Astérix, tome 27 : Le fils d'Astérix

Contrairement aux avis présents peu élogieux, le Fils d'Astérix a toujours été un de mes tomes préférés. L'intrigue se passe dans le village, c'est plutôt inhabituel et confère une atmosphère pour le coup, assez familiale ^^ ! Bon, sans compter qu'Astérix et Obélix se frottent à un nouveau né qui enchaîne les bêtises. Les gags m'ont fait beaucoup rire...le colporteur, la nounou...J'aime beaucoup! Je suis juste déçue qu'Astérix et Obélix n'adoptent pas le petit Césarion ! :D

Mais qu'est-ce donc là ? Un enfant abandonné sur le pas de la porte d'Astérix ? Il n'en fallait pas moins pour lancer la 27ème aventure de nos plus célèbres gaulois (oui oui, même Vercingétorix ne peut les égaler !). Mais en vaut-elle la peine ?

J'avoue que le début m'a bien plu mais c'est surtout grâce à ce petit ange tout blond et tout mignon. Non seulement c'est vraiment adorable de le voir avec Obélix mais en plus j'ai bien ri lorsqu'il a rabattu le caquet de Bonemine (joli envol !).
Malheureusement (mais je commence à en avoir l'habitude...), la suite est bien mauvaise. En fait, pour être plus exact, la suite est surtout très ennuyeuse et trop redondante. A croire qu'Uderzo avait vite épuisé son stock d'idée. Donc, pour résumer la suite de l'intrigue c'est très simple : bébé cri, un romain se déguise pour infiltrer le village, bébé cri, le romain tente de le kidnapper, bébé cri, bébé s'en tire tout seul, bébé dort au pied d'un arbre et on recommence le même cheminement...
Alors oui je me suis ennuyé, oui j'ai du puiser dans mes réserves de motivation pour la lecture de cet album mais j'ai tout de même apprécié la fin avec le magnifique banquet avec non pas un ! mais deux souverains légendaires !! Peut-être le seul véritable instant dans l'histoire d'Astérix où la Pax Romana régnait sur toute la Gaule...

Peut-on trouver un autre point positif ? J'ai bien aimé le fait que Brutus ait un rôle prépondérant dans cet album. Ca nous change un peu des romains lambda aux noms rigolos...mais au final, il avait bien plus d'envergure dans les précédents opus où il n'était qu'un guest apparaissant brièvement (bon ben quand ça veut pas...ça veut pas !)

A lire au moins pour découvrir le petit Césarion et assister à ce banquet final atypique avant de se replonger dans les bons vieux Astérix.

Astérix et Obélix découvre les joies et les difficultés d'avoir un enfant. On a parfois l'impression qu'il forme un couple dans ce tome, en s'occupant du bébé, en se disputant, etc... le dénouement final est plutôt bien trouvé. Il y a beaucoup d'humour tout au long de l'histoire. Je l'ai lu très rapidement sans m'ennuyer à aucun moment. Un très bon tome.

Sans doute pas le meilleur de ces années 80 mais Asterix est touchant dans le rôle de ce papa débordé obligé de recueillir un bébé trop mignon (le dessin d'Uderzo est trognon!). Pas de voyage, juste une chronique dans notre village gaulois préferé. le graphisme est lui au top!

Le premier Asterix lu dans ma vie, il y maintenant plus de 30 ans. C'est du coup resté pour moi, ma madeleine de Proust.

j'ai aimé la situation de base : tiens donc Astérix serait un lover caché ? le célibat chez les Gaulois pose question ... c'est drôle !

Astérix et Obélix retrouvent un bébé devant leur porte. Il est très mignon et ses bêtises font sourire, ça se lit mais sans plus. Je ne suis pas rentrée dans l'histoire, il m'a manqué ce petit quelque chose qui rend un tome d'Astérix savoureux. Ceci dit, je suis contente qu'ils n'aient pas refilé le petit aux femmes du village pour trouver eux même une solution de garde.

Ceci est le tome que j'ai le plus lu étant enfant, et il reste un de mes préférés. L'intrigue est sympathique et il est amusant de voir nos héros dépassés par les évènements. Il y a beaucoup d'humour et les mises en scène des cases sont plutôt bien pensées et mettent parfaitement en avant le comique de situation. Un superbébé, des hochets, des portes cassées, et un nez (et quel nez !) !
On ri beaucoup et on passe un super moment !

Top Tier.

Le Fils d'Astérix n'est pas l'aventure la plus amusante des irréductibles Gaulois. Ni la plus palpitante. A vrai dire, il ne se passe pas grand chose : Astérix trouve un bébé devant chez lui et décide d'enquêter pour retrouver ses parents. Il n'y arrivera pas : ce sont eux qui viendront le rechercher. Dans l'intervalle, deux romains déguisés, l'un en colporteur, l'autre en nourrice, tenteront de kidnapper le mouflet, qui ne se laissera pas faire, ayant tâté par inadvertance à la potion magique.

Ça n'est clairement pas le tome que je préfère : l'histoire est tirée par les cheveux. A l'image du banquet final qui a lieu sur la galère de Cléopâtre !
Cependant, un Astérix ne manque jamais des ingrédients nécessaires pour passer un bon moment et la connivence entre Obélix et le bébé est amusante !