L'atelier des miracles

Un ouvrage qui nous fait nous questionner sur la solidarité,le regard des autres,les secrets de familles et la necessité pour certains de soucier du malheur des autres pour oublier le sien ...Un roman qui se lit avec plaisir ,qui nous incite à nous questionner sur autrui,sa vie,ses secrets.
J'ai apprécié cette lecture même si les personnages attachants me paraissent un peu caricaturaux.

Premier roman de la rentrée littéraire d'hiver que je lis, c'est FaFa qui m'a donné envie en me disant « Haaan, un nouveau Valérie Tong Cuong ! » Un oeil à la quatrième de couverture, ok, vendu. Il faut dire que j'aime les romans où les âmes brisées se côtoient, où il est question de l'existence, sans fards, de reconstruction, et puis cette couverture, ces boutons colorés qui n'attendent que d'être cousus à quelque chose m'ont donné envie d'en savoir plus…
Roman à trois voix.
Il y a Monsieur Mike, SDF, impossible pour moi de ne pas le prendre immédiatement en sympathie. Fort à l'extérieur et un peu en miettes à l'intérieur. Ancien militaire déserteur, gamin ballotté dans l'enfance, mis à la porte par une femme un peu trop soucieuse de la reconnaissance sociale… Son langage est parfois orginal et tout à fait plaisant : « Je m'en tirais donc plutôt pas mal. le plus dur, c'était d'éviter la gamberge, ça vous éparpille pire qu'une mine antichar. C'est pour ça que je parlais tout le temps. Aux passants, au farfadet, aux vigiles de la supérette, aux maraudeurs, aux habitants de l'immeuble. Ceux-là, ils m'aimaient pas beaucoup, ils se dépêchaient de rentrer et de refermer la porte pour m'oublier le plus vite possible, ils discutaient entre eux à voix basse sur un ton emprunté lorsqu'ils se croisaient dans le hall [...]«
Il y a Millie, jeune femme blessée depuis trop longtemps, discrète et solitaire… « Mon dossier administratif se résumait aux courriers de Pôle emploi et à une poignée de contrats d'intérim. Mes souvenirs des dix dernières années, à trois ou quatre cartes postales de mes parents, au dos desquelles étaient invariablement écrit « bons baisers », une formule qui en disait long sur leur manière de m'aimer. »
Puis il y a Mariette (celle qui m'a le plus émue), prof d'histoire-géo, sous le joug d'un mari manipulateur l'humiliant et la déstabilisant sans cesse. Au collège, elle perd pied face aux perfidies des élèves de bonne famille… « La vérité, c'est que ceux-là étaient les plus retors. Ils faisaient leurs coups en douce. Dans notre petit monde ouaté du confort sans effort, le crime se commettait en silence. On ne sortait pas un couteau ni une batte de base-ball, on ne provoquait pas un combat singulier dans un tunnel obscur, on dégainait quelques billets, un accès à un lieu très privé, un stage dans l'entreprise familiale. On faisait pression. On ne tuait pas l'autre, on le poussait à se tuer, on gardait les mains propres. » La nuit, elle fait des rêves de profs… : « La nuit, je rêvais que le car qui les emmenait en sortie glissait sur une flaque d'huile : hop, plus personne. Chômage technique, Mariette ! »

Et puis il y a Jean, qui a créé l'Atelier, lieu de reconstruction, de tous les possibles, lieu de départ des vies nouvelles.
Suite ici : http://lesmotsdemelo.com/2013/01/latelier-des-miracles-valerie-tong-cuong/
Lien : http://lesmotsdemelo.com/201..

Perdus, désemparés face à leurs vies qui se désagrègent, Millie, Monsieur Mike et Mariette acceptent avec soulagement la main tendue de Jean, directeur d'un atelier où, à ce qui se dit, on répare les âmes cassées. Mais jusqu'où peut-on aller pour faire le bonheur des autres? Où se situe la limite?
Au fil de ces trois destins qui s'entremêlent, l'auteur nous démontre que l'on a tous, qui que l'on soit, une part d'ombre comme une part de lumière.

L'Atelier des miracles est un beau récit de résilience. Celle-ci se dévoile dans le portrait de Mariette, Mille et Mike et manière différente. Car chacun possède sa propre force et ses capacités spécifiques pour faire face aux obstacles de l'existence.⁠
Mais au final, malgré une lecture agréable, je reste déçue par ce récit dont le sujet principal est bien plus sombre que la reconstruction des âmes...⁠

J'ai eu du mal à rentrer dans ce livre pourtant classe comme « feel-good book ». J'ai trouvé l'histoire survolée, sans profondeur et j'ai donc eu du mal à m'attacher aux personnages. C'est comme si l'histoire des uns et des autres était racontée très (trop) rapidement. Une déception pour moi.

L'atelier des miracles, c'est pour Micke le SDF, pour Millie la secrétaire qui-se-cherche et Mariette, d'abord une rencontre. La rencontre avec Jean qui les accueille dans son atelier et leur permet de vivre leur vie. Ou d'entrevoir comment cela pourrait être de vivre leur vie. Micke, qui vit à la rue, se retrouve du jour au lendemain à l'hôpital du fait d'une mauvaise rencontre, c'est Jean qui lui tendra la main et lui proposera de travailler pour lui. Millie, qui pareillement se retrouve amnésique, retrouvera la force de se relever grâce à l'atelier. de même pour Mariette, professeur au bout du rouleau, qui trouvera un sens à sa vie grâce à Jean. Ils font un bout de chemin ensemble, se croisent. J'ai beaucoup aimé pour la force du livre, pour l'écriture précise et incisive, et pour la fin loin des conventions. J'ai été très agréablement surprise !

A friend bought this book for me so it's not a book I would have chosen myself. I read it in French and didn't find it to be a « quick read, » there were lots of expressions and informal language I didn't know. I would categorize this book as original and interesting. Three different characters with their POV. I liked Mariette the most because she represents a lot of poor housewives. This book was enjoyable but the main characters were not very endearing and I wasn't very attached to them. I gave this book 4 stars because I found the story and writing well-thought out, and quite intelligent..

Quel petit bijou ce roman ! Une véritable ode à l'espoir, la résilience, l'humanité et l'entraide.

Ce roman nous rappelle que tous les coeurs cabossés, tous les laissés pour compte, toutes les âmes abîmés, les êtres en perdition... Toutes ces personnes comptent réellement et que rien n'est impossible. Si une main généreuse est là, tendue vers eux, pour les aider à reprendre confiance, à se reconstruire aller de l'avant.

Chacun à ses failles, ses faiblesses, ses casseroles. Des blessures parfois superficielles mais parfois profondément ancrées dans les âmes plus que dans les corps.

Ce roman nous rappelle également qu'il n'y a pas de petites souffrances. Chacun son ressenti, chacun sa manière d'appréhender les choses, de les surmonter.

J'ai été particulièrement bouleversée par le personnage de Mariette qui renferme en elle une terrible souffrance. Et pourtant, elle est là, dans une vie qui avait tout pour être belle. Un mari aimant, des enfants merveilleux, un travail respectable. Et pourtant, tout n'est qu'apparences. Car Mariette souffre atrocement dans cette vie, harcelée par son pervers de mari et par ses cruels élèves. Alors elle ne dit rien, et perd pied peu à peu. Car après tout qui la croirait, elle petite prof sans grande importance...
Non Mariette tu n'es pas sans importance, tu as de la valeur, tu existes, tu es belle et forte.
Ça Mariette tu vas t'en rendre compte grâce à L Atelier et tu vas prendre ta vie en main.

C'est le premier roman que je lis de l'auteure et je peux vous dire que j'ai hâte de découvrir les autres, notamment "Par amour" qui est dans ma PAL 😍
J'ai trouvé sa plume fluide, agréable et surtout tellement juste. Un récit choral rythmé, touchant et empli d'humanité.

Pas très enthousiaste pour ce livre ...du déjà lu et du déjà vu ...rien de bien nouveau... Un "feel good book" efficace ! Personnages attachants, auxquels on n'a aucun mal à s'identifier. Je le conseille si vous avez un petit coup de mou. Se lit très rapidement
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