Miracle à la combe aux Aspics

Bienvenue à sept kilomètres de Smiljevo (Croatie), là où les montagnes embrassent le ciel et où un hameau oublié, habité par Jozo Aspic et sa joyeuse bande de fils, résiste farouchement aux avancées de la civilisation. Leur philosophie de vie ? Pas d'État, pas de règles, pas de soucis, du moins jusqu'à ce que l'idée farfelue d'une romance pointe le bout de son nez dans l'esprit du fils aîné, Kresimir.

La quête épique d'une épouse pour Kresimir transforme ce coin reculé des montagnes en un véritable spectacle burlesque. Entre rencontres loufoques, quiproquos hilarants et péripéties rocambolesques, les Aspic se lancent dans un road-trip aussi fou que déjanté pour trouver l'âme soeur à leur cher Kresimir.

Entre un patriarche un brin borné, des traditions d'un autre temps et des fils aussi farfelus que dévoués, "Miracle à la Combe aux Aspics" est une comédie croustillante où les rebondissements s'accumulent comme les flocons en plein hiver, prouvant qu'avec un peu de folie et beaucoup d'amour, même les endroits les plus reculés peuvent devenir le théâtre de miracles inattendus.

"Miracle à la Combe aux Aspics" est bien plus qu'une simple histoire loufoque. C'est comme si on avait plongé dans un bain chaud de bonne humeur littéraire ! L'intrigue ? Un simple prétexte pour mettre en scène toute une galerie de personnages aussi farfelus que savoureux.

Car c'est là que réside le véritable miracle de ce roman : ses personnages. du patriarche Aspic, un tantinet têtu mais au coeur d'or, à ses fils dévoués et un brin déjantés, chaque personnage est un véritable joyau comique, une pépite d'humanité dans ce paysage montagneux austère.

Et le rythme ? Comme un cheval au galop dans les plaines de la Combe, l'histoire défile à un rythme effréné, parfaitement synchronisé avec cette ambiance rocambolesque. On ne s'ennuie pas une seconde !

En résumé, "Miracle à la Combe aux Aspics" est un baume pour l'âme, une bouffée d'air frais dans un monde de lectures parfois trop sérieuses. C'est un roman qui fait du bien au moral, qui se dévore comme une part de tarte aux pommes un dimanche après-midi pluvieux. Alors, laissez-vous emporter par cette folle aventure et préparez-vous à sourire, à rire, et peut-être même à verser une larme de bonheur.

Jozo Aspic et ses quatre fils vivent isolés dans leur hameau de montagne abandonné, à quelques kilomètres de Smiljevo, quelque part en Croatie. La mère des quatre garçons est décédée après ces mots définitifs à l'attention de Jozo : “Tu es une merde”. Depuis, les cinq hommes vivent entre eux, sans véritables règles ou plutôt en suivant les leurs, notamment celles d'un père tyrannique et méfiant. Un jour, l'aîné, Krešimir, prend la décision de se marier et pour cela de se rendre en ville. Cette décision va embarquer toute la famille dans une suite d'aventures rocambolesques et les Aspic vont bientôt devoir renoncer à leur isolement.

Voici un livre à conseiller en ces temps où la météo et les informations sont plutôt sinistres ! Ces cinq Aspic sont vraiment des personnages étonnants. Jozo, le père, a développé ses talents culinaires autour d'une proposition de polenta déclinée à tous les parfums, comme il a entretenu à la fois sa misogynie, sa misanthropie et sa sauvagerie. Les quatre fils vivent sous sa coupe et sont totalement inadaptés à un monde qui les dépasse. Armés jusqu'aux dents, ils sont même capables de garder prisonniers les pauvres employés de l'électricité qui ont eu le malheur de vouloir se faire régler les factures que la famille ne paye plus depuis des lustres !

Quant à Krešimir, il parvient à se mettre à dos le chef de la police en lui piquant sous le nez, et le jour du mariage, sa fiancée. Ce qui va bientôt donner à ses frères l'envie, d'eux aussi, trouver chaussures à leurs pieds. Tout cela va provoquer une cascade d'événements et de rebondissements totalement improbables : poursuites, prises d'otages, échanges fournis de coups de feu... tout s'enchaîne et chamboule la vie des Aspic.

C'est drôle, délirant et parfois à la limite du crédible comme un excellent film d'action où le héros s'en sort toujours au prix d'invraisemblables retournements de situation. Malgré leur côté bourru et mal élevé, on se prend à s'attacher à ces Aspic.

Un livre qui fait souffler un vent de fraîcheur, d'originalité et de loufoquerie sur la littérature.

Zora sur son lit de mort, à l'approche de son dernier souffle, va murmurer à l'oreille de son mari : « Tu es une merde. »

On ne pouvait commencer un roman sous de meilleurs auspices, nous promettant des dialogues pétillants, drôles, avec des personnages hauts en couleur.

Dans la Combe aux Aspics vit la famille Aspic, Jozo le patriarche et ses quatre garçons. Ils vivent coupés du reste du monde et de ses règles. Les percepteurs sont chassés à coups de fusil, et l'électricité n'est pas payée depuis des siècles. La seule nourriture qu'ils avalent est la fameuse polenta du père cuisinée avec tous les ingrédients qui lui passent sous la main.

Krešimir, l'aîné des quatre garçons, va décider, pour rétablir un certain ordre dans l'organisation familiale, de se trouver une femme. C'est sans compter sur les obstacles qu'il va devoir affronter pour en dénicher une. Nous allons faire la découverte d'un chef de police Ciboulette têtu et renfrogné, de deux laveuses de vitres fan d'escalade, d'un vieux sergent révolté contre l'opinion publique.

Un petit bonheur de lecture !
J'ai aimé les aventures déjantées et rocambolesques de cette famille de pieds nickelés, leurs péripéties bravaches face à l'ordre établi, leur ingénuité et leurs élans aux grands coeurs !
L'écriture est savoureuse et les têtes de chapitres sont un régal.
L'auteur a une imagination colorée et pétillante, et un vrai talent pour raconter des histoires!

Une histoire décalée, beaucoup de subtilité dans les rapports humains, des vérités anticonformistes, une famille dissidente, des aventures rocambolesques, de l'humour qui sort des sentiers battus.
Un livre féministe certes , tout en accentuant le ressenti et le vécu des protagonistes masculins.
Un véritable régal !

La vie quotidienne et les pérégrinations rocambolesques de la famille Aspic composée du père veuf et de ses quatre fils. Ils vivent totalement isolés dans leur montagne et mènent une vie particulièrement rustique, presque animale : manger et dormir, survivre avec une hygiène douteuse et un désordre sans nom. Ils sont armés jusqu'aux dents pour repousser et kidnapper les intrus, comme les employés de la compagnie d'électricité venus réclamer le paiement des factures. Les aventures se poursuivent lorsque l'aîné s'avise d'aller chercher une épouse à la ville, puis se rabat finalement sur une idylle de jeunesse, qui s'agit d'abord de retrouver puis d'arracher aux mains du déjà éternel rival de l'époque, le chef de la police, qui s'apprête à convoler avec la belle. Au prix d'un enlèvement et de péripéties dignes d'un film de Belmondo, les tourtereaux reviennent au bercail.
Les aventures continuent, et on s'amuse sous la plume pleine d'humour de l'auteur à les suivre. Certaines situations sont un peu tirées par les cheveux, trop invraisemblables, les personnages trop excentriques, comme chez Tom SHARPE, mais on adhère quand même, on se laisse porter par le rythme.

Un roman drôle à lire comme une grosse farce. Les personnages sont attachants. Un coup de coeur 2023 dans le genre « Roman humoristique. » Voir extraits en "Citations".

Comme j'aurais souhaité que le roman soit plus long pour une fois que je m'amuse (en effet la littérature est souvent sombre). Truculent, outrancier, totalement décalé mais faisant passer de nombreux messages politiques et sociétaux, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.
Une histoire totalement abracadabrante, unique, pleine de péripéties et de drôleries. Si toute la littérature croate est du même acabit, je vais y jeter un petit coup d'oeil.
Bravo pour la traduction.

Miracle à la combe aux Aspics, c'est une espèce d'OVNI de la littérature, une histoire absurde à laquelle on croit quand même, des personnages attachants malgré leur bêtise qui pourront quand même être sauvés. Jozo ASPIC vit isolé de tout avec ses quatres fils, sans présence féminine, jusqu'à ce que l'un d'entre eux se mette en tête de retrouver une fille croisée 15 ans plus tôt.
Un roman qui me rappelle Monsieur MALAUSSENE de PENNAC où bien LEGARDINIER pour certains de ses livres.
Bref, un très bon moment à passer.

Voilà un court ouvrage qui vient à point après que Aires de Marcus Malte me soit tombé des mains.
On est bien dans les Balkans avec des hommes ravagés par la guerre, on pourrait la raconter cette histoire façon polar sanglant, ou roman social, nous tirer des larmes, ou de la colère ou du mépris.
Comme quoi on peut rire de tout, lorsque c'est écrit avec talent et tendresse

Il était une fois, un homme et ses quatre fils qui vivaient dans un petit hameau aux confins de la forêt. Leur pauvre mère décédée, ils avaient dû apprendre à se débrouiller seuls en se serrant les coudes. Ainsi, Jozo, le père, était devenu un spécialiste renommé dans la préparation de la polenta et ses recettes relevaient pratiquement de l'alchimie. Pourtant, il arrive que parfois, on ne se contente plus des petits bonheurs simples, et la jeunesse, souvent impétueuse, est avide de découvrir le monde. C'est la qu'entre en scène Kresimir, le placide fils aîné. Kresimir n'en peut plus de la polenta. Il n'en peut plus du caractère irascible du vieux, car si vous avez cru à mes précédentes lignes, vous vous mettez le doigt dans l'oeil. Jozo est un tyran. Pas très futé, mais tyran quand même- et tous ses fils en souffrent. Alors, en une telle situation du crise, réponse radicale ... Kresimir n'a plus le choix, il doit se résoudre à prendre femme. Histoire de remettre un peu d'ordre à la combe aux Aspics. Sans la bénédiction paternelle, bien sûr. Et des demoiselles, à la combe, il n'y en a pas. Il va falloir prendre la route. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, voici que l'administration se penche d'un peu plus près sur les dettes de la famille qui n'a pas payé de factures depuis belle lurette...
Une chose est sûre, vous ne vous ennuierez pas au cours de cette lecture. C'est frais, rebondissant et délicieusement absurde. Une genre de Don Quichotte (Kresimir a quelque chose de ce géant naïf en quête de Dulcinée) à la sauce Pasilinna. Un remède anti-morosité à consommer sans modération !