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Marko Despot (Traducteur)
EAN : 9782882508331
190 pages
Noir sur blanc (09/03/2023)
3.64/5   52 notes
Résumé :
"Un homme sans moustache est un homme sans âme" , écrivait Confucius.
L'arrière-pays dalmate, son maquis, sa pierraille et son village, Smiljevo, avec ses deux mille habitants, son auberge, son église, son école primaire, son bureau de poste et ses deux épiceries. On y trouve une veuve joyeuse, un prêtre timide, alcoolique repenti, un épicier amateur de feuilletons mexicains, un général de l'armée croate, un émigré ayant fait fortune en Allemagne, un ivrogne... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Don Camillo, version croate.
L'action ne se situe pas à Brescello, village et lieu de tournage du célèbre curé, parodié plus tard par Don Patillo (ma culture Pub des années 80), mais Smiljevo, à ne prononcer qu'enrhumé en se mouchant, un sympathique bourg, aux habitants aussi rocailleux que le maquis de la Dalmatie.
Cette région, popularisée par une race de chiens sapés comme des vaches normandes aux portées pléthoriques, abrite ce village un peu replié sur lui-même, dont les habitants s'unissent, parfois, et se pourrissent la vie, plus souvent, autour des trois E : Ecole, Eglise, Epicerie. La vitrine de l'épicerie étant comme souvent dans les petits patelins, la tenue de camouflage d'un bon vieux bistrot dont le zinc tient par les coudes des habitués.
Don Stipan, le jeune curé du village, muté sur place pour une trop forte appétence au vin de messe, est harcelé par une paroissienne qui aimerait bien le défroquer ou le désoutaner. D'une tentation de Christ à l'autre pour un ex-futur alcoolique pas vraiment anonyme.
Les autres brebis égarées du village ne sont pas galeuses mais les ouailles sont gouailleuses avec un épicier féru de de feuilletons mexicains, un poète incompris qui compose des haikus solaires, un ivrogne échappé d'un film d'Audiard, un enfant du pays revenu riche d'Allemagne avec une Mercedes et une fille attirée par l'idiot du village et un Ministre de la défense (surtout de ses intérêts) qui coordonne quelques manoeuvres militaires et sentimentales.
Bienvenue dans l'univers d'Ante Tomic, découvert l'année dernière avec son irrésistible « Miracle à la tombe des Aspics » dont je ne peux que conseiller la dégustation. « Qu'est-ce qu'un homme sans moustache ? » est son premier roman et si je l'ai trouvé moins abouti, cette satire légère post-guerre des Balkans, est néanmoins d'une extrême drôlerie. Comme souvent dans les premiers romans, j'ai cru sentir que l'auteur cherchait encore un peu son style au détriment du récit; Cela part un peu dans tous les sens mais le lecteur ne risque ici qu'une chose: une overdose d'humour.
L'auteur s'y moque du machisme un peu archaïque de ses congénères, d'une église à la foi et au foie malades, d'une armée valeureuse mais un peu artisanale, et de l'occupation principale des villageois : le commérage.
Quel plaisir aussi de retrouver ces têtes de chapitre à la Cervantes, qui font la réclame de la suite des évènements comme des camelots cyniques. Quelques exemples pour la route…cabossée :
« Chapitre 1 – Dans lequel nous faisons la connaissance de cette charmante bourgade où les plus chanceux se grattent l'oreille avec une clé de Mercedes, et ceux qui le sont moins avec la tête rouge d'une allumette. »
« Chapitre 5 – Dans lequel, Dieu me pardonne, le curé rend l'âme sans mourir vraiment, alors qu'il aurait préféré disparaître. »
« Chapitre 14 – Où les ministres mangent de la tête d'agneau, les généraux des flageolets, et les simples soldats… je ne vous dirai pas quoi. »
Quant au titre, il fait référence à Confucius, qui écrivit, en se frisant la moustache, qu'un homme sans moustache était un homme sans âme. Face à un tel enjeu de société, j'ai voulu approfondir le sujet, au péril de ma virilité.
J'ai ainsi appris que Tchekhov, moustachu, avait écrit de façon pas très élégante qu'un homme sans moustache, c'est comme une femme avec une moustache...
Maupassant, moustachu, conseilla à une femme de ne jamais embrasser un homme sans moustache car ses baisers n'ont aucun goût...
Un autre moustachu a dit dans sa barbe qu'un homme sans moustache, c'est comme une maison sans balcon.
Allez, j'y vais aussi de mon petit épigraphe: les 101 facéties d'un Dalmate.

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Avis à tous celles ou ceux qui ont aimé « Miracle à la combe aux Aspics » d'Ante Tomic, celui-ci est son premier roman 😊.
D'emblée la citation de la préface de Bohumil Hrabal, «  Un genou de femme bien rond est l'autre nom du Saint Esprit », donne le ton 😊. Je ne peux m'empêcher d'y rajouter l'épigraphe du premier chapitre , «  Dans lequel nous faisons la connaissance de cette charmante bourgade où les plus chanceux se grattent l'oreille avec une clé de Mercedes, et ceux qui le sont moins avec la tête rouge d'une allumette. », là j'arrête sinon je risque d'avoir des problèmes avec les éditions Noir sur Blanc 😁.
Dans ce premier roman publié en 2000, Tomic raconte la vie dans une bourgade probablement imaginaire dans l'arrière pays dalmate en Croatie au lendemain de la guerre de 1991-95. Une chronique burlesque , pleine de verve, où on va rencontrer une galerie de personnages très divers haut en couleurs, et dirais-je assez étranges 😁! Une jeune veuve riche délurée qui excite le curé du village avec un sucre d'orge ( détails dans le livre 😁), le dit curé qui ne peut y remédier qu'ingurgitant un tonneau d'eau de vie au péril de sa vie, l'émigré croate revenu au pays qui se gratte l'oreille avec une clé de Mercedes, l'épicier du trou perdu amateur de feuilletons mexicains qui ne répond au clients qu'en espagnol , un glandeur ,auteur inattendu d'haikus croates à ses heures qui s'inquiète de la position officielle de l'Église en ce qui concerne les nichons siliconés, et pourquoi ❤️😁……sont quelques exemples de spécimens de cette faune débridée. Pas de temps mort dans cette gambade littéraire où Ante Tomic vous emmène dans son monde échevelée pleine d'humanité et en rajoute avec ses titres de chapitres loufoques ,  « Dans lequel rien ne se passe, de sorte que vous pouvez sauter les quelques pages suivantes….. »
Ce premier livre est un moment exquis de lecture, son second La Combe aux aspics était un poil plus exquis , vivement le troisième espérant que l'exquis suivra son cours en crescendo 😁!
En faites j'allais oublier 😆, Ante Tomic qui nous fait un clin d'oeil à la fin du livre, nous donne aussi les coordonnées de De Saint Pierre au cas où cela vous intéresserait une réservation pour l'Autre Côté, avec jour et heure précises , mais suis pas sûr qu'on peut choisir entre Enfer et Paradis, du moins ce n'est pas précisé dans le livre.
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Parce qu'un jour son penchant pour la bouteille l'a fait s'écrouler en pleine messe, le bon curé Don Stipan s'est retrouvé muté à Smiljevo, petite bourgade perdue au fin fond de l'arrière-pays dalmate, en Croatie. Bien déterminé à ne plus dévier du droit chemin, il y est pourtant confronté à de nouvelles tentations, pour nos plus grands éclats de rire.


Car c'est à un moment de franche rigolade que nous convie l'auteur, bien connu en Croatie, pour ce premier roman satirique, adapté au cinéma en 2005 et désormais traduit en français. Parue en 2000 alors que le pays se remettait de quatre ans de guerre (1991-1995), cette joyeuse pantalonnade volontiers sous la ceinture tourne en dérision l'Église, l'État, l'armée, ou encore le patriarcat, un peu comme Don Camillo la situation politique de l'Italie après-guerre.


Sur fond de quotidien croate, que, mêlé à ses truculents et désarmants personnages, Ante Tomic nous donne à percevoir à travers la chronique des faits divers dont se régale à haute voix l'aubergiste dans son bistrot-épicerie qui sert d'épicentre au village, se déploie ainsi une farce burlesque, aux traits vaudevillesques, confrontant dans ses quiproquos grivois les aspirations à la liberté du pays, incarnées par une jeune ingénue, une veuve joyeuse et un poète incompris, aux symboles de l'autorité, férocement tournés en ridicule sous les traits d'un père autocrate – revenu enrichi après avoir émigré en Allemagne –, d'un général galant, d'un ministre de la Défense narcoleptique et, bien sûr, d'un curé naïvement en butte à toutes les tentations.


Tout cela pour ironiser, après une guerre déclenchée par la déclaration d'indépendance de la Croatie, sur ce que le mot « indépendance » peut bien vouloir dire pour la majeure partie de la population : « L'adjectif « indépendante », estimé au plus haut point et prononcé de manière solennelle uniquement à la suite du mot « Croatie », est quasiment inconnu en toute autre occasion : on ne l'utilise jamais, jamais on ne remarque son inexistence dans l'homogénéité harmonieuse de la communauté. Dans le village où trois ou quatre générations partagent le même toit, où certains atteignent l'âge de la retraite sans avoir découvert la joie du rugissement autoritaire, personne n'est jeune et indépendant. Avec un tel système de valeurs, le fait que quelqu'un soit a) jeune, b) indépendant et, par dessus le marché, c) une femme pousse toute vieille baderne un peu plus émotive que la moyenne à bouffer son propre chapeau graisseux. »


Qu'est-ce qu'un homme sans moustache n'est pas seulement follement drôle. Si l'on y rit souvent, et de vrai bon coeur, c'est aussi un récit à plusieurs niveaux de lecture, à la fois tendre et féroce à l'égard de la Croatie, de son système patriarcal et de son pouvoir très proche de la puissante Église catholique croate. Un sujet plus que jamais d'actualité, si l'on s'en réfère au mouvement d'hommes ultra-catholiques, appelé "Soyez virils", qui, chaque mois, s'agenouillent en place publique en Croatie, pour prier, comme on peut le lire dans la presse, « contre l'avortement, pour l'autorité masculine et pour que les femmes s'habillent avec modestie ». Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Le succès de « Miracle à la combe aux Aspic » a conduit à l'édition française du 1er roman d'Ante Tomic « Qu'est-ce qu'un homme sans moustache ? » et c'est tant mieux.
Ici donc, la chronique d'un charmant village de fainéants, ivrognes, commères : Smiljeco, à 7 kms de la désormais fameuse combe. Et si la famille Aspic est un brin (!!!!) déjantée, leurs voisins ne sont pas en reste.
Nous allons faire leur connaissance en suivant notamment les tribulations de deux amoureuses : Tatjana, veuve, riche d'une assurance-vie contractée par son défunt mari, en pince pour le jeune curé Stipan alors que celui-ci a déjà fort à faire dans la lutte qu'il mène contre sa tentation à l'ivrognerie ; Julija, « la Boche », est la fille d'un émigré plutôt caractériel de retour au pays après avoir fait fortune en Allemagne. Elle est tombée en amour du Glandu, faignasse notoire portée sur l'écriture poétique de haïkus.
Je n'y résiste pas :
« le Glandu se concentra, le regard perdu dans le vague, puis ferma les yeux et déclama :
Dans notre fumoir
sèchent une paire de jambonneaux
et trois saucissons. »
La sociabilité du village s'exerce autour d'un (de) verre(s) à l'Auberge dont le patron, fan de faits divers fait la lecture à sa clientèle quand celle-ci ne se permet pas de le déranger.
Elle s'exerce aussi à l'Epicerie autour d'un(de) verre(s) dont le patron fan d'une série mexicaine veut qu'on l'appelle Miguel et répond à la clientèle en espagnol….
Là-dessus, des soldats encadrés par un jeune et beau général, accompagné du ministre de la Défense viennent pimenter la vie villageoise.
Ça boit beaucoup, ça se mêle de tout, ça crie beaucoup et c'est très drôle.
Si ce 1er roman met un certain temps à démarrer, il m'a valu, grâce à son écriture très visuelle, un fameux fou-rire. Ce n'est pas si fréquent et j'en remercie Ante Tomic.
Ah et les moustaches ? C'est peut-être bien l'attribut de la virilité exacerbée des hommes de ce coin de paradis...
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C'est le premier roman de l'auteur, écrit donc avant Miracle à la Combe aux Aspics, ce dernier ayant rencontré du succès, l'éditeur Noir sur Blanc a eu l'idée de sortir le premier opus d'Ante Tomić, qui a lancé sa carrière dans son pays et qui a même donné lieu à une adaptation cinématographique.

Nous sommes dans un village croate typique, Smiljevo. Il y a l'auberge, l'épicerie, où se retrouvent les habitants pour médire les uns des autres. Il y a l'église et son curé avec des problèmes d'alcool. le malheureux doit subir les assauts amoureux d'une jeune veuve, Tatjana, auxquels il résiste comme il peut. Il y a le nouveau riche, Marinko, qui a fait fortune dans les laveries automatiques en Allemagne, et qui voudrait bien marier sa fille, Julija, devenue trop allemande, avec un gars du pays. Mais la demoiselle n'a pas forcément les mêmes idées que son père sur le prétendant idéal.

Tout cela est très léger, un peu décousu, il n'y a pas le même enchaînement des événements échevelé que dans Miracle à la Combe aux Aspics. Nous sommes toutefois dans le même univers, un peu absurde, un peu délirant, avec des personnages somme toute plutôt sympathiques malgré tout. C'est par moments assez drôle, sans réelle méchanceté, et les choses s'arrangent d'une manière ou d'une autre.

Ce n'est pas incontournable, mais permet de passer un bon moment sans arrière-pensées.
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critiques presse (1)
LeMonde
20 mars 2023
Personnages piquants, situations improbables, cette comédie échevelée décrit aussi, avec la force d’une caricature, une Croatie pauvre, ravagée par la guerre. Au passage, toutes les institutions en prennent pour leur grade, de l’Eglise à la famille, en passant par l’Etat, incarné par un ministre de la défense nommé Cassolette, qui raffole de l’agneau rôti et y consacre une lourde part du budget militaire ! Ante Tomic, pourtant, reste optimiste.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Ils sont étranges, les habitants de Smiljevo. La nouvelle du décès avait provoqué l’agitation, comme l’annonce d’un événement heureux et solennel – ici, les tragédies sont toutes vécues comme des événements heureux et solennels : nobles et graves, elles sont ce qui, dans la vie des habitants de Smiljevo, peut arriver de mieux. En vérité, les hommes d’ici ne sont jamais aussi bons et bienveillants, aussi obligeants et généreux que lors d’un décès : au seuil du trépas, les familles se réconcilient, elles oublient les contentieux fonciers, on réhabilite les flemmards et les ivrognes. Le mieux, c’est quand un médecin, un prêtre, un instituteur, voire un ingénieur, c’est-à-dire un citoyen en vue et instruit, passe l’arme à gauche. Tous se mettent sur leur trente et un, se raclent la gorge avec sérieux lors de la procession funéraire, tirent les oreilles des enfants qui jacassent en portant les couronnes. Et s’il y a du monde aux obsèques, on dit : « C’était un bel enterrement. »
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– Stipan, dit Stanislav après un certain temps.
– Oui ?
– Ça fait un moment que j’aimerais te poser une question.
– Oui, dis-moi.
– Quelle est la position officielle de l’Église en ce qui concerne les nichons siliconés ?
– Jésus Marie Joseph, qu’est-ce qui te passe par la tête ?
– Je pensais à ça l’autre jour : les nichons siliconés sont inconciliables avec les Saintes Écritures.
– Ah bon ? s’exclama le curé. Et pourquoi ça ?
– Tu sais bien ce qui est écrit dans la Bible : « Souviens-toi, homme, que tu es poussière et que tu redeviendras poussière. »
– Et ?…
– Les nichons siliconés ne peuvent pas se transformer en poussière. Ils sont imputrescibles.
– Imputrescibles ? s’étonna don Stipan.
– À mon avis, ils sont imputrescibles. C’est quand même du plastique, non ? Le plastique ne pourrit pas, il lui faut parfois des centaines d’années pour se décomposer. La femme meurt et pourrit, le cercueil se putréfie, mais les nichons, eux, demeurent intacts.
– Non, ça ne peut pas être vrai, contesta don Stipan.
– Puisque je te dis que ça l’est, fit le Glandu. Même après cent ans, on dirait que les nichons viennent de sortir d’usine.
– Mais non ?!
– Si, sortis d’usine.
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Le lendemain matin, ayant retrouvé son sang-froid, il se rendit chez Stanislav. Le torrent fangeux de la haine qui épouvantait son entourage s’était tari. Il se sentait l’esprit clair, la colère ne l’étouffait plus. Pendant la nuit s’était opéré un changement qualitatif que seule la science juridique saurait décrire : le crime passionnel que l’émigré avait été sur le point de commettre s’était transformé en une envie de meurtre prémédité en tout point civilisée.
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Tap-tap-tap-tap-tap… Un bruit de bottes s’élevait du bord de la route qui longeait les vignes et les champs de maïs.
– Ne pleure pas, maman chérie ! hurla une des recrues qui couraient couvertes de branchages et de broussailles.
– Ne pleure pas, maman chérie ! répéta la troupe à l’unisson.
– T’as fait naître un abruti ! conclut le soliste dans la plus pure tradition lyrique militaire.
– T’as fait naître un abruti ! acquiescèrent les soldats d’une seule voix.
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Le concept de « jeune femme indépendante », idéal sacré de tous les magazines féminins émancipés, est aux antipodes de la vision du monde des habitants de Smiljevo. L’adjectif « indépendante », estimé au plus haut point et prononcé de manière solennelle uniquement à la suite du mot « Croatie », est quasiment inconnu en toute autre occasion : on ne l’utilise jamais, jamais on ne remarque son inexistence dans l’homogénéité harmonieuse de la communauté. Dans le village où trois ou quatre générations partagent le même toit, où certains atteignent l’âge de la retraite sans avoir découvert la joie du rugissement autoritaire, personne n’est jeune et indépendant. Avec un tel système de valeurs, le fait que quelqu’un soit a) jeune, b) indépendant et, par dessus le marché, c) une femme pousse toute vieille baderne un peu plus émotive que la moyenne à bouffer son propre chapeau graisseux.
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Vidéo de Ante Tomic
À l'occasion de la 33ème édition du festival "Étonnants Voyageurs", Ante Tomic vous présente son ouvrage "Qu'est-ce qu'un homme sans moustache ?" aux éditions Noir sur blanc.
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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