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Qu'est-ce qui m'a attiré quand j'ai choisi ce livre en librairie ? Découvrir un auteur croate, la 4° de couverture .... et la recherche de surprise ..... Et ça en fut une ! Roman drôle, burlesque, loufoque .... Comment ne pas suivre Jozo Aspic et ses quatre fils, vieux garçons, vivant seuls dans un village de montagne isolé, sans payer d'électricité, armés jusqu'aux dents .... quand l'un d'eux décide de quitter le village à la recherche d'une femme, pour la cuisine, le ménage, le sexe .... s'en suit une aventure rocambolesque. J'ai vraiment aimé !
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Quel bonheur !! Dès les premières pages, l'assurance de se voir embarquée dans l'un de ces voyages uniques dont on apprécie chaque minute, sorte de gémellité de l'âme qui fait que l'on apprécie chaque ligne du texte tout en appréhendant, forcément, d'en voir arriver la fin. Car rares sont ces auteurs originaux, pétillants et gorgés d'humour dont on se sent si proche que l'on voudrait pouvoir se lover dans leurs écrits jusqu'à plus soif !! Merci donc à Mr Daniel, Pennac, Fred Fargas, Boris Vian, J-P Dubois, Maurizio de Giovanni, Victor Guilbert et Mr Tomic pour ces moments fantaisistes et hors du temps !
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Au fin fond de la Dalmatie vivent Jozo Aspic et ses quatre fils, des affreux, sales mais pas méchants et finalement très attendrissants. Les femmes qui graviteront autour d'eux ne sont pas en reste.
Il y a évidemment une vraie crapule qui sera bien sûr punie et une bonne action sera récompensée.
C'est hénaurme, déjanté, jubilatoire et ça fait un bien fou.
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Alerte coup de coeur! @madametapioca merci pour ton retour de lecture si enthousiaste qui m'a permis de découvrir cet excellent roman de l'auteur croate Ante Tomić! Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas éclaté de rire en lisant au point d'en faire couler le mascara !! J'ai adoré cette histoire complètement barrée d'un père, Jozo Aspic et ses quatre fils qui vivent reclus dans un hameau perché au fin fond de la Dalmatie. Sans foi ni loi si ce ne sont les leurs. Jusqu'au jour où le fils aîné, Kresimir, décide de partir à la conquête d'une femme. Commence alors un rocambolesque périple aussi déjanté que loufoque aux rebondissements et rencontres improbables.
Les dialogues claquent et les répliques fusent tout au long de ce récit où l'on ne s'ennuie pas une minute! Les personnages sont tous excellents et l'on se prend à croire à cette histoire foutraque traduite du croate par Marko Despot.
Partez à la rencontre de cette famille de dinguos, je vous assure que vous passerez un fabuleux moment. EXCELLENT!
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Jozo Aspic vit à la Combe aux Aspics, hameau loin de tout, dans les montagnes, avec sa femme Zora, et leur quatre fils, Krešimir, Branimir, Zvonimir et Domagoj. Tout le monde a quitté ce lieu pour aller en ville sauf eux. Jozo n'a jamais voulu partir. Zora ne le lui a jamais pardonné. le jour de sa mort, elle a un ultime mot d'amour pour lui "Tu es une merde". Il reste seul avec ses fils, avec qui l'amour et le respect sont à peu près du même niveau qu'avec sa défunte épouse, la testostérone en plus.

Et donc, cet homme et ses quatre fils vivent en autarcie. La loi, c'est eux. Ils se foutent totalement du reste, tout ce qu'ils veulent c'est vivre sur leur bout de territoire avec leurs propres règles et qu'on ne leur parle pas de factures d'électricité au risque d'essuyer des tirs de kalachnikov. Une vraie tribu de cinglés enragés, armés jusqu'aux dents.

Seulement voilà, depuis que la mère n'est plus là, plus rien ne va dans la maison. La vaisselle est sale, la maison est sale, la couture n'est pas faite correctement et la nourriture est infecte : variantes de polenta à tous les repas. le curé leur conseille une femme dans la maison, pour redresser la situation ménagère. Et voilà donc l'aîné, Krešimir, qui part à la ville en quête d'une femme, mais pas n'importe laquelle. Il veut Lovorka, rencontrée "quelques" années plus tôt.

Ça devient la quête du Graal, la recherche de la perle rare, presque une affaire d'état, en tout cas l'affaire des anciens combattants. Ça tourne à la guérilla urbaine et c'est d'une telle drôlerie par moments ! j'ai beaucoup ri.
Je suppose que pour qui connaît bien la Croatie cette histoire prend une autre dimension. Car d'un côté, la police corrompue et tortionnaire est ridiculisée ainsi qu'une bande de néo-nazis, quand par ailleurs on voit des anciens combattants de la guerre contre la Serbie toujours prêts à donner l'assaut pour une bonne cause, surtout si c'est pour un frère d'armes. Et que dire de certains endroits qui sont inconnus de tous, telle la Combe aux Aspics ? Quant à Jozo, le père, soit c'est le timbré en chef genre prêcheur fou, soit c'est un vil manipulateur qui déteste les femmes et veut garder ses fils pour lui tout seul. D'ailleurs il déteste absolument tout le monde.

On suit les péripéties de ce petit monde un peu en dehors du monde et on a une galerie de personnages tous plus bizarres et réjouissants les uns que les autres. Tumultueux, désopilant et déjanté, ça va à cent à l'heure, on ne s'ennuie jamais.

Joyeusement iconoclaste et délicieusement irrévérencieux, ce roman croate est une énorme bulle d'oxygène, une bouffée de gaz hilarant. Car bien qu'il y ait parfois beaucoup de violence, c'est d'une drôlerie incroyable, c'est enthousiasmant et lumineux. Dans l'ensemble très réjouissant, et, pour ceux qui pensent que l'homme est le chef de famille, on voit bien que les femmes en sont le moteur et la clé de voûte.

À peine avais-je terminé ce roman que les personnages truculents de cette espèce de Horde sauvage mâtinée de O.K. Corral déjanté sauce croate ont commencé à me manquer. J'ai vraiment adoré cette histoire de fous qui m'a provoqué quelques fous rires inextinguibles.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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Je ne connaissais de la littérature croate que l'excellent Jurica Pavičić, mais j'avais envie d'approfondir un peu la question et, comme il n'y a pas de hasard, je suis tombée sur ce titre qui m'a immédiatement interpellée.
En une journée de pluie, j'ai dévoré ce petit roman qui s'est révélé un vrai bijou. Si on est en Dalmatie, point ici d'adorables chiots mais 5 hommes, sauvages, sans loi (mais avec un peu de foi quand même), à qui il ne faut pas chercher de noises. Depuis la mort de l'épouse et mère, ils vivent seuls, en autarcie, dans un village devenu fantôme, sans voisin, sans famille, sans lien avec l'extérieur. Cette existence leur convient fort bien et ils ne manifestent aucune envie d'aller voir ailleurs si l'herbe est verte, jusqu'au jour où, lassé des expériences culinaires du père, exclusivement centrées sur la polenta et du bazar ambiant, Kresimir, le fils aîné, décrète qu'une présence féminine serait plus qu'utile. Il va donc se dévouer et partir à la ville (Split) en quête d'une épouse, au grand dam de sa fratrie et de son paternel. Au final, il ne va pas trouver que cela au cours de son périple !

S'il est une émotion très culturelle et difficilement partageable, c'est l'humour, qui suppose une connivence référentielle avec le lecteur. C'est également une chose très difficile à traduire et j'avoue que Marko Despot relève le pari avec brio, car honnêtement, on rit à chaque page, ou presque !

Les titres et introductions des chapitres sont des pépites qui donnent le ton et le développement dépasse souvent les annonces en situations cocasses. L'auteur nous offre une vraie comédie où, derrière le rire provoqué par des sentiments universels, il aborde des questions de société : l'après-indépendance, le sort des anciens combattants, la difficulté de se reconstruire, les relations amoureuses… mais toujours avec légèreté, pétillance et drôlerie.
On verrait bien Bud spencer et Terence Hill tenir les rôles principaux entre castagnes, bonne bouffe et bonne humeur.
En ces temps tristounets, je ne peux que recommander
+++ ce moment de jubilation littéraire !
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Humour et aventures délirantes sont au programme de ce petit roman croate extrêmement savoureux. Ce concentré de bonne humeur n'a pas d'autre prétention que d'amuser la galerie (mais il est loin d'être idiot) avec des personnages hauts en couleur et des situations rocambolesques. Un très bon moment de lecture et de détente !
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Faire rire avec de la bonne littérature est certainement l'exercice le plus difficile. L'écrivain A.Tomic s'y essaie dans le registre du roman farfelu avec ce qu'il faut de personnages extravagants et de situations cocasses.
Pour mettre toutes les chances de son côté il emploie de bonnes vieilles ficelles : les hommes ne sont pas futés surtout s'ils sont des vieux garçons de la campagne, les filles sont plus fines et plus délurées, les flics bien obtus, les héros sont des truands sympathiques.
Ajoutons un peu d'esprit du temps avec un couple homo, des idiots d'extrême droite, des chaines d'infos qui racontent n'importe quoi et normalement la sauce devrait prendre.
Effectivement on ne s'ennuie pas à la lecture des improbables aventures de la famille Aspic qui sont en fait parfaitement prévisibles mais avec un peu de folie pour égarer le lecteur consentant qui cherche juste à se distraire un moment.
Roman idéal pour un court voyage en train ou en avion, il sera vite lu, sans déplaisir, et aussi vite oublié.
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Lecture sous influence revendiquée !
Les chroniques de @madame.tapioca et @jiemde concernant "miracle à la combe aux aspics" m'ont intriguée donc je me suis procurée ce roman .
Et bien non @madame.tapioca je ne réclamerai pas un remboursement �r j'ai adoré ! C'est complètement barré, foutraque. L'histoire est totalement improbable, burlesque, excessive, les personnages quoique bourrus, violents, sont attachants et le ton ... Bref pendant quelques heures, j'ai été immergée dans le pierrier et j'evitais les rafales de kalac 🤣 une vraie déconnexion !
Si tu aimes le décalé.

Traduction : Markov Despot
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Dans la catégorie foutraque, la prose ici présente se pose là. L'on pourrait ergoter sur le bon ou le mauvais goût, il n'y a pas de limites à fixer au nom d'un ordre moral quelconque. La fiction peut s'autoriser moult dérapages, la réalité s'autorise bien des horreurs quotidiennes, les montrent par pur voyeurisme, alors pourquoi pas faire exister une famille croate dans la campagne profonde, des culs-terreux dont on pourrait retrouver les cousins dans nos campagnes françaises, mal dégrossis, vulgaires, sales et violents, ce qui est plus embêtant. Ceci dit, si vous les laissez tranquille, ils ne vous agresseront pas, si vous ne les obligez pas à payer l'électricité, ils ne vous séquestreront pas. Les garçons veulent prendre femme, mais ne savent pas comment ça marche, on peut les comprendre, même quand on est censé le savoir, on a des problèmes. Ils trouvent, ou plus exactement, elles les trouvent, aussi improbables qu'eux, les femmes pratiquant les sports de combat, enivrées par l'odeur de la poudre, à la sexualité débridée. Les liens entre le serbe Kusturica et le croate sont évidents même s'il est fait mention de la guerre contre la Serbie, ennemi patenté. Les conventions sociales sont une vue de l'esprit, seul l'amour est une donnée permanente. La forme qu'il prend peut être discutée, il est passionné, et c'est ce qui compte. Un clin d'oeil du côté de Tom Sharpe, de Tom Robbins, dans une autre culture de l'absurde, ils se retrouvent sans un élan de générosité narrative dont on sort ragaillardi dans une période bien triste, mortifère et donneuse de leçons.
A lire
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