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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J' ai beaucoup apprécié ce thriller psychologique se déroulant à l'été 1914 juste avant le début de la première guerre mondiale dans le pays basque. C'est l'histoire d'un jeune médecin qui se met à fréquenter une famille de parisiens venus s'installer dans la région. Se met en place une relation assez étrange entre le jeune médecin, le frère et la soeur et leur père. C'est vrai que le rythme du roman est assez lent mais j'ai aimé cette atmosphère remplie de secret qui rappelle certains romans du 19 ème siècle, bâtie autour d'une histoire d' amour somme toute classique.
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Sur les côtes basques à l'été 1914, Jean-Marc Montjean, jeune médecin tout juste diplômé, est de retour dans ses terres natales. Il seconde le Docteur Gros à Salies où il fait la rencontre de Katya suite à l'accident de son frère jumeau, Paul. Cet événement marque le début d'une histoire d'amour ambiguë mais toutefois puissante, quelles qu'en soient les conséquences. Accueilli par la famille Tréville dont le portrait est dépeint, le jeune médecin va découvrir leur lourd et tragique secret sous fond de romantisme, de fantastique et de psychologie.
Un immense coup de coeur pour ma première rencontre avec Trévanian !
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Premier roman que je lis de l'auteur et ce fut un vrai plaisir. L'écriture est très fluide, agréable et quelque peu surranée qui permet de plonger entièrement dans l'époque d'avant-guerre.
La construction du roman aussi bien structurée, avec de nombreux dialogues qui rythment la lecture.

On suit un été de Jean-Marc Montjean fraichement diplômé de médecine qui revient dans sa région natale. Débute alors un roman d'apprentissage et les premiers émois amoureux avec Katya.
Dans une ambiance toujours un peu mystique on se laisse embarquer dans le récit.

Une belle découverte (comme souvent avec Gallmeister pour ma part).


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J'ai été attirée par son auteur à l'identité longtemps restée mystérieuse — on sait aujourd'hui qu'il s'appelait Rodney William Whitaker (1931-2005) et qu'il a passé pas mal d'années au Pays Basque - qui délaisse ici, l'espionnage pour le drame romantique.

Un roman aux airs de Daphné du Maurier, lu d'une traite.

À l'été de 1914, Jean-Marc Montjean, notre héros, jeune médecin tout juste diplômé, revient s'installer à Sallies, petit village du Pays basque dont il est originaire. Il officie dans la clinique du docteur Gros. Rapidement, il est appelé à soigner Paul Tréville dont la jolie soeur Katya, l'intrigue.
Le roman fait la part belle à la folie, au mensonge, à Freud, à la place des femmes, ambiguïté, aux non-dits, des rumeurs, de bruits de bottes, folklore basque, l'atmosphère de la Belle-époque…

Les personnages sont attachants voire truculents : le héros misanthrope, imbu et cynique, Paul Le frère, le père érudit complétement immergé dans le Moyen-âge, le docteur Gros spécialisé dans les cures pour femmes souffrant de troubles liés à la ménopause. .

J'ai adoré l'élégance de la plume, le romantisme, le rythme lent, le phrasé des dialogues tellement mélancolique, au charme suranné et si beau..
Quelle belle découverte et quel plaisir de lecture ! laissez-vous tenter !
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Attirée par la magnifique couverture de cet ouvrage, publié par les éditions Gallmesteir (édition que je connais finalement assez peu), j'ai eu l'opportunité de découvrir ce roman d'un auteur américain, Trevanian, mais qui se déroule en France et plus précisément, à Salies, village typique du Pays Basque.

Eté 1914. Alors que la menace de la guerre plane sur la France, Jean-Marc Montjean est un jeune médecin fraîchement diplômé de Paris qui, le temps d'un été, décide de retourner dans sa région natale, pour exercer en tant qu'associé du Dr. Gros. Rêveur, romantique, ayant l'âme d'un poète, Jean-Marc voit sa vie basculer lorsqu'une jeune femme, Katya, fait appel à lui pour soigner son frère blessé. Cette rencontre signe un tournant dans le quotidien plutôt oisif du médecin : en intégrant « à sa manière » la vie des Tréville, Jean-Marc tombe fou amoureux de Katya, tout en percevant un mystère dans cette famille…

Si les critiques évoquent une ambiance à la Daphné du Maurier (en particulier, de son roman le plus célèbre, « Rebecca »), à mes yeux la comparaison s'arrête là. Effectivement, mystère, ambiance pesante, folie et drame caractérisent ces deux romans, mais L'Eté de Katya évolue inexorablement vers une conclusion glaçante, voire effrayante, à laquelle le lecteur ne s'attend pas, là où Rebecca présente une note d'espoir.

Ce que je retiendrais de cette oeuvre, c'est avant tout son ambivalence ; ambivalence se reflétant aussi bien dans les descriptions que dans la personnalité des protagonistes. En effet, d'une plume raffinée, Trevanian évoque la chaleur d'un dernier été en temps de paix, la beauté des fleurs des champs cueillies au cours d'un pique-nique bucolique, la vie tranquille d'un village basque, une nuit de fête particulièrement animée, ou encore les rêveries d'une jeune femme insouciante, tout en décrivant avec force les effets de la peur, une personnalité aux différentes facettes, une violente bagarre, les raisons d'une fuite précipitée ainsi que d'un crime effroyable…

L'Eté de Katya m'a donc incroyablement marquée : je lui ai trouvé une puissance, un souffle romanesque, une touche de tragédie dignes des plus grands romans, servis par une écriture d'une grande beauté.

Une oeuvre que je ne regrette pas d'avoir lue !
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Un roman magnifiquement écrit qui nous emporte avec ses protagonistes. Une romance ou pointe ça et là une gêne, un malaise, une interrogation. Il nous emmène, nous le suivons, il sait où il va, pas nous.
Et bien suivez-le et vous ne serez pas déçu… ou plutôt si, déçu de chercher si loin ce que vous aviez si près de vous !
Un roman que l'on oublie pas par l'auteur de Shibumi et dans un tout autre registre : épatant !!!
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Editions Gallmeister*

Pour gagner le Graal, il faut tenir bon la quelque dizaine de premières pages, sans aucunement souscrire à l'envie d'envoyer le livre aux oubliettes.
Bienheureusement d'ailleurs, le déroulement du roman leur redonne vie.

Eté 1938 : veille de la seconde guerre mondiale. Des résonnances similaires, renvoient le docteur Montjean, à celle de 1914, guerre à laquelle il a participé, et dont les mois précédents furent pour lui des plus marquants.
Eté 1914 : enfin, les souvenirs peuvent sourdre !
Montjean, alors la vingtaine, venant de terminer ses études de médecine, a trouvé un poste d'adjoint au Pays basque. Il est appelé à soigner Paul de Trévise, faisant ainsi connaissance avec cette famille de parisiens exilés, le père et ses jumeaux Paul et Katya, dont il va devenir un familier.

Roman, inclassable, aux multiples facettes :
- drame romantique exacerbé,
- histoire d'amour envoûtante,
- finesse des caractères, aux interactions savoureuses,
- intensité psychologique, thriller Freudien,
- fresque familiale complexe, limite granguignolesque, mais des plus prenantes,
- description de la fin de la belle Epoque, sa noblesse, ses paysans,
- peinture du Pays Basque, ses habitants, caractères, coutumes,
- maîtrise du portrait : quatre personnages, seconds rôles étoffés,
- élégance, art de la plume, humour fin, humour noir, ironie constante; …


Jusqu'au BRIO final !

Que l'on avait pressenti, puis deviné, certes; ce qui n'est en aucun cas gênant.
Car l'intérêt de ce fabuleux huis-clos de trente pages ne réside pas dans la simple question qui ?
Mais dans celle comment ?, pas à pas, révélée au cours de cette époustouflante partie d'échecs.

Enfin, Trevenian, alacrité constante, n'égarant jamais son humour, clôt le roman d'un suprême chapitre d'exactement six lignes, dont les dix ultimes mots de l'extrême phrase, lapidaires, retors, peaufinent et scellent le portrait de l'un des personnages, et, de concert, allument un irrésistible gigantesque éclat de rire : appréciation évidente, salvatrice décompression.
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Je ne m'attendais tellement pas à cette fin qui relève du Daphné du Maurier ou d'Alfred Hitchcock.
Tout commence doucement, c'est plein de charme. Nous sommes dans la campagne du pays basque, les jeunes filles font du vélo vêtues de robe légère en cotonnade blanche. Il fait beau et il agréable de boire une boisson anisée à la terrasse d'un café.
Dans cette ambiance, un jeune médecin fait la connaissance d'un père et de ses deux grands enfants. Si entre le médecin et le fils, les rapports bien que cordiaux sont très tendus, avec le père et sa fille Katya tout se passe très bien. le médecin n'étant pas insensible au charme de Katya.
Aussi, c'est tout naturellement que le médecin prend vite l'habitude d'être présent à l'heure du thé et aux repas.
Puis un jour, on apprend que la famille doit quitter le village pour échapper à un évènement arrivé dans le passé. On sent qu'il se passe quelque chose de pas très clair, qu'un secret se cache derrière cette fuite mais impossible d'en connaître la cause jusqu'à cette fin qui ébranle toute cette histoire, toute cette douce atmosphère.
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Un été dans le pays basque, bercé par un doux soleil, un ciel éclatant d'azur, et le calme et la sérénité de la campagne.
Un jeune médecin revenu au pays, une jeune femme en blanc pétillante de vie, arpentant les chemins sur sa bicyclette.
Un été 1914 qui s'annonçait parfait, comme un répit avant les années terribles de la grande guerre.

Et pourtant sous ses allures enchantées, cet été sera celui d'un drame. Une tragédie avant l'horreur.
Dès le début, on sait que cet été a brisé quelque chose. Un jeune homme insouciant et plein d'espoir en est ressorti dévasté et amer.

Pourtant dans les premières pages des souvenirs du Dr Montjean, on l'oublie. L'écriture est belle, l'atmosphère est paisible et Katya apporte sa fraîcheur et son caractère taquin et volontaire.
Mais peu à peu, d'une romance naissante emerge un sentiment de malaise qui nous enferme et nous étouffe. La villa à l'abandon est à l'image des âmes tourmentées de ses habitants. Jusqu'au final, au paroxysme de la désolation.

Un roman doux-amer qui conte la nostalgie d'une époque disparue, d'une insouciance révolue et des amours perdues. Une atmosphère passant du lumineux au crépusculaire, et qui m'a beaucoup fait penser à Daphne du Maurier.
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Première incursion dans l'univers de Trevanian et quelle lecture !!
J'ai été fascinée, envoûtée du début à la fin du roman. À la réflexion, l'été de Katya me paraît un titre bien faible pour un tel roman. La folie de Katya correspondrait mieux. Bien sûr, il aurait l'inconvénient de dévoiler un pan fondamental de l'intrigue.
Tout, d'abord, c'est l'été, le terrible été de 1914 qui sonnera le glas de la première grande déchirure du XXieme siècle et se soldera par une guerre où l'innocence, la joie, la vie de jeunes gens se fondra dans l'aliénation du monde.
Notre héros, un jeune et frais médecin fait ses premières armes dans une clinique à la solde d'un médecin confirmé. Cette histoire se passe dans un petit village de la côte basque, très important puisque notre jeune médecin est basque. D'ailleurs, nous apprenons beaucoup de choses pertinentes sur une fête et les traditions basques.
Ce livre est l'histoire de l'Amour malheureux, celui de notre jeune médecin pour la belle Katya, mais de façon plus universelle de l'amour tout court. Chaque protagoniste de ce roman ne peut y accéder. Katya, alias Hortense n'a pas eu l'occasion de le vivre, on l'a broyé et souillé quand elle n'était encore qu'une adolescente.
Le roman fait la part belle à la folie, au mensonge, à la duplicité que les écrits du jeune Freud commencent à éclairer.
J'ai beaucoup aimé cette nostalgie de notre héros qui au mitan de sa vie couche par écrit son histoire pour tenter de s'en libérer.

En bref, j'ai passionnément aimé cee livre et vous le recommande.
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