Peindre la pluie en couleurs

Un coup de coeur pour ce roman doux mais poignant.
Un roman en double narration, Morgane et Éliott, 2 âmes tourmentées, la 1re par son passé, le 2e par son futur. Et il y a les anges qui veuillent sur eux Léa cette enfant solaire, magique et Viviane cette femme douce, 2 personnages auxquels on ne peut que s'attacher.

🌟Morgane va devoir apprendre à aimer, à se pardonner, à croire en elle pour aider ce petit garçon qui perd tout repère. Et ce petit garçon va devoir tendre la main à sa tante malgré son envie de vivre avec sa grand-mère. Cette grand-mère qui dénigre sans cesse morgane, pourquoi ? Quel conflit les opposent ?

🌟Bref je ne peux en dire plus, mais lisez ce roman, en plus maintenant en poche plus d'excuses ! La plume de l'auteure est sublime, elle évoque des sujets durs sur lesquels elle est renseigné. J'ai beaucoup aimé discuter avec elle.
Bref un énorme coup de coeur, qu'une envie me replongeait dans un de ces romans.

Quelle magnifique découverte que ce roman ! le fond, la forme, tout y est, et j'ai vraiment passé un excellent moment, avec des personnages très attachants. C'est la vraie vie, avec des sujets forts, habilement abordés : le deuil, les querelles familiales, les secrets qui sont autant de bombes à retardements, la reconstruction, la maladie...mais surtout l'amour qui permet de tout apprivoiser !

En guise de prologue, une adolescente qui fuit à la fois l'hôpital et sa mère, avec pour rêve de se réinventer au Vietnam dès son dix-huitième anniversaire qui ne saurait tarder. On ignore encore tout du pourquoi du comment, mais notre curiosité est piquée. Après un bond en avant de dix-sept ans, nous retrouvons une Morgane adulte, directrice de crèche un brin revêche en région parisienne. Si elle est heureuse de son choix de ne pas avoir d'enfant, elle parvient de moins en moins à cacher son aspiration à autre chose, professionnellement parlant. Vivement critiquée par sa famille et par ses pairs, elle ne se laisse pas influencer et trace sa route comme elle l'entend, en dépit du qu'en dira-t-on. Ce quotidien aussi rassurant que solitaire qu'elle s'est construit vole toutefois en éclat après un accident de la route qui va coûter la vie à sa soeur cadette adorée et à son compagnon, qui laissent derrière eux Eliott, dix ans, et Léa, six ans. Contre toute attente, c'est à Morgane que l'on confie la garde des deux orphelins. Dans son appartement de célibattante, tout reste à faire. Et dans son coeur en friche, la tâche s'annonce encore plus monumentale.

Morgane cache dès le départ une blessure immense, qui l'a isolée de sa famille. Un mensonge par omission dont seule sa mère est consciente et qui n'a depuis eu de cesse de la rejeter. Ce fil rouge nous pousse à émettre mille hypothèses, tout en découvrant le parcours de Morgane, Eliott et Léa, qui doivent apprendre à s'apprivoiser les uns les autres dans cette nouvelle vie dont ils ne veulent pas. On leur a trop pris à tous les trois, et c'est sans doute ce point qui va progressivement les rapprocher.

J'ai trouvé les personnages très réalistes, et de ce fait très touchants, dans leurs rapports maladroits à l'autre, leurs pensées intimes et leurs rêves brisés. La narration oscille entre les points de vue de Morgane et d'Eliott, renforcés par les voix expressives et impliquées de Sophie Frison et Quentin Minon. La jeune femme a du mal à composer avec ses nouvelles responsabilités, à voir deux innocents dépendre d'elle du jour au lendemain, dans un logement même pas adapté à cette nouvelle configuration de famille. de son côté, Eliott rêve de partir vivre chez ses grands-parents maternels à Marseille, jouant même parfois sur la rivalité entre sa mamie Cat et Morgane pour se faire la part du lion. À l'école, ses notes sont en chute libre et les interactions avec ses camarades de classe souvent conflictuelles. En dehors de quelques caprices coutumiers à son âge, Léa semble plus vite trouver ses marques et surmonter son chagrin. Choc, déni, colère, tristesse, résignation, acceptation, reconstruction, les sept étapes du deuil sont abordées avec justesse et sensibilité.

Ce roman nous parle de deuil, bien évidemment, mais aussi des définitions multiples du concept de la famille. Il évoque la reconstruction de soi après un drame, la résilience de l'être humain, l'importance de ne pas renoncer à qui l'on est et ce en quoi l'on croit. Morgane est torturée depuis l'adolescence, à juste titre comme on le découvre plus tard dans le roman. Mais à travers le regard de ses neveu et nièce, elle apprend à reconsidérer ses choix de vie et à se pardonner.

En inconditionnelle des chiens depuis des décennies, j'avoue avoir bondi quand l'autrice nous parle gaiement des kilos de chocolats offerts à Snoopy, et ce à plusieurs reprises. Ce n'est même pas un problème de malbouffe, le chocolat est mortel pour les chiens, peu importe leur taille ! C'est une faute majeure quand on nous vend un personnage gaga de son compagnon à quatre pattes, qui côtoie régulièrement le vétérinaire du quartier et qui rêve par-dessus le marché d'ouvrir une pension canine. J'ai également trouvé que le pardon entre Morgane et sa mère venait un peu trop facilement au vu de la gravité de leur conflit qui a tout de même perduré pendant dix-sept ans et entraîné nombre de basses manoeuvres.

Cela ne m'a toutefois pas empêchée d'apprécier cette lecture pleine de bons sentiments. Une oeuvre empreinte d'amour sous toutes ses formes, d'émotions positives comme négatives, et de sensibilité, dans laquelle une jeune femme va enfin trouver le courage d'affronter son passé pour s'en affranchir grâce à deux enfants qui ont quant à eux grand besoin de renouer avec leur présent après un terrible traumatisme. Tous trois vont panser leurs blessures à tour de rôle pour se donner une chance de connaître des jours meilleurs, un avenir radieux, malgré les épreuves traversées et leurs âmes écorchées.
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Morgane, 35 ans acariâtres, qui travaille à la crèche, mais qui a une large préférence pour les chiens. Elle va se retrouver à devoir garder Eliott et Léa, suite au décès de son beau-frère et de sa petite soeur, qui elle était un rayon de soleil.

Cela va être très compliqué d'accueillir deux jeunes enfants chez elle, surtout quand on est magique comme Morgane. Sa mère va lui mettre des battants dans les jambes. D'ailleurs, j'ai trouvé celle-ci exécrable avec son ainé, des rancoeurs du passé qui n'ont pas lieu d'être, je trouve.

J'ai adoré ma lecture, il a été difficile de coupé l'écoute audio si j'avais pu l'enchaîner, je l'aurais fait.

On monte en émotion au fils des pages, même si je doit avoué qu on se doute un peu de la situation.

Les relations qui se forment, se créer.

On suit Morgane oui, mais aussi le petit Eliott, et voir ses pensers et réflexion était très intéressante, du haut de c'est 10 ans, c'est un petit garçon en souffrance qui en demande que de L'amour, de la tendresse.'

Et Lea, cette petite fille est une boule de fraîcheur, pleine de vie.

Conclusion une lecture toute en émotion, un rayon de soleil dans cette noirceur.

Juste sublime !

L'histoire est tout à la fois triste, émouvante, belle, porteuse d'espoir... Tout comme les personnages qui sont inspirants, déconcertants, forts et faibles, optimistes et pessimistes...

D'un point de vue émotionnel, ce roman, c'est les montagnes russes, mais tellement le reflet des affres humaines. Tout n'est pas noir, tout n'est pas blanc. Dans le noir on trouve du blanc, dans le blanc du noir... Vivre, c'est trouver le juste équilibre.
Ce livre reflète parfaitement toutes ces composantes inhérentes à l'être humain. C'est sûrement pour cette raison que pour la première fois, une histoire me tire les larmes.

J'ai hâte de lire les prochains ouvrages de Aurélie Tramier.

La lecture de ce livre fait un bien fou. Il permet de voir un événement difficile à travers des yeux d'enfants, avec toute l'innocence mais aussi l'intelligence de l'enfance. Et derrière un secret douloureux, Morgane se cache puis se révèle. Et on comprend petit à petit ses douleurs, ses inquiétudes, des barrières qu'elle apprend à lever, majestueusement.

Quand sa soeur Emilie meurt dans un terrible accident de voiture avec son mari, Morgane se voit confier la garde de son neveu Eliott et de sa nièce Léa.

Morgane est une femme assez sinistre et plutôt solitaire. Elle ne comprend pas que sa soeur ait pris une telle décision. Non seulement elle ne sait pas y faire avec les enfants mais en plus elle doit les accueillir dans un contexte terrible et va devoir gérer sa peine en plus de la leur.

La mère de Morgane, Cat, ne comprend pas la décision de sa fille Emilie. Elle est en froid depuis de nombreuses années avec Morgane et la seule chose qu'elle veuille c'est récupérer la garde d'Eliott et Léa.

Morgane garde en elle un secret qui la ronge, qui la rend triste et aigri. Ensemble, ils vont apprendre à s'apprivoiser, à apaiser leur peine, à apprendre la vie à trois, à construire une nouvelle vie.

Ce roman m'a beaucoup ému. J'ai beaucoup aimé l'histoire de Morgane même s'il est clair qu'elle manquait clairement de délicatesse avec les enfants au début de l'histoire ! On la voit évoluer au fil des pages, elle se dévoile et nous apprenons à l'aimer. Ce roman à deux voix (Morgane et Eliott) donne choeur à cette histoire de famille complexe. J'ai beaucoup aimé cette histoire que je vous conseille.

Un livre qui vous transporte.
Un voyage à travers toutes les émotions. Une histoire tragique, touchante, amusante. Une ode à l'amour parental, mais aussi à l'acceptation de l'autre sans jugement.
Les personnages sont attachants. le récit alterne entre Eliot et Morgane, entre légèreté et émotions.
Un doux moment de lecture.

Malgré le résumé qui pourrait laisser croire le contraire, non ce n'est pas un feel good avec une mégère acariâtre qui déteste les enfants. Morgane n'est pas revêche, elle s'est construit une armure pour se protéger et on le sent dès le début que c'est une femme blessée.
Une histoire très touchante. J'en ai pleuré, dans le train en plus...

Voici une lecture découverte avec le dernier roman d'Aurélie Tramier, une auteure que je ne connaissais pas du tout et une histoire qui est une belle surprise.

Morgane Mercier est une jeune femme de 35 ans, solitaire, qui tient la direction d'une crèche. Drôle de choix de métier quand on apprend qu'elle est limite phobique des enfants. Elle s'entend très peu avec ses parents et dès le premier chapitre qui se déroule 17 ans auparavant nous savons qu'il lui est arrivé quelque chose qui a bouleversé sa vie et par conséquent les relations avec sa mère. La seule qui tient grâce à ses yeux est sa petite soeur Émilie. Elles ont un lien quasi fusionnel. Alors quand Émilie et son mari décèdent dans un accident de voiture, la vie de Morgane vole en éclat une fois de plus. Et encore pire quand sa soeur, qui est notaire, signe une lettre avant de mourir la faisant la principale tutrice de ses deux enfants, Eliott et Léa.

Pour Morgane qui vit seule avec son chien et ses petites habitudes de célibataire depuis toujours, le changement va être radical ! Et déjà que ses rapports avec sa mère sont froids, ils vont devenir carrément glaciaux quand cette dernière la menace de tout faire pour aller à l'encontre du désir d'Émilie.

Le récit va alterner le point de vue de Morgane et celui d'Eliott, 10 ans. Nous allons comprendre petit à petit pourquoi Morgane est à ce point incapable au départ de s'occuper de ses neveux. J'avoue que j'ai eu du mal avec le personnage de Morgane au début du roman.
Et d'un autre côté nous allons vivre le deuil d'Eliott dont la vie ne sera plus jamais la même sans ses parents mais qui se raccroche à l'amour qu'il a pour sa petite soeur de 7 ans. J'ai ressenti beaucoup de peine pour ses deux petits qui se retrouvent orphelins et qui doivent apprivoiser une tante psychorigide qui aime plus son chien que ses semblables. Mais comme je le disais un peu plus haut, Morgane a ses raisons, et une fois connu, elles seront légitimes et nous feront changer d'avis sur elle. (...)
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