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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je voulais un petit livre léger pas prise de tête. Et là je vois ce titre qui m'amuse, ce livre emprunté par ma fille aînée. Allez hop, je prends, en plus cette maison d'édition - Scripto - pour "jeunes" est bien....
Le livre a rempli mes demandes : drôle et émouvant, il traite des vieux schnocks (qui refusent les termes de "seniors") qui en ont marre d'être ignorés par la société.
Sujet d'actualité.....
Un petit côté "les vieux fourneaux". Avec en plus de nos 4 personnages haut en couleur, un gamin de 3e, Jules, en rupture, qui va se coltiner ces 4 "vieux". Et là on compatit !
Franchement j'ai ri. A un moment j'ai été émue....
Il se lit vite. Idéal pour le public visé (fin collège).

Le livre s'ouvre sur une citation que j'ai adorée : "Ce n'est pas parce qu'on a un pied dans la tombe qu'on doit se laisser marcher sur l'autre" F. Mauriac
D'actualité n'est-ce pas ???
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Un vrai feel-good book, hilarant et décalé et parfait pour passer un bon moment avec cette bande de seniors rebelles dans le même esprit que la série bd des « vieux fourneaux » dépeint par Wilfrid Lupano, qui incarnent un optimisme sans faille rempli de valeurs de solidarité. Les situations s'enchaînent et la lecture se fait sans un souffle à travers deux fou-rires. Sont pointés bien sur à travers ce gang de « vieux schnocks », les travers de la société de consommation, la solitude des personnes âgées, la nécessité de créer des passerelles intergenerationnelles.
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Alors que Rose-Aimée marchait dans la rue, un « jeune à capuche » lui arrache son sac à main. Solidarité générationnelle oblige, trois autres « petits vieux » témoins de la scène lui prêtent main forte : il s'agit du gentil Espagnol Alfonso, de Gisèle et de Victor. En faisant connaissance, ils se rendent compte qu'ils sont seuls et décident de se lier d'amitié.

Comme ils ont de fortes convictions et que leur âge leur permet encore de bouger, ils n'hésitent pas à transgresser les règles pour dénoncer le consumérisme à tout va et les méthodes marketing douteuses employées par certaines enseignes pour faire vendre.
C'est officiel : Alfonso, Rose-Aimée, Victor et Gisèle forment le Gang des Vieux Schnocks.
Et le Gang va sévir, notamment en mettant tout en oeuvre pour choper le jeune à capuche qui a osé tirer le sac de la vieille...

L'esprit, l'humour et la fraîcheur du roman m'ont séduite ; les relations intra et intergénérationnelles ne sont pas trop abordées en littérature ado. L'histoire manque un peu de réalisme mais j'avoue avoir passé un bon moment et je n'hésiterai pas à présenter ce livre au prochain comité ado de la médiathèque !

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Il y a les Vieux Fourneaux en BD et il y a le Gang des Vieux Schnocks en littérature jeunesse. Il est composé de Papi Ferraille, un exilé de la guerre civile espagnole, Gisèle, retraitée de la coiffure très à cheval sur la politesse et les principes, Victor qui tague les affiches publicitaires avec ironie et Rose-Aimée, délicieuse vieille demoiselle à la santé fragile. C'est suite à l'agression de celle-ci par un « yeune à capouche » que les quatre vieux se sont rencontrés et ne se quittent plus. Objectif numéro un : continuer à mener des actions contre cette société anti-vieux qui leur laisse à peine les moyens de survivre. Objectif numéro un bis : donner une bonne leçon au jeune agresseur qui, c'est sûr, reviendra chez Rose-Aimée se servir puisqu'il a volé ses clés. Oui mais voilà, le petit jeune à capuche qui débarque effectivement chez Rose-Aimée est un jeune ado paumé, en rupture scolaire, bien près de devenir un délinquant. Sa jeune mère célibataire, trop occupée à gagner de quoi vivre, le croit naïvement dans le droit chemin. Alors le quatuor de vieux schnocks se met en devoir d'occuper Jules pour qu'à la fois il paie sa dette à Rose-Aimée et obtienne son brevet des collèges. En attendant la fin de l'année scolaire, il y aura du travail, de la mécanique sur 4L, de la vaisselle, du travail, des moelleux au chocolat faits maison, le chien Youki, des règles de politesse, du travail, du travail et… beaucoup de tendresse.

De Florence Thinard, je connaissais déjà Un boulot d'enfer, où j'avais déjà apprécié l'humour et la tendresse de l'autrice sur un sujet difficile. On les retrouve ici, avec plus de légèreté mais les thèmes de la société de consommation, du rejet des vieilles personnes, de la précarité sont bien présents, et bien sûr les rencontres inter-générationnelles qui mettent du baume au coeur. La citation épigraphe m'a déjà fait rire, et pourtant on ne peut pas dire que son auteur soit un grand comique en littérature : « Ce n'est pas parce qu'on a un pied dans la tombe qu'on doit se laisser marcher sur l'autre. » (François Mauriac) Tout est dit, n'est-ce pas ?
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Voilà un livre où l'on rit de bon coeur tant les situations et les dialogues sont drôles et bien sentis ! J'ai beaucoup pensé à la BD des "Vieux fourneaux" à travers la critique de la société dans laquelle on vit, la place des personnes âgées, et tout le positif qu'il y a à tirer des contacts et échanges avec les jeunes générations. L'expédition vengeresse envers un jeune "délinquant" prend un tour amusant quand les quatre papis et mamies se mettent en tête de lui faire passer son brevet (il est déscolarisé) et de jouer les entremetteurs avec une jeune fille bien sous tout rapport, avec qui il n'avait a priori aucune chance. J'ai beaucoup ri et même versé une larme à la fin, car l'auteur nous fait passer par tous les sentiments.
C'est ma documentaliste qui est à l'origine de cette découverte car nous recevons Florence Thinard au mois de février : je vais donc donner le livre à lire à mes 6e. Et là... j'ai un doute, je me demande s'ils sauront l'apprécier autant que moi car c'est une classe d'un niveau assez faible. Peut-être l'occasion pour que les parents s'y mettent et le lisent avec eux ?
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Un très bon roman de littérature jeunesse drôle et émouvant à la fois. Un groupe de petits vieux se retrouve après l'agression de Rose-Aimée pour former le Gang des Vieux Schnocks et semer la terreur dans le quartier. Ils retrouvent l'agresseur, Jules, un adolescent un peu perdu qu'ils vont remettre sur le droit chemin.
Un roman léger, plein d'humour et de bonne humeur et bien ficelé. Florence Thinard a une plume très agréable à lire et ses personnages sont très fouillés et si attachants (Gisèle, Poudre de riz, Papi Ferraille, l'Artiste). J'ai passé un très bon moment de lecture.

Challenge Multi-Défis 2021
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Trois mots pour définir ce livre d'aventures : Intergénérationnel - Humour - Emotions. Et voici le Club des Cinq d'Enid Blyton revisité à la sauce de Florence Thinard, avec notre G.V.S. ( le Gang des Vieux Schnocks) au complet : Papi Ferraille, le vieux Républicain espagnol, génie en mécanique qui roule les RRRRR comme l'eau sur les galets des gaves des Pyrénées, Victor, l'Artiste peintre qui détourne les images murales et les mots pour en faire de superbes affiches contestataires, la très colorée Gisèle dont le sac déborde toujours de petites (et consistantes !) gourmandises, la douce, fragile et généreuse Rose-Aimée et Youki son petit ratier.
Il a suffi qu'un jeune à capuche, un adolescent un peu paumé pris au piège par le petit caïd du quartier, se retrouve acculé à agresser des vieilles dames pour que naisse ce G.V.S.
Quand Jules bouscule Rose-Aimée pour lui voler son sac il ne se doute pas que sa vie prend à ce moment-là un virage à 180 degrés! Intégré malgré lui au G.V.S. le voilà propulsé dans les aventures d'un monde dont il se pensait exclu : les études, la générosité, l'entraide, le partage, les efforts, l'amitié, le pardon, l'amour.
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Charmant/ Doux/ Amusant.

« Papi Ferraille, Victor, Gisèle et Rose-Aimée décident de fonder le gang des vieux schnocks suite à l'agression subie par cette dernière. En attendant de pouvoir donner une leçon salée à ce jeune à capuche, le gang décide de s'entraîner. Affiches publicitaires, le boucher, ..., tout le quartier va se mettre à trembler. »

A dévorer dans une authentique 4L.
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La vie de Jules, collégien exclu du collège, menacé par un truand notoire qui menace sa mère si il ne travaille pas pour lui, change du jour au lendemain : après avoir agressé une vieille dame pour son sac, il est pisté, puni puis pris en main par le "gang des vieux schnocks", 4 personnes âgées alliées depuis peu contre la surconsommation, la publicité abusive...
Des bons sentiments, une pincée d'humour, c'est léger, c'est frais, c'est du feel-good tranquille pour l'été.
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Durant le premier tiers du livre, je me suis demandé quelle était la nature du piège qui m'était présenté, progressant à reculons, et tout en sachant que je n'en ferai rien, je songeai à arrêter là ma lecture.

Le hasard de la vie, celui de la rue, font se rencontrer quatre seniors : Gisèle et sa gourmandise trahie par sa silhouette, Rose-Aimée "vieille fille décrépite" et son seul amour, Youki son cabot galeux, Papi Ferraille l'espagnol exilé haut en couleurs, et Victor le maître faussaire tagueur de réclames.
L'histoire s'étire d'exagérations fantaisistes en situations cocasses, aux ficelles de plus en plus énormes -–des boules puantes à l'attaque du vigile du supermarché— jusqu'à la page 67, épisode de la bouteille de champagne qu'ils dégustent ensemble.

Comme si les bulles leur avaient apporté la légèreté tant attendue, tout autant que le peps intelligent, signes de renouveau !

Première surprise : décisions personnelles enfin conformes à leur situation;
Second coup de théâtre : rencontre décisive du GVS avec de jeunes tagueurs;
Enfin, réel miracle d'ingéniosité, en l'espace de dix pages, le roman se remet à l'endroit, et, de ce fait, introduit astucieusement son véritable sujet : l'apparition dans leur vie, de Jules l'ado !

Les deux-tiers suivants se dévorent, entre humour léger, féroce, décapant voire déjanté, tendresse hésitante puis affirmée bien que rarement mentionnée, connivence implicite entre générations, qui sauront peu à peu donner et redonner confiance à tous, confiance en les êtres, en la vie, jusqu'au rachat salvateur; et, enfin sur des rails stabilisés, prélude à de nouveaux départs.

Ce roman est une ode, autant dédiée aux adultes qu'aux ados. Et chacun le verra selon l'âge de son coeur, de son esprit … ou de ses artères. ;-)

Quoi qu'il en soit, bienheureux ceux qui, comme moi, surpassant leurs velléités d'abandon, ont su poursuivre leur lecture !
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