendra, dès lors, sa bouée de secours chimique. Adoptée par Mrs Wheatley et son mari, Lisbeth va pouvoir vivre sa passion des échecs, étudier les parties des grands maitres, se confronter aux plus grands joueurs dans les tournois locaux et internationaux. Toutes ses relations, ses projets, sont dédiés à sa propre réussite. le stress, et les sorties avec Mrs Wheatley vont créer une autre addiction : l'alcool ! Alors, le talent ne suffit plus. Lisbeth va devoir se battre pour échapper à ce démon intérieur qui la détruit. Elle va devoir repenser sa vie, la dominer, et pouvoir avoir l'esprit clair afin de pouvoir espérer battre Borgov, le champion du monde russe.
Ce roman est passionnant, il est à l'image d'un échiquier. La vie de Lisbeth est comme ses ouvertures, la défense sicilienne, les attaques, les variantes, et les fins de parties : chaque moment à ses problèmes et ses solutions, ses victoires, ses parties nulles, ses abandons ou un roi qui se couche. Tout est rythmé par le temps de l'horloge. Les descriptions de parties sont un peu compliquées à suivre pour les non initiés, certainement. Mais le suspens que Tevis y met, fait monter la pression. On a alors l'impression de se retrouver devant l'échiquier, devant les problèmes de stratégies a développer.... Et on reprend notre respiration avec Lisbeth, épuisée ou heureuse après une victoire ou détruite après une défaite.
C'est un beau personnage, pas un canon de beauté (les joueurs d'échecs n'y accorde pas d'importance) mais un être solitaire, déterminé, qui cherche la perfection dans le jeu pour puiser ce qu'il y a de meilleur dans la vie. C'est un roman optimiste, qui montre l'âpreté du combat et les sacrifices nécessaires pour gagner, trouver le sens de sa vie. En tous cas, Lisbeth Harmon nous montre la voie : le gambit de la dame !
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Bien évidemment, comme beaucoup je pense, je me suis intéressée au Jeu de la dame grâce à son adaptation en série sur Netflix. L'ambiance était très bonne, la personnage principale assez cool, et lorsqu'une amie m'a appris qu'elle était en fait tirée d'un livre, je me suis rapidement jeté dessus.

Et qu'est-ce que je n'ai pas été déçue !

Le style d'écriture est extrêmement fluide et beau ; c'est sûrement grâce au traducteur qui a fait un super boulot, mais les émotions passent très bien, les scènes sont imagées, il y a pile le nombre d'informations qu'il faut sans que ça en fasse trop. C'est un très joli style que j'ai apprécié du début à la fin. Certains passages reflétaient énormément le détachement presque physique de Beth, et d'autres montraient très bien à quel point les émotions et les sensations étaient de trop. le besoin d'alcool, d'un cachet, etc.

La personnage principale, également, m'a beaucoup intrigué. Dire que j'ai été touché dans son ensemble serait mentir, mais je l'ai trouvé passionnante avec son intelligence bien présentée et sa passion dévorante pour les échecs. Ses mimiques étaient sous-entendues, sans en faire trop, et son arrogance m'a beaucoup plu ! Pour une fois qu'on retrouve toutes ces caractéritiques chez une femme et non chez un homme, c'est très rafrahcissant.

J'ai lu certains dire que les passages sur les échecs étaient ennuyants, mais ce n'est pas mon avis. J'ai trouvé la narration très bien, et malgré le fait que je comprenne les échecs je pense que ce n'était pas nécessaire pour comprendre les actions de Beth dans une partie ainsi que sa posture, tout nous le faisait comprendre. La tension était très bien maîtrisée, et j'ai lu ce livre en 2 jours tellement il m'a été impossible de le lâcher.

J'ai tout de même retiré 0,5 étoile pour un passage qui m'a dérangé, et qui s'explique peut-être par son époque mais qui n'est pas totalement excusable pour autant ; c'était un peu gratuit. Dans son enfance à l'institut, Beth se fait agresser sexuellement par une autre fille, avec qui elle devient ensuite amie. Elle ne le voulait pas, elle s'est faite forcer. Pourtant, ce passage ne revient jamais dans la suite : son amitié continue comme si ne rien n'était, et j'ai été un peu choqué de voir à quel point ça paraissait naturel.

Mais à part ça, dans l'ensemble ce livre a été un coup de coeur, ainsi qu'un excellent moment.
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Je commence mon billet en précisant, comme d'autres babeliotes, que je ne sais pas jouer aux échecs et que je n'ai pas vu la série sur Netflix ;-)
Et malgré cela ce livre a été un vrai coup de coeur pour moi!
Dans son orphelinat, la petite Beth Harmon découvre, alors qu'elle n'a que 8 ans, quelqu'un qui joue avec de drôles de pions.
Rapidement elle mémorise les déplacements des pièces, les stratégies, et commence vite à dépasser le joueur ;
Celui-ci lui permet de rencontrer d'autres joueurs et de faire quelques tournois dans le club local ;
Mais le règlement de l'orphelinat est strict, et Beth a outrepassé certaines règles, donc le verdict tombe, elle n'a plus le droit de sortir ni de jouer.
Ce n'est qu'à l'adolescence qu'elle reprendra les échecs et elle va littéralement avaler tous les livres qu'elle va trouver, mémoriser les parties, les ouvertures, les stratégies... Jusqu'à commencer des tournois contre des adultes.
Il faut savoir que le monde des échecs est un monde très masculin, pour ne pas dire macho, et Beth sera accueillie très froidement par ces hommes qui sont furieux d'être battus par une enfant.
Car Beth est une surdouée des échecs, elle vit échecs, elle rêve échecs, sa vie n'est que mémorisation et réflexion de parties d 'échecs.
Son but : être championne des USA, puis aller jouer à l'étranger...

Walter Tevis a bâti cette fiction probablement en se documentant sur la vie des grands champions tels que Karpov ou Kasparov.
Néanmoins cela reste très romanesque, on se prend d'affection pour cette enfant, puis cette adolescente, dont la vie tourne pratiquement exclusivement autour du jeu d'échecs.
On est impressionné par la réflexion nécessaire à ce niveau-là de jeu, l'anticipation des coups prenant parfois une heure complète de réflexion avant de déplacer un pion, et par la mémorisation de la place des pions sur l 'échiquier.
Bref c'est un vrai thriller que nous propose l'auteur, et j'ai eu bien du mal à devoir m'arrêter de lire chaque soir...
Si vous avez lu « Le joueur d'échecs » de Zweig, vous pressentez l'ambiance de ce livre et vous comprenez l'addiction que peut être le jeu d'échecs.
J'ai vu que Nabokov avait également écrit un roman sur ce thème , à découvrir donc pour rester encore un peu dans le "jeu de la dame"....
Et tout le monde assure que la série adaptée du roman est, elle aussi, formidable, donc...
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1957, Après la mort de ses parents, Beth Harmon est placée dans un orphelinat. Elle a 9 ans. Elle y fait la connaissance d'un vieil homme passionné d'échecs qui lui en explique les règles. Et Beth Harmon est de façon innée, un véritable génie de ce jeu. le problème, c'est que dans cet orphelinat, on « drogue » les enfants afin de les apaiser. Et Beth est aussi, très vite complètement accro, à ces « vitamines ».
Le livre raconte la vie de Beth. La découverte de son génie. Elle gagne trop facilement. Adolescente, puis adulte, elle montre très rapidement les étages de la gloire et de la renommée, jusqu'à jouer dans la cour des grands, celle des maîtres russes, qui dans les années 60 dominent les compétitions, sur fond de guerre froide. Mais est-elle à la hauteur ? N'a-t-elle pas grimpé trop vite l'échelle de la gloire ?
J'ai lu ce livre car j'avais entendu parler de la série, et que plusieurs critiques vantaient le roman de Walter Tevis. J'avais lu l'arnaqueur et l'oiseau moqueur du même auteur. Deux romans différents mais passionnants. Et bien, pour le coup, c'est encore mieux !
D'abord, il ne faut pas s'y connaître en échecs pour rentrer dans l'histoire. Je n'y connais rien, et même si toute la trame du roman tourne autour de ce jeu, on rentre dans l'intrigue sans difficultés. Car, si ce livre parle d'échecs, il traite avant tout d'un parcours de vie. C'est aussi un roman d'apprentissage, où l'on voit ce prodige se confronter à la vie réelle, à l'amour, à l'amitié et aux drogues.
On rentre dans le livre très facilement. Les chapitres sont courts, le style est dynamique et fluide. Aucune longueur, aucun paragraphe de trop qui fait traîner l'intrigue. Aucune digression inutile qui parasiterait l'action. Walter Tevis va a l'essentiel.
On est pris dans l'histoire et dans les méandres psychologiques de l'héroïne et on a du mal à lâcher le livre car, paradoxalement, il y a un vrai suspense. Va-t-elle s'en sortir ? de ses confrontations, de ses tournois, de ses relations, de ses addictions ? Beth Harmon est attachante, car viscéralement humaine. Malgré son génie, à cause de son génie, elle doit se battre sur tous les fronts de la vie.
Roman que je met dans ma bibliothèque idéale !!
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La série à succès « le jeu de la reine » est adaptée de ce livre de Walter Tevis.
La série que j'ai vu en premier était passionnante et le livre « The queen's gambit » (en version originale) l'est tout autant voire plus.
Lisbeth, jeune orpheline, découvre par hasard les échecs, sans encouragement des adultes et conçoit une véritable passion pour ce jeu.
Après l'épisode des pilules vertes, cette drogue que l'orphelinat distribue à ses pensionnaires pour les calmer, on lui interdit l'accès à ce jeu jusqu'à ce qu'elle soit adoptée et qu'elle développe une véritable complicité avec sa mère adoptive qui l'accompagnera sur les tournois.
La dépendance à la drogue ne la quittera pas pendant toute son ascension vers le meilleur niveau mondial et elle tombera même dans l'alcoolisme.
Cette progression dans les défis auxquels se confronte Beth forme l'intrigue générale du roman et se superpose au suspens que l'auteur parvient à renouveler à chaque partie.
Il nous fait en effet vivre les choix d'ouverture dont les coups sont décrits à chaque fois sous une forme littéraire (sans notation purement mathématique) et la progression des parties avec là réactions des adversaires et les pensées de Beth. Cela donne même l'impression (sans que cela ait été vérifié formellement) que les parties pourraient être reconstituées complètement à partir du texte.
L'histoire est prenante jusqu'au bout même si la fin n'est pas une surprise, mais le talent de l'auteur fait qu'on est constamment curieux des réactions des protagonistes et de la manière dont les victoires seront acquises.
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Je ne fais pas partie des 200 millions d'abonnés à Netflix et pourtant impossible de passer à côté d'articles faisant l'éloge de la série télévisée le jeu de la dame. Alors, histoire de m'en faire une idée, j'ai choisi d'attaquer le morceau par l'angle du roman.
Conquise par ma lecture, j'avoue qu'il est possible que je craque pour la version Blue ray pour voir, cette fois de mes propres yeux, Mademoiselle Beth Harmon mener ses combats, d'une main de fer dans un gant de fragilité.

Pitch (4ème de couv):
"Kentucky, 1957. A la mort de sa mère, Beth Harmon, huit ans, est placée dans un orphelinat où l'on donne aux enfants des "vitamines" censées les apaiser. C'est là qu'elle découvre, grâce à un vieux gardien passionné, le jeu qui changera sa vie: les échecs. Dotée d'un talent prodigieux, Beth commence à gagner vite, trop vite, trop facilement. La nuit, dans son lit, elle rejoue les parties en regardant le plafond où les pièces se bousculent à un rythme effréné. Mais aux pièges de l'échiquier viennent s'ajouter les dangers des drogues et de l'alcool. Entre la pression des grands tournois et les méandres de l'addiction, Beth découvre que génie et folie vont souvent de pair."

Dans un premier temps, j'ai presque cru qu'il s'agissait d'un conte pour enfant: la malheureuse orpheline qui va découvrir la magie du jeu d'échec, se faire adopter par une belle-mère (dépressive?) et conquérir le monde par le seul pouvoir de son intelligence.
Mais c'était sans compter sur l'addiction de Beth pour les anxiolytiques et l'alcool qui menacent de la faire sombrer définitivement. Pas vraiment du Disney en fin de compte!

Ce roman est du grand divertissement, effectivement très visuel dans l'écriture, porté par une héroïne à la fois terriblement forte et terriblement fragile. Et si, comme moi, vous ne comprenez rien au échecs et que de grands passages de stratégie vous laisseront un brin perdus, ce n'est pas tant la place précise des pièces sur l'échiquier qui importe mais les émotions qui galvanisent ou paralysent Beth dans ces combats, certes contre les meilleurs joueurs (Russes notamment) mais avant tout dans celui qu'elle mène contre elle-même. La pression de ce jeu martial, l'ambition de battre les meilleurs finissent par avoir raison de sa santé physique et psychologique, l'amenant presque à la rupture.

J'ai vraiment pris plaisir à lire ce roman même si la fin… m'a laissé sur ma faim!
Walter Tavis n'étant plus de ce monde, le lecteur n'a plus le choix que d'inventer la suite de l'histoire de Beth. Perso j'ai choisi mon camp: l'autodestruction de la prodige dans une grande scène finale tragique. le Noir, toujours.
Lien : https://unlivredansmabaignoi..
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T H E Q U E E N ' S G A M B I T ♟️

J'ai terminé le roman le Jeu de la dame de Walter Tevis, que je ne pense pas avoir à présenter.

J'avais totalement adoré la série, les décors, Beth, la musique, tout, et pourtant je ne sais pas jouer aux échecs. J'ai totalement adoré le livre, dont est adapté mot pour mot (sauf une ou deux libertés, je crois) The Queen's Gambit. J'ai même peut-être préféré la série, tant l'image est belle et décuple le ressenti de Beth.

Je suis triste que Beth Harmon n'existe pas vraiment, j'aurais adoré en savoir plus sur elle.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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