Trois adolescents se retrouvent prisonniers dans un zoo, alors qu'un violent orage créé une panne d'électricité et des dommages aux installations, permettant ainsi aux animaux de circuler librement. Les trois jeunes devront affronter leur peur et faire preuve d'ingéniosité pour sortir vivant de cette aventure.
Si le début du roman est plutôt long et peu intéressant, la deuxième partie est plus axée sur l'aventure et le suspense. Un des personnages est peu réaliste, puisque le garçon est toujours en train de blaguer, même dans les moments de terreur (un peu comme les personnages de Bruce Willis qui frôlent la mort mais sortent une blague en même temps). le langage est un peu difficile à saisir, car c'est un mélange entre expressions québécoises et expressions françaises.
Commenter  J’apprécie         80
« Tu ne comptais quand même pas rester à traîner tout l’été en ville avec tes amis lâche-nous» (prononcer le dernier mot avec une pointe de dégoût à peine déguisée). Voilà comment et pourquoi je m’étais retrouvé dans cet avion. Ah, non, j’oubliais aussi le fameux coup final, le truc qui achèverait n’importe qui de sensé : « Voir du pays ne te fera pas de mal. Et tu as ta famille, tes origines là-bas, ne l’oublie pas! » Bien sûr, la famille, dans le genre l’ex-beau-frère de mon arrière-tante par alliance! Génial! Fantastique! J’avais une de ces hâtes d’arriver! Vous pouvez l’imaginer... Et côté origines? Tu m’en diras tant! Made in France par ma mère, vaguement Italien par mes ancêtres paternels et Québécois d’adoption! Vous voyez le topo?
Le regard perdu dans la masse nuageuse, mes yeux suivaient machinalement la frange éclatante qui bordait les nuages, abrupte comme une falaise, laissant parfois transparaître, bien plus bas, le ruban bleu du fleuve à travers le hublot. Hier j’avais eu seize ans, et hier je ne savais pas encore ce qui m’attendait, ce qui venait vers moi à pas de loup – c’est le cas de le dire – pensant comme vous tous que les catastrophes n’arrivaient qu’aux autres et que certaines tragédies n’étaient destinées qu’aux acteurs ratés. Et pourtant...