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Jonathan Hemlock, titulaire d'une chaire au Département des Beaux-Arts, alpiniste émérite, fait l'assassin à ses heures perdues pour le compte du CII, Division Recherche et Sanction. Créée après la deuxième guerre mondiale, cette organisation rassemble tous les bureaux du renseignement et de l'espionnage mondial. Sa mission est de retrouver les responsables des assassinats de leurs agents et de les sanctionner. Yourasis Dragon, tête pensante du CII, lui confie la délicate mission d'éliminer un espion responsable du meurtre et peut-être du vol d'une arme biologique. Sa cible fera partie d'une équipe qui tentera d'escalader l'Eiger par la face Nord, l'une des montagnes les plus dangereuses des Alpes. Sans identification précise sur l'auteur du crime, Jonathan Hemlock qui a développé un art de vivre assez ruineux, accepte le contrat et doit démasquer le coupable pendant cette périlleuse ascension.

J'ai été bluffée par la mise en scène de Trevanian. Tous les ingrédients sont réunis dans cet excellent livre. Simple, directe, l'écriture est irréprochable. Les personnages, jusqu'aux figurants, sont délicieusement croqués. Quelque soit la profondeur des différents acteurs, l'auteur y met beaucoup d'humour les rendant presque vivants. Ses piques sur la société, la politique, les Etats-Unis, l'art, le consumérisme trouvent encore un écho aujourd'hui, le livre ayant été publié en 1972. Les plus belles pages de ce livre sont celles qui parlent de la montagne elle-même, l'Eiger, qui fascine et effraie tout alpiniste digne de ce nom. Entre le désir de mettre cette ascension à son palmarès et la crainte respectueuse presque humble que ressent cette équipe, j'ai découvert que la montagne avait sa propre psychologie, c'est au-delà du « man versus wild ». J'ai eu peur, j'ai eu froid, j'ai fermé les yeux quand la situation devenait critique mais à aucun moment je n'ai lâché le livre. Un moment délicieux que ce livre brillant m'a offert. Rien à dire de plus.
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A la fois attachant et horripilant, Hemlock est le point d'accroche du livre à partir duquel Trevanian crée une histoire digne des meilleurs romans d'espionnages qui se terminera sur la face nord de l'Eiger, sommet des Alpes bernoises. Meurtres, trahisons, immeubles secrets, agents doubles, argent sale, coups de poings et courses-poursuites s'enchainent, ponctués des descriptions des ascensions d'Hemlock. Trevanian maîtrise une écriture extrêmement descriptive dès qu'il nous embarque en Arizona ou dans les Alpes, et sans pour autant que ce soit rébarbatif (valait mieux pas, parce que le nature writing, c'est vraiment pas mon !) mais sait aussi passer en un instant à un violent et percutant dès qu'Hemlock commence à s'activer et à s'énerver !

Rien qu'avec ces deux arguments (le personnage d'Hemlock et le narratif, mais vous suivez enfin ?!), vous devriez déjà avoir envie d'acheter ce roman noir. Ceci dit, s'il faut encore vous convaincre, je ne peux que vous rajouter que par là-dessus, cette histoire est remplie d'un humour décalé, totalement déjanté, réellement corrosif... Pour vous convaincre ? Filez page 212 de l'édition de poche sortie par Gallmeister lire ce grandiose dialogue entre Hemlock et son guide de montagne suisse à qui il demande quelques explication concernant la facture que ce dernier vient de lui remettre... (J'avoue : j'en riais toute seule... C'est grave docteur ?!)

Avec La sanction, Trevanian nous offre un roman noir qui plaira aux amateurs d'espionnages, aux amateurs d'intrigues en tout genre, aux amateurs de montagne et d'escalade et aux lecteurs qui ont aimé Totally killer et qui retrouveront le côté barré de Greg Olear dans l'écriture de ce roman publié en 1972 aux USA. Autant dire que si vous pensez ne pas correspondre à l'un de ces types de lecteur, je ne sais plus trop quoi faire pour vous convaincre de filer en librairie dénicher ce titre !!!
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Jonathan Hemlock est Professeur d'art et alpiniste de renommée internationale, espion tueur solitaire qui vit dans une église restaurée, collectionne les tableaux et les jolies filles !! Fidèle en amitié
Bon Scénario à qui veut filmer une ascension de l'Eiger
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Un roman avec un espion à la James Bond, mais sans les gadgets, mais avec les femmes qui tombent comme des mouches devant cet homme relativement désagréable avec toutes les personnes qui l'entourent.
J'ai trouvé le roman très lent. Je me suis ennuyé. de nombreuses pages concernent l'alpinisme. Et je n'ai pas accroché. Les personnages sont relativement creux, et concernant l'action, il y en a peu, ce qui aurais pu au moins augmenter le rythme du livre.
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Avis : Sympa mais gentillet
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Premier roman de l'auteur, il y crée, pour un autre roman seulement par la suite, le personnage de Jonathan Hemlock. Tueur sans émotion, professeur d'histoire des arts, séducteur, raffiné et glacé, il apparait comme un brouillon un peu brut de Nicolas Hel, le héros de Shibumi. Comme lui aussi alpiniste, et stratège de l'ascension, mais en beaucoup moins complexe … Et j'avoue que si je n'étais pas complétement fan de plusieurs des autres titres de l'auteur, je l'aurais bien planté là, ce sagouin. Dès l'une des premières scènes (de sexe) s'enchainent les clichés virils dont même un mauvais James Bond des années 70 aurait rougi.

Hemlock, donc, est un tueur professionnel embauché par une sorte de CIA de pacotille, une organisation occulte nommée le CII. Une sanction est le fait de venger la mort d'un de ses agents, ce qui semble assez récurrent. Jonathan n'accepte une sanction que lorsqu'il a besoin d'argent pour assouvir ses goûts luxueux, son salaire de professeur ne suffisant pas à combler son amour pour les impressionnistes, il joue de la gâchette. Et là, il est tombé amoureux d'un Pissaro qu'il compte bien acquérir et qui rejoindra sa collection, planqué dans la cave d'une église de Long Island que le tueur a restauré à son image. Et qui lui coûte aussi un bras. le cadre baroque et surchargé de références lui permet, entre deux missions, de fumer le narguilé en jouant du Handel. Sauf quand il est harcelé par sa voisine qui tient absolument à ce qu'il soit le tombeur de sa virginité …

Le CII est dirigé par un mystérieux albinos, dit le dragon, dont on doit changer le sang deux fois par ans, et qui, en bon vampire, ne recule devant aucun piège pour envoyer Jonathan vers une mission supplémentaire dont celui-ci ne veut absolument pas … Je vous passe la description de l'espionne aux yeux pailletés …

Décidemment, cet écrivain me ferait gober n'importe quoi, parce que j'avoue que je me suis laissée séduire par l'ironie décalée, distanciée de cette écriture dilettante qui joue à la culbute jusqu'au final, haletant, où Jonathan encordé à l'un de ceux qu'il doit exécuter, se coltine aux pentes de l'Eiger, autrement dit la montagne de l'ogre qui a bien manqué de l'avaler …
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Comme je n'ai pas du tout aimé « Shibumi » censé être le chef-d'oeuvre de Trevanian, j'avais une inquiétude concernant « La Sanction ».
On va dire que c'est moins pire.
On y retrouve un peu le même type de personnage. Ici, le « héros » Jonathan Hemlock est une espèce d'agent free-lance pour une Compagnie secrète », professeur d'art en temps normal, habitant dans une église transformée aux sous-sols décorés de toiles de maîtres, collectionnant aussi les femmes, amateur de grimpe donc, mais aussi d'alpinisme et cultivant les amitiés viriles. Une sorte de Malko Linge modèle Rebuffat 2.0.

Au début, on se laisse prendre à un aspect deuxième degré et à la fin, au récit de l'ascension de la face nord de l'Eiger, dans les Alpes suisses. C'est d'ailleurs le moment le plus intéressant du livre. (s'agissant de la mythologie de cette « énigme » de la montagne, on gagnera toutefois à lire plutôt, le formidable manga « le sommet des Dieux » librement inspiré de Tsuneo Hasegawa le célèbre alpiniste japonais premier vainqueur en solitaire.)

Entre ces deux parties, c'est un peu n'importe quoi, la palme revenant au stage d'alpinisme en Arizona où le cynisme amusant devient franchement odieux.
De même, le séjour près de Berne s'agrémente de certaines remarques concernant les Allemands et les Suisses qui par leur récurrence appuyée, confinent au racisme.
Et puis il y a cette référence à une boisson alcoolisée (certes de bon goût : un Laphrohaig). Citée à toutes les pages, ça en devient saoulant, même au -par mimétisme- 40ème degré.
Ça fait beaucoup.

Bref, ce récit se déroule sur des sommets, mais il reste en Berne.
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Ce roman est à la fois un roman policier, une critique de la société et un bon moment de littérature. L'humour de l'auteur est corrosif et le suspense est haletant.

Jonathan Hemlock, professeur d'art, alpiniste chevronné, mais aussi tueur à gage est un héros atypique. de part sa personnalité, on devrait le trouver odieux et pourtant on s'attache à lui.

La chasse à l'homme doit se passer pendant une ascension dans les Alpes. L'Eiger est un massif connu mondialement pour sa dangerosité. L'auteur énumère les alpinistes qui ont trouvé la mort en essayant d'atteindre son sommet.
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Régler ses comptes en Suisse, peut être, pour certains, une affaire contentieuse....

Hemlock, ancien alpiniste, actuel professeur d'art, et toujours amateur de femmes (pas farouches) est, aussi chargé d'appliquer des sanctions, pour le compte d'un organisme proche de l'Etat (CII)... Tout a fait dans la légalité, donc, puisque la justice est la sanction des injustices établies..

Les sanctions sont bien rémunérées et lui permettent de vivre comme un nabab...
Il veut cependant raccrocher, ce qui pour un alpiniste pour paraître louable, mais le tableau qu'il veut acquérir lui est raflé sous le nez par un autre acheteur qui n'est autre que la CII... Il est donc tenu à un endroit que la décence m'empêche de nommer ici..
L'ultime sanction est en Suisse... Point de Suisse, point d'argent....

Hemlock sait que si les Suisses ont réussi à construire un beau pays autour de leurs hôtels ils ont aussi de belles montagnes notamment le fameux Eiger et sa face nord...

Et c'est là le lieu du drame...

Pour conclure, sachez que pour convaincre Hemlock de la bonne option d'effectuer la sanction, il est question d'une arme biologique...
Pour la chute, je cite (page 107 ) : " La maladie doit tuer, mais pas rapidement. Les sujets atteints doivent être hospitalisés et soignés, si bien que chaque cas mobilise une ou deux personnes auprès de la victime. le mal doit s'étendre par lui-même par contact et par contagion de façon à se répandre au-delà du périmètre de la zone d'attaque, provoquant la panique...."

...le livre a été écrit en 1972....
....en pleine guerre froide....
....pas de paranoïa....
...la plus grande chute est celle que l'on fait du haut de l'innocence....parait-il..
... mais pour Hemlock toutes les chutes sont mauvaises, sauf les chutes de reins...




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Contrairement à ce qui est indiqué en 4ème de couverture, je n'ai pas trouvé ce roman au suspense haletant même si l'intrigue était correctement agencée pour une enquête d'agents d'un genre particulier.

Les discussions et situations étaient parfois déjantées à la Tarantino et l'escalade en montagne m'a donné le vertige mais je ne peux pas vraiment dire que j'ai adoré le style.
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