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J'inaugure mon premier Trollope (mieux vaut tard que jamais, non ?) avec ce titre tout simplement parce qu'il était en format poche. J'avais bien repéré d'autres titres chez Keisha, mais j'ai préféré commencé... modestement.

Bien m'en a pris car si j'ai globalement aimé ce roman, il n'a pas été un coup de coeur, notamment en raison de sa longueur.

Miss Mackenzie avait tout pour me plaire et notamment un mauvais départ dans la vie : vieille fille de 35 ans, pas très jolie ni spécialement intelligente, ayant vécu presque en recluse au chevet d'un frère malade, une vie bien terne et triste. Mais un grand changement s'annonce le jour elle hérite d'une petite fortune. Déterminée malgré tout à profiter de l'existence, Miss Mackenzie quitte une ville où elle n'était pas heureuse, pour s'établir dans une nouvelle société à Littlebath. Généreuse malgré ses envies d'indépendance, notre héroïne embarque dans sa nouvelle vie une nièce à qui elle fait profiter de cette petite fortune, fort bienvenue. J'ai d'ailleurs apprécié les motifs qui la conduisent à profiter enfin un peu de la vie. Malgré son envie de se marier, Margaret reste lucide.

Jusqu'ici, il n'y a rien de bien palpitant; Cependant, j'ai pris beaucoup de plaisir à assister à la lente transformation de cette jeune femme, plus ou moins ignorante des usages de la société, affamée d'affection, honteusement manipulée par ses proches qui se souviennent bruquement de son existence.

Plus réjouissante encore, cette rivalité entre trois prétendants, dont l'un seulement, malgré sa mollesse et sa tendance à s'apitoyer sur son sort, semble le plus digne de gagner l'amour de Miss Mackenzie.

Trollope décrit la bonne société où, sous le vernis des bonnes manières et du strict respect des convenances, perce la mesquinerie, l'ennui et, il faut bien le dire, la médiocrité. le tout avec ironie et humour. A lire tous ces passages où Miss Mackenzie doit subir les petites réunions de l'après-midi, les thés si ennuyeux, les propos guère généreux, la méchanceté de Lady Ball, la mère de son cousin John, j'ai songé que finalement, je n'aurai peut-être pas apprécié de vivre à l'ère Victorienne...

Notre héroïne triomphera des obstacles parce qu'elle est droite, généreuse et patiente. Souvent, l'écrivain utilise des métaphores et compare Miss Mackenzie, entre autres, à l'héroïne de Perrault dans La patience de Grisélidis. (Ce n'est vraiment pas le conte que je préfère !).

En dépit de mon affection pour cette "vieille fille" qui, malgré ses maladresses, parvient à mener sa barque sans trop de dommages et à émouvoir le lecteur, j'ai peiné pour ne pas relâcher mon attention à plusieurs reprises. le roman m'aurait davantage séduite s'il avait été peu... élagué.

Je me lancerai probalement dans la lecture d'un autre Trollope, à un rythme raisonnable. Un par an, cela me semble bien, non ?

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Margaret Mackenzie était une jeune femme sans beauté, sans attrait : “Elle n'était ni belle ni intelligente et ne tirait aucun charme particulier de ces grâces et de ces douceurs de la jeunesse qui, chez certaines, semblent excuser le manque de beauté et d'intelligence. A 19 ans, je pourrais presque dire que Margaret Mackenzie était disgracieuse.” Cette absence de séduction explique sans doute qu'à l'âge de 34 ans, Miss Mackenzie était toujours célibataire. Durant toutes ces années, un seul prétendant, Harry Handcock, était venu la courtiser sans succès. Miss Mackenzie vécut une vie bien monotone consacrée à soigner son père puis son frère Walter. Mais à la mort de ce dernier, sa vie change du tout au tout. Walter avait hérité d'un cousin germain, baronnet de son état, et il décida de tout léguer à sa soeur. Margaret Mackenzie se retrouve à la tête d'une fortune considérable et bizarrement le regard des autres sur elle va être considérablement modifié…

L'héroïne d'Anthony Trollope semble au départ bien ordinaire, bien morne et sans personnalité. La survenue de sa fortune la met sous pression, chacun souhaitant la prendre sous sa coupe. Sa belle-soeur voudrait la voir sous son toit pour soutenir le commerce de toile cirée de son mari Tom. Les prétendants vont se bousculer auprès de la jeune femme : Harry Handcock fait son retour, John Ball le cousin déshérité voudrait éponger ses dettes, le révérend Maguire aspire à l'achat d'une cure et Mr Rubb, l'associé de son frère Tom, pourrait sauver ses affaires grâce aux beaux yeux de Margaret. Après avoir tant donné aux autres, Miss Mackenzie souhaite expérimenter la vie et choisir enfin son destin. Elle décide de s'installer à Littlebath et tente de s'intégrer à la bonne société. L'expérience ne sera pas vraiment positive mais notre héroïne fera montre de beaucoup de caractère. le personnage de Miss Mackenzie est très attachant, douce et désintéressée, elle n'est pas non plus dépourvue de fermeté comme certaines héroïnes victoriennes.

L'intrigue du roman d'Anthony Trollope est finalement assez mince, il ne se passe pas grand chose durant les 400 pages qui le composent. Mais quelle extraordinaire maîtrise chez Trollope ! (ce qui énervait prodigieusement Tolstoï !) Il n'y a aucun temps mort, aucun ennui durant la lecture. La grande force de l'auteur est sa capacité à s'intéresser à chacun de ses personnages. Chacun est développé et a une véritable épaisseur psychologique. Chaque apparition enrichit véritablement l'intrigue. Rien n'est laissé au hasard, tout est travaillé dans les moindres détails comme par exemple le fait que Mr Rubb porte des gants jaunes qui trahissent son mauvais goût et donc son niveau social.

Anthony Trollope use discrètement de l'ironie et de la satire sociale. Les querelles des deux clans qui s'opposent à Littlebath (ceux qui vont à l'église de Mr Stumfold et ceux qui n'y vont pas) paraissent rapidement stupides et totalement futiles. de même, les ambitions sociales de Mrs Tom Mackenzie sont tournées en ridicule lors d'un repas mémorable. La moquerie de Trollope touche surtout les orgueilleux, les infatués.

Anthony Trollope est brillant et “Miss Mackenzie” superbe. Je ne saurais trop vous conseiller ce roman au style fluide et captivant. Encore un auteur victorien qui entre dans mon panthéon d'auteurs préférés.
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Sans être un chef d'oeuvre, ce roman reste un beau témoignage de la littérature victorienne plus « courante » - la préface explique d'ailleurs qu'Anthony Trollope écrivait de manière presqu'industrielle, au fil de la plume et en conservant souvent son premier jet, avec un objectif quotidien de nombre de pages à écrire.

Avec Miss Mackenzie, Trollope nous propose un récit du quotidien : en effet, rien de grandiose ni d'héroïque dans la vie de la protagoniste, mais la banalité d'un destin de femme que l'écrivain parvient à rendre intéressant, malgré quelques longueurs. A travers l'histoire de cette vieille fille qui, après avoir vécu en recluse à soigner son frère, non seulement devient riche mais découvre le monde, Trollope nous dresse un portrait ironique de la société de son temps et une véritable satire sociale.

Malgré quelques stéréotypes sur les femmes propres à la misogynie du XIXe siècle, Trollope livre une perception fine de la condition de la femme de son époque, enchaînée à un mariage qui apparaît comme un aboutissement et une solution unique. Margaret Mackenzie, loin d'être une femme caricaturale, est quant à elle une protagoniste dotée d'une réelle psychologie et en évolution continue tout au long du roman. Après sa naïveté de départ, elle est amenée à reconsidérer nombre de ses idées préconçues sur les classes sociales, la noblesse (ce qu'est une « dame »), l'argent, les sentiments (l'importance de l'amour ou au contraire du respect mutuel et de l'amitié) …
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La dernière opération masse critique, babélio et les éditions Flammarion m'ont permis de découvrir un nouvel auteur en la personne de Trollope. Ce dernier , écrivain prolixe est typique de l'époque Victorienne par ses thèmes et la manière dont il les aborde. C'est une sorte de voyage dans le temps pour le lecteur moderne. Ce roman nous décrit la vie de Miss Mackenzie depuis la mort de son frère dont elle hérite. Miss Mackenzie, sans être vénale, est plongée jusqu'au cou dans les affaires puisque les hommes désirant épouser cette femme de 35 ans riche héritière se font légion. Elle ne sait qui choisir sans se trahir. Ces messieurs, qu'ils aient un titre ou soit d'extraction plus populaire semblent tous chercher le beau parti qui leur permettra de vivre à l'abri du besoin. qu'elle soit riche ou pauvre, miss Mackenzie semble tantôt être le jouet des machinations de ces messieurs, tantôt affirmer son caractère et ses choix.
Ce n'est pas un roman d'action, mais plus un récit dans inscrit dans son époque, la même que celle de Jane Austen dont la plume ressemble un peu à celle de Trollope. C'est un beau roman, passionnant que l'on dévore avec plaisir.
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Impressions mitigées après cette lecture de Mlle McKenzie. le roman est très intéressant pour son étude de moeurs, notamment la difficulté pour des femmes seules et désargentées de se faire une place dans la société anglaise du début du XIX et de pouvoir simplement y exister. Les intrigues sont dignes de celles imaginées par Balzac, chacun pousse ses pions avec une héroïne un peu naïve au début, qui comprend vite les cartes qu'elle a en main. Ma déception est née du style d'Anthony Trollope qui systématiquement prend le lecteur à témoin et théorise beaucoup trop sur tel ou tel évènement j'ai trouvé que cela alourdissait le propos. Cela reste un bon moment de lecture et les amoureux de la littérature anglaise y trouveront leur compte.
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Miss Mackenzie se veut une oeuvre assez populaire en ce qui concerne la bibliographie d'Anthony Trollope, l'un des auteurs les plus prolifique de son époque. Il a été souvent énoncé que ce dernier détenait une manière précise et assez protocolaire dans la construction de certaines de ses intrigues et il faut bien admettre que cette oeuvre semble grandement souffrir d'un tel procédé.

En effet, j'ai trouvé que ce roman ne laissait que très peu de place à la spontanéité et qu'ainsi, l'intrigue se dévoilait bien trop structurée et hiérarchisée. Je n'ai pas retrouvé toutes les saveurs ni la poésie que j'apprécie tant de la part de l'auteur. Il m'a vraiment fallu faire violence pour tout simplement ne pas abandonner ma lecture qui se voulait pourtant alléchante au vu de son résumé. Quand bien même j'ai retrouvé avec grand plaisir le sujet si plaisant et cher à ce dernier, celui de l'étude des moeurs et conditions de l'époque. Malheureusement, le résultat me laisse totalement perplexe et fortement déçu. D'autant plus que la plume et le style d'Anthony Trollope raisonnent cette fois-ci assez datés et semblent avoir mal vieilli et ce à cause d'une prose assez cartésienne et par moments assez froide et frigide. Pour autant, les détails apportés quant à l'intrigue principale ne demeurent sans intérêt mais il m'a réellement manqué de pertinence pour une parfaite et délicieuse accroche. Finalement et tout au long de cette oeuvre l'ironie et la poésie se sont effacées pour laisser place à un cynisme que j'ai tout juste apprécié. Cela a malheureusement freiné mon intérêt et, par conséquent, je ne suis pas parvenu à m'immerger autant que je l'aurais souhaité dans ma lecture face à laquelle je suis resté en retrait jusqu'à la dernière page.

Il faut dire que l'héroïne dévoilée dans ce classique n'est pas innocente dans cette extrême passivité tant je n'ai pas réussi à m'attacher à celle-ci. Margaret m'a semblé bien trop crédule et manquer par moments de réelle conviction malgré sa recherche d'élévation sociale et sa soif d'indépendance. Effectivement, notre vieille fille se voit devenir soudainement riche et tels des vautours autours de leur proie, trois prétendants sentiront le goût de l'or et lui tourneront autour pour diverses raisons. Je m'attendais ainsi à découvrir un récit sensible, dans lequel un minimum de sentiments serait mis à l'honneur et j'ai été que trop peu servi. D'autant plus qu'étant peu attendri par le destin de notre jeune héritière, j'admets avoir trouvé les relations peu éloquentes et encore moins touchantes. En réalité, je ne retiendrais que la volonté de rester intègre de Margaret face à son initiation en ce monde aux moeurs bien souvent fausses et douteuses.

Même si cela me désole, je dois bien admettre qu'Anthony Trollope ne m'a absolument pas convaincu ni embarqué dans ce roman initiatique doublé d'une étude des moeurs dont je regrette un style bien plus prosaïque et bien moins poétique qu'à l'accoutumée. Il en est de même quant à notre héroïne qui n'a pas réussi à me convaincre un seul instant.
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Un petit pavé victorien (500 pages). Ça faisait bien longtemps que je n'en avais pas lu, et la 4e de couverture m'a donné très envie d'en savoir plus sur cette Miss Mackenzie, une « vieille fille » qui se retrouve indépendante de fortune et libre (en théorie !) à 35 ans passés.
Le style de Trollope, que je qualifierais de bon enfant, est élégant et très agréable à lire. L'auteur use d'un procédé inusité en s'adressant à plusieurs reprises directement à sa lectrice ou à son lecteur, afin de l'éclairer sur certains agissements ou certains faits. J'ai aimé m'imprégner des moeurs victoriennes et côtoyer les protagonistes même si leurs multiples tergiversations m'ont par moments fait languir. Les portraits des personnages secondaires n'échappent pas toujours à la caricature, mais cela ajoute au pittoresque. On sent que Trollope a une vision des femmes assez avant-gardiste pour son époque (sa mère a été une écrivaine reconnue avant lui), même s'il témoigne aussi des diktats en place. En fin de compte, la seule option qui s'offre à Miss Mackenzie est-elle le mariage ? Je vous laisse voir.
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Réjouissant ! C'est le premier ouvrage de cet auteur que je lis et j'ai adoré cette histoire. C'est mené sans temps morts, très bien écrit et très addictif. Le personnage de Margaret est très attachant et on retrouve dans ce roman deux des thèmes chers à Jane Austen : le mariage et l'argent. J'ai aimé la vénalité de la plupart de ceux qui entourent Margaret (mon dieu sa belle-soeur) mais aussi le côté "rédemption" qui s'offre à certains personnages. Lady Ball est juste parfaite, sous le même modèle que les pires mères (ou tantes) austenniennes. Au milieu de tout ce petit monde, on ne peut qu'admirer la droiture de Margaret qui n'en est pas pour autant passive : elle sait ce qu'elle veut et ne se laisse pas faire ! Ce personnage est juste parfait (ou presque ^^), moi qui craignait de lire l'histoire d'une "vieille fille timorée" j'en ai été pour mes frais. J'ai aussi adoré les interventions de l'auteur/narrateur et ses remarques en direction des lecteurs. De plus, même si les lieux sont pour la plupart "inventés" de toutes pièces (à moins que je ne me trompe) on reconnait fort bien les endroits réels qui les ont inspirés. J'ai aussi apprécié la manière dont il réussit "à manipuler" le lecteur et renverse au bout du compte ses jugements sur certains personnages (Mrs Stumfold)...


Ce que j'aime : je dirais... tout !


Ce que j'aime moins : et bien en fait, je ne trouve rien qui m'ait réellement déplu dans ce roman, si ce n'est que John Ball ne fait pas rêver


En bref : Un superbe roman victorien rempli de rebondissements et de personnages hauts en couleur !


Ma note


8,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
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J'ai été un peu sceptique au début de ma lecture sur cet ouvrage. le style d'Anthony Trollope m'a d'abord rebuté, un peu trop pesant à mon goût.

Mais au fil de la lecture, j'ai davantage apprécié et l'histoire, et les personnages. Anthony Trollope peut-être plus subtil que ce que j'ai trouvé au départ. Et il peut être féroce par moments, et très ironique.

Ce livre m'a donné envie de tenter une nouvelle incursion dans l'univers de cet auteur !
Lien : http://aurore.kokaku.fr/?p=292
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• Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Miss Mackenzie?

"Ce livre est le résultat d'une grande chasse à l'auteur qui pourrait valoir Jane Austen! J'ai eu une époque comme ça dont ma PAL garde des vestiges tel que Daniel Deronda ou La Foire aux Vanités."

• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Miss Mackenzie a vécu toute sa vie seule et dépendante des autres à s'occuper d'abord de son père, puis de son frère malade. A la mort de ce dernier, elle va hériter d'une somme d'argent et pour la première fois de sa vie à 35 ans, être libre de ses choix et des mouvements..."

• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

"J'aime beaucoup l'époque et le cadre de cette histoire. Même l'histoire elle-même d'ailleurs m'intriguait beaucoup. C'est ce qui m'a permis de garder mon intérêt intact durant les premières 100 pages où j'avais l'impression que tout allait au ralenti! L'auteur ne fait pas une description très avantageuse de son héroïne mais on finit par se prendre d'affection pour elle peut-être d'autant plus qu'il ne semble pas en avoir lui-même une très haute opinion! Rien d'étonnant à cela lorsque l'on entend ce qu'il pense des femmes en général cela dit! J'ai trouvé en Miss Mackenzie ce qu'aurait pu être Fanny Price si elle avait été dans la même situation, j'avais donc également grande envie de la secouer! Finalement, c'est quand elle commence à avoir des ennuis que l'histoire devient captivante et qu'on ne peut plus lâcher le livre avant d'être fixée sur son destin."

• Et comment cela s'est-il fini?

"La fin du livre a largement rattrapé le début. Il est vrai qu'il y a tout un tas de choses qui ne m'ont pas beaucoup plu, comme l'auteur qui s'adresse à nous ou les personnages les plus sympathiques qui étaient les moins approfondis; malgré tout, j'ai apprécié cette lecture et j'ai beaucoup de tendresse pour cette héroïne."
Lien : http://booksaremywonderland...
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