En démarrant l'écoute de
Labyrinthes de
Franck Thilliez, j'ai découvert qu'il s'agissait du troisième et dernier tome d'une trilogie. Damned. Déjà, je déteste prendre une série en cours, mais là c'est encore pire, je commençais par la fin ! Bon heureusement, Nathalie de Mes lectures du dimanche m' a rassurée en me disant que j'allais réussir à raccrocher les wagons.
Franck Thilliez est un auteur de référence dans le milieu du polar. Et je connais quelques fans. J'ai moi-même lu quelques-uns de ses livres, mais malheureusement ni
le manuscrit inachevé ni
Il était deux fois. Mais tant pis pour
le manuscrit inachevé et
Il était deux fois j'allais passer directement au dernier tome #rebelle
Un homme dont le visage a été défoncé à coups de tisonnier a été retrouvé dans un chalet des Vosges. A côté de lui, se trouvait une femme qui a pu raconter son histoire avant de perdre la mémoire. le psychiatre ayant recueilli le témoignage va le confier à Camille
Nijinski l'inspectrice en charge de l'enquête. Son récit va mettre en scène une journaliste, une psychiatre une kidnappée, une romancière et une dernière femme qui entrera en scène pour le final.
Choisir de découvrir
Labyrinthes en audio était peut-être la solution idéale pour moi. D'abord la comédienne Léovanie Raux est une lectrice parfaite pour cette histoire, je me suis immergée immédiatement dans les histoires de chacune des femmes, racontées par le psychiatre. Pourquoi pour moi ? Parce que je suis sûre que je n'aurais pas pris plaisir à lire ce roman parce que je n'aime pas les polars français (au cas où vous ne le sauriez pas, hein !). Mais l'écoute, ce n'est pas pareil. Parce que j'aime que l'on me raconte des histoires et j'ai bien aimé celle de
Labyrinthes, enfin celles des femmes de
Labyrinthes.
Les thèmes abordés sont nombreux, comme l'art, l'hypersensibilité aux champs électromagnétiques, l'isolement, les violences physiques et psychologiques, mais surtout la mémoire. le fil conducteur étant ces
labyrinthes. J'ai bien aimé l'histoire de la kidnappée qui m'a complètement happée.
Je pense être passée à côté de choses intéressantes mais cela n'a pas perturbé ma lecture. Peut-être que je me serais fait moins facilement avoir par
Franck Thilliez qui s'est bien moquée de moi. J'ai bien eu quelques doutes, mais franchement, je n'avais pas les bonnes clefs et pas les bonnes serrures pour accéder au dénouement avant qu'il ne me soit dévoilé. Tant pis, on ne peut pas être
Sherlock Holmes à tous les coups. Ce roman est un sacré tour de force en tout cas. Et oui, bon, j'avoue, pour un polar français, c'est plutôt pas mal… Mais je ne le répéterai pas.
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